Commémorative du second anniversaire de la CNAS-FASO HERE : Discours du Dr. Soumana Sako

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Excellences Messieurs les Premiers Ministres,

Chers Doyens tonton Seydou Badian et Amadou Seydou Traoré,

Mesdames et messieurs les représentants des partis et associations politiques invités,

Camarades cadres et militants des partis et associations alliés de la CNAS-

Faso Hèrè,

Camarades militants et cadres de la CNAS-Faso Hèrè et de la CNAS-Association,

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs !

Il m’est particulièrement agréable de vous remercier pour votre participation active à la journée commémorative du deuxième anniversaire de la Convention Nationale pour une Afrique Solidaire, CNAS-Faso Hèrè.

 

 

En plus du rappel des principales prises de position de la CNAS-Faso Hèrè avant et depuis l’avènement de la grave crise politique, sécuritaire et institutionnelle qui secoue notre cher pays, le Mali, depuis le coup d’état du 22 mars 2012 et d’un exposé sur le candidat du Parti au prochain scrutin présidentiel, nous avons enregistré de nouvelles déclarations publiques de soutien à notre candidature de la part de plusieurs couches sociales, en plus de témoignages concrets venant de maliennes et de maliens confrontés aux difficultés quotidiennes de la vie et soucieux  d’assurer {leur famille un avenir meilleur}. Ce que nous avons vu et entendu  aujourd’hui nous confirme dans notre conviction que nos compatriotes ont commencé à comprendre pourquoi et comment le Mali s’est retrouvé dans le gouffre. Mieux, les maliennes et les Maliens sont déterminés à tirer les leçons du passé et à se tourner vers la CNAS-Faso Hèrè et son candidat, le candidat du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple, le candidat du renouveau et de la refondation démocratique globale.

 

 

Aux millions de maliens et de maliennes qui continuent à nous manifester leur confiance et leur soutien, je dis : vous pouvez compter sur ma modeste personne pour participer victorieusement à notre combat salvateur commun pour la restauration intégrale et sans condition de l’intégrité territoriale de notre pays et de l’unité nationale.

 

 

Aux millions de jeunes qui se mobilisent chaque jour plus nombreux et plus décidés derrière notre candidature, nous disons ceci : nous vous amènerons la victoire au soir du scrutin présidentiel, Incha Allah ! Car le Peuple ne peut pas échouer, la Jeunesse ne peut pas échouer, les femmes ne peuvent pas échouer, les  opérateurs économiques ne peuvent pas échouer, les détaillants et les artisans  ne peuvent pas échouer, les paysans et les éleveurs ne peuvent pas échouer, les travailleurs du secteur privé ne peuvent pas échouer, les Forces armées et de sécurité ne peuvent pas échouer, les cadres de l’Administration publique ne peuvent pas échouer, les Maliens de l’extérieur ne peuvent pas échouer! Vous savez pourquoi ? Eh bien, tout simplement parce que, en tant que Peuple et en tant que Nation, nous n’avons plus droit {l’erreur !}

 

 

En effet, Mesdames, mesdemoiselles, messieurs,

Chers invités !

Le Mali est {la croisée des chemins et le moment s’approche rapidement où, comme le dirait l’autre, le destin de notre Peuple va se jouer et se déterminer}. Car, que personne ne s’y trompe, le scrutin présidentiel {venir va déterminer de manière  fondamentale dans quelle voie notre pays va s’engager. Soit nous votons pour la  refondation de l’Etat et le renouveau démocratique fondés sur la justice sociale et l’égalité des chances pour tous pour construire ensemble un Mali émergent capable de tenir son rang dans la compétition régionale et internationale grâce au  dynamisme de nos opérateurs économiques, au professionnalisme de notre  Administration publique remise au service du Peuple, au sens de l’innovation de notre Jeunesse, à la promotion sociale, économique, politique et culturelle de  la femme malienne, {l’esprit d’entreprise de notre diaspora et de créativité de nos intellectuels}, à la modernisation de notre agriculture, {l’incitation}, {l’industrialisation} et au contrôle de nos ressources naturelles, soit nous optons pour la mauvaise gouvernance et la perpétuation de politiques et de pratiques qui ont conduit notre pays dans le gouffre avec comme résultat l’aggravation de la pauvreté urbaine et rurale ainsi que des inégalités et des iniquités sociales, la mauvaise gestion des  ressources publiques, la généralisation de la corruption et de l’impunité, l’accentuation de la crise de l’école et de la santé publique, la montée en  puissance des forces obscurantistes et anti-démocratiques, le chômage des jeunes et des moins jeunes, l’accaparement des terres urbaines et rurales, la remise en cause de la laïcité de l’Etat par une nouvelle catégorie de politiciens déguisés exploitant le désarroi des masses laborieuses, la perte de confiance des citoyens dans les institutions et dans la plupart des hommes et des femmes chargés de les animer, l’effondrement de l’Armée et l’occupation de plus des deux-tiers de notre territoire national par des hordes terroristes d’origine essentiellement  étrangères et un groupuscule de séparatistes mus par le racisme et le complexe de supériorité tiré de la couleur de la peau.

 

 

Les élections de 2013 nous offrent l’opportunité de rebâtir un Mali fort, uni, juste et solidaire, redonnant à notre Jeunesse de nouvelles raisons de vivre, de croire et d’espérer, doté de Forces armées et de sécurité acquises {la République et à la démocratie}, bien équipées, bien formées, bien encadrées et bien motivées pour garantir l’intégrité  territoriale de notre Patrie. Pour ce faire, il nous faut renouer avec les valeurs fondatrices et les idéaux originels du 22 septembre 1960 et du 26 mars 1991.

 

 

En effet, c’est parce qu’une bonne partie de la classe dirigeante, au grand désespoir  de nombreux démocrates de la première heure qui ont été de tous les combats contre la dictature et pour la justice sociale, a trahi les idéaux de la Révolution de mars 1991 et s’est fourvoyée dans les marais nauséabonds de la corruption, de la délinquance financière, du népotisme, de la spéculation foncière, du clientélisme, de  l’affairisme et de l’opportunisme, c’est parce qu’elle a réussi à faire main basse sur une grande partie des media privés et de la société civile que l’Etat et les valeurs de la République se sont effondrés, en dépit d’indéniables progrès en matière  d’infrastructures routières.

 

 

Chers invités, Mesdames, messieurs,

En appelant les forces démocratiques et progressistes à une refondation  démocratique globale, nous voulons dire {notre Peuple que, n’en déplaise aux forces obscurantistes, il n’y a pas d’alternative crédible {la démocratie},

en dépit des nombreuses imperfections  et des dérives diverses que nous avions  dénoncées bien avant le coup d’état du 22 mars 2012.

 

 

Aucun marchand d’illusions, aucun démagogue, aucun affabulateur ne convaincra notre Peuple que le Mali était un paradis terrestre jusqu’au 25 mars 1991 et que tous les malheurs de notre pays ne datent que des vingt dernières années. Aucune campagne pernicieuse et  malhonnête menée tambour battant par des forces bonapartistes et rétrogrades ne  conduira notre Jeunesse {croire que tous les soit disant «anciens» sont pourris ou montré leurs limites}. C’est, du reste, le lieu de dire que nombre d’adeptes du soit disant «tournant générationnel» étaient naguère des partisans fieffés de la révision constitutionnelle et des velléités de troisième mandat ainsi que des thuriféraires dudit régime de consensus. On les a vus {l’œuvre, opportunistes devant  l’Eternel}, encenser le Premier Ministre de pleins pouvoirs dont ils attendaient des prébendes, et pourtant se tenir muets comme des carpes lorsque ce dernier a été débarqué manu militari en décembre 2012.

 

 

Nous les observons, limogeant des cadres compétents et intègres tout simplement parce que ces derniers refusent de transformer les services publics en machines à sous pour campagnes électorales. Ces gens trop pressés, qui, {maints égards incarnent l’expression concentrée de toutes les tares qu’ils reprochent un peu trop abusivement {la soit disant «vieille garde», ne peuvent pas être des modèles pour notre Jeunesse ; au contraire, ils sont l’anti-modèle contre les appétits desquels il convient de mettre notre Peuple en garde.

 

 

Mesdames, messieurs,

Chers invités !

Comment terminer ce discours sans évoquer le vaste complot qui se trame en direct sous nos yeux autour de Kidal ? C’est le lieu de rappeler que, déjà en 2012 et même {l’entame de l’Opération Serval dont nous avons en son temps salué l’efficacité contre les hordes terroristes qui s’apprêtaient {prendre Bamako et à transformer le Mali en narco-état au cœur même de l’Afrique de l’Ouest}, la CNAS-Faso Hèrè et ses alliés avaient mis en garde notre Gouvernement contre le marché de dupes  consistant pour la communauté internationale à venir nous aider contre les  jihadistes  et remettre en selle les séparatistes du MNLA.

