Le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, l’a dit hier jeudi 25 avril 2013 à l’hôtel Salam à l’ouverture des travaux de la rencontre de haut niveau entre les acteurs nationaux sur les élections de sortie de crise de juillet 2013.
La rencontre de haut niveau entre les acteurs nationaux sur les élections de sortie de crise de juillet 2013 qui s’achève aujourd’hui a été organisée par le National Democratic Institut (NDI) et l’Institut pour les systèmes électoraux (Ifes) avec l’appui financier de l’USAID. Elle regroupe des participants venant des partis politiques, la Céni, la DGE, les organisations de la société civile, la presse, etc.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, a exprimé toute la détermination du gouvernement malien à réussir des élections transparentes, libres et crédibles.
“Organiser des élections libres, transparentes et crédibles, nous n’avons pas le choix pour ce faire. Nous sommes condamnés à réussir des élections libres, transparentes et crédibles. Les élections sont un outil indispensable de sortie de crise et c’est pourquoi tout le monde est en train de s’y mettre”, a expliqué le ministre Coulibaly.
Il ajoutera que le processus électoral permettra de consolider nos institutions. “Il n’y a pas de plan B. Il faut réussir ces élections. Le gouvernement s’engage aussi à utiliser les propositions de cette rencontre”, a conclu le ministre de l’Administration territoriale.
L’ambassadeur des Etats-Unis au Mali, S. E. Mme Mary Beth Leonard, a expliqué que pour les élections à venir, le gouvernement malien fait face à de nombreux enjeux, mêmes défis. “L’organisation des élections serait une entreprise sérieuse dans toute circonstance. Mais cette année, d’autres soucis sont présents : le contexte d’insécurité dans les régions du Nord, l’organisation du vote pour les Maliens déplacés à l’intérