Comité central du parti SADI à Sikasso : Oumar MARIKO confirmé comme candidat à la présidentielle

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Du  18 au 19 mai 2013, plus de 500 responsables du parti SADI, venus de toutes les régions du Mali,  se sont rencontrés à Sikasso, la  capitale du Kénédougou, pour participer aux travaux du 5ème  Comité central de leur parti. La situation du pays, le cas de Kidal et l’élection présidentielle de juillet 2013, sont autant de sujets qui ont été abordés au cours de cette rencontre.

 

Oumar Mariko
Oumar Mariko

Après deux jours d’échange, le Comité Central a reconduit son choix sur le camarade  Oumar Mariko, secrétaire général chargé des relations extérieures du parti, pour briguer la magistrature suprême. À travers ce 5ème comité central, SADI a rendu hommage aux grands résistants à la pénétration coloniale, comme Babemba Traoré et aux pères de l’Indépendance du Mali, notamment  feu Modibo Keita et feu Jean Marie Koné.

Au cours de ce 5ème Comité central,  le parti de Cheick Oumar Sissoko a fait le rappel de ses troupes dans toutes les régions maliennes. En plus, six partis amis du parti SADI ont pris une part active à cette session. Ce sont  la CODEM, YELEMA, le RPM, l’UM-RDA,  FARE et le MPR. En l’absence de Cheick Oumar Sissoko,  actuellement en France pour participer au  Festival de Cannes, en sa qualité de secrétaire général de la Fédération panafricaine des cinéastes, Dr Oumar Mariko, secrétaire général du parti SADI,  a présidé les travaux du 5ème Comité central. Après deux (2) jours d’intenses débats et d’échanges fructueux sur ces questions fondamentales qui engagent l’avenir de notre pays, le Comité Central a reconduit son choix sur le camarade  Oumar MARIKO, secrétaire général chargé des relations extérieures du parti, pour briguer la magistrature suprême.

Le comité Central est convaincu que le camarade Oumar MARIKO possède toutes les qualités pour conduire les destinées du Mali sur la base de leur projet de société progressiste, démocratique, populaire, un programme juste qui correspond aux besoins et aux aspirations du plus grand nombre, efficace pour résoudre les problèmes des populations et du pays.  Son parcours, ses qualités d’homme d’Etat, sa constance dans la défense des idéaux du parti et des intérêts de notre pays, son engagement dans les luttes sociales, pour la préservation des services publics, contre les privatisations sauvages, le bradage de nos ressources stratégiques légitiment largement le choix du parti et de tous les démocrates progressistes du Mali et d’ailleurs. Ces derniers prennent conscience des enjeux actuels de la guerre au Mali et aspirent à voir notre pays décider souverainement de son avenir.

 

Par ailleurs, le Comité central exige l’organisation d’élections transparentes, libres, démocratiques, crédibles sur toute l’étendue du territoire sous le contrôle exclusif des autorités administratives et sécuritaires du Mali. Les responsables du parti SADI s’insurgent contre les manœuvres actuelles de la France et les Etats Unis, qui consistent  à présenter la tenue de l’élection présidentielle du 28 juillet 2013 comme la seule solution de sortie de crise. Cela a pour but justement d’amener les Maliens à légitimer électoralement une partition de fait de notre pays et  à ne pas comprendre les enjeux géopolitiques et géostratégiques de la guerre qui leur a été imposée.

«Même dans un Etat fort, doté d’une puissante armée, aucun patriote lucide n’aurait privilégié la tenue de compétition électorale à la place de la restauration de l’intégrité territoriale de son pays et le rétablissement de la sécurité des populations», soutiennent les militants. C’est pourquoi, le parti SADI exige le désarmement total de tous les groupes armés comme préalable au dialogue pour le retour de la paix et refuse de se contenter de «déclaration de rejet du terrorisme» ou «de respect de l’intégrité du territoire» comme le veut la France qui n’est nullement,  selon eux,  engagée en faveur de la démocratisation des institutions de notre pays, du dialogue politique et de la libre expression des opinions. Sinon, elle n’aurait pas fait la politique hypocrite de  la double morale en interdisant d’une part, son territoire à notre camarade secrétaire général Dr Oumar Mariko, candidat à l’élection présidentielle, ancien député à l’Assemblée nationale du Mali, ancien dirigeant de la transition démocratique, et à tous ceux qui sont contre l’opération «Serval» et d’autre part, en prônant et exigeant le dialogue avec le MNLA.

Le Parti SADI a rappelé que seule une transformation démocratique profonde des structures sociales  de notre pays, articulée à  une vision stratégique de défense de nos richesses nationales, de construction d’une économie nationale, forte, indépendante et diversifiée, est en mesure de prévenir la nation malienne des menaces qui la guettent et de réaliser le sursaut collectif indispensable à la préservation de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale.

Nandy KONE

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