 

 

Malheureusement, parce que nos autorités ont pêché par angélisme ou se sont laissé séduire par les vagues annonces de pluies de milliards d’euros, un chef  d’Etat étranger, dont le pays n’est pas étranger {la création} et {l’armement du MNLA}, se permet de se comporter aujourd’hui comme s’il était le Chef de l’Etat du Mali et  comme si Kidal était placé sous son protectorat.

 

 

Nous disons à Monsieur François Hollande qu’il doit choisir entre la complicité avec un groupuscule de séparatistes recherchés par la justice malienne et internationale,  naguère associés à Aqmi et opprimant la communauté touareg, et singulièrement la jeunesse touareg, d’une part, et la globalité du Peuple malien, y compris l’écrasante majorité des Touareg, d’autre part. C’est au Président français de choisir, et le plus tôt serait le mieux pour lui, car le compte {rebours a commencé}.

 

 

Avec ou sans l’accord de la France, l’Armée malienne va rentrer {Kidal et ce, sans délai, sans condition ni subterfuge. A cet effet, la CNAS-Faso Hèrè et ses alliés proposeront bientôt à la classe politique et à la société civile de notre pays un projet de création d’un vaste Front Populaire pour le Sursaut National dont l’un des objectifs immédiats sera la libération immédiate de Kidal.

 

 

La CNAS-Faso Hèrè a été le premier parti {proposer qu’il soit mis en branle un processus de dialogue et de réconciliation intra- et intercommunautaire appuyé sur la justice et la réparation des crimes commis ainsi qu’un processus de démocratisation  de la communauté touareg et des perspectives de progrès économique et social crédible qui mette la Jeunesse touareg {l’abri des chants de sirène des trafiquants en tous genres qui écument le Sahara}.

 

 

Notre parti a toujours été partisan de l’approfondissement de la décentralisation  conformément au principe de libre administration des collectivités locales inscrit  {l’article 70 de la constitution du 12 janvier 1992}, assorti d’un programme de renforcement des capacités des autorités décentralisées. Il convient toutefois de veiller à ne pas décentraliser la corruption, comme c’est le cas actuellement. Surtout, il convient de ne pas ramener au pouvoir, sous prétexte de décentralisation, des  féodalités anachroniques dont certaines ont, en fait, été installées par diverses  vagues d’envahisseurs dont elles étaient le bras séculier dans l’œuvre d’exploitation et d’asservissement des populations locales.

 

 

Mesdames, Messieurs,

En terminant, je voudrais affirmer à notre Peuple la volonté de notre parti d’œuvrer {créer} et {entretenir} un climat électoral et post électoral apaisé, tout en invitant les pouvoirs publics {tout mettre} en œuvre pour organiser un scrutin transparent, fiable et honnête qui permette l’expression libre et crédible de la volonté populaire. Il appartient aux autorités compétentes de mettre en œuvre les sanctions prévues par les textes en vigueur contre l’achat des votes et l’utilisation des moyens et de  l’influence de l’Etat {des fins électorales}.

 

 

Nous saluons l’affirmation par le Haut Conseil Islamique de sa décision de ne  donner aucune consigne de vote en faveur de tel ou tel candidat. Le contraire eût été problématique, ledit Haut Conseil Islamique présidant la CENI. Nous espérons que les faits ne démentiront pas cette prise de position responsable et lucide.

 

 

Vive la République du Mali, une, unie, unitaire, démocratique, laïque et ouverte à la coopération internationale dans le respect de sa souveraineté et de son intégrité territoriale !

 

 

Vive l’unité africaine !

Vive l’amitié et la solidarité entre tous les Peuples du monde !

CNAS-Faso Hèrè

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2 COMMENTAIRES

  1. Voici l’homme de la situation dont le Mali a besoin en ce moment crucial de la vie de notre pays. Vive Soumana Sacko , futur president du Mali! Le contraire serait une aventure perilleuse et un suicide pour le peuple malien. Peuple du Mali , reveillez-vous , ne ratez pas l’unique chance de votre destin ! Soumana Sacko, la lumiere ou un autre choix, l’obscurite, les tenebres pour l’avenir.

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