Après son départ dans des conditions toujours pas nettes, le désormais ex-ministre de la grande muette tient ce que l’on peut qualifier de première grande « petite » victoire sur ses alliés d’hier à travers l’entérinement de la demande de création de commission d’enquête parlementaire sur les événements du 21 mai dernier à Kidal.
En effet, il avait promis de demander aux quatre députés de son parti de saisir l’Assemblée Nationale pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire pour que toute la lumière soit faite sur « la tragédie » de Kidal et que le peuple soit informé de la vérité. La conférence des présidents de l’hémicycle vient d’entériner leur requête et cette commission est attendue le 12 juin prochain.
Des sources proches de Boubèye affirment qu’il a plusieurs raisons d’avoir une dent contre « ses alliés » d’hier. D’abord le communiqué officiel annonçant son départ du gouvernement. Il reprocherait à ce communiqué de ne mentionner nulle part le mot démission, ce qui laisse entendre qu’il a été purement et simplement congédié. Ensuite, dans le milieu politique de ses « alliés » on a laissé croire qu’il était seul responsable de ce qui s’est passé à Kidal. Notre source affirme que c’est la raison pour laquelle, face aux femmes de son parti, il a affirmé ne laisser personne tirer un avantage politique personnel en se payant sa tête. Et enfin, l’idée de création de cette commission d’enquête parlementaire serait venue de là.
Connaissant Boubèye, l’on sait qu’il n’est pas homme à se laisser piétiner et rester dans le mutisme même en temps normal encore moins dans une affaire qui risquerait d’entacher dangereusement sa réputation. Il devrait être aux anges à en croire la rapidité avec laquelle son parti Asma Cfp s’est empressé de faire un communiqué lorsque la décision de création de la commission fut validée par les députés.
Il avait déjà laissé entendre qu’il serait prêt à collaborer avec ladite commission et mettra à sa disposition toutes les communications, tous les SMS qui ont été échangés sur le terrain le jour des événements afin que le peuple sache qui a échangé avec qui, qui a dit quoi. Qui a été le dernier à leur parler. Dans tous les cas, la commission d’enquête parlementaire aura à sa disposition des informations et preuves très utiles pour faire la lumière sur ce qui s’est passé à Kidal. Boubèye est prêt à tout pour laver son honneur, ce qui est sûr c’est que des têtes vont tomber avec lui, maintenant il faut craindre que la situation politique du pays encore précaire ne prenne un coup sérieux. En tous cas, lorsqu’on a un homme comme Boubèye en face de soi rien n’est joué d’avance. Il faut surtout espérer que la raison l’emporte sur la passion. A noter que cette commission sera composée de 15 membres dont 7 membres pour le RPM, 3 pour l’APM, 2 pour l’ADEMA, 2 pour VRD (opposition) et 1 pour FARE-SADI. Des sources bien introduites affirment qu’elle sera dirigée par Adama Kané du groupe VRD.
Harber MAIGA
en tant que contempleur du MALI, je me fais le droit de réagir par moment, même au rieque de choquer certaines personnes de la scène politique? La faute c’est IBK, et en tant que politicien africain, il n’a pas à démissionner, mais une correction à sa gouvernence. BOUBEYE ne devrait pas être limogé, mais il doit suporter la débacle pour sauver IBK. Mais IBK doit le manager pour une cohésion futur? J’en ai déjà trop parlé sur le sujet(lire les écrits y afferants) et je souhaite un retour au calme
Le pays ou un ministre ne démissionne pas mêmes en cas de faute grave! Ministre de la defense, le chef d etat major, le ministre de la sécurité intérieure devaient tous demissionner des le lendemain de cet événement il n y a pas de polémique a ca on vous confies un pays a gerer avec responsabilités et avec des résultats positifs pour l intérêts de la nation cela ne peut etre fait a la légère. Il faut vraiment répéter cette nation. Nous attendons le depart des autres responsables et sans tarder.
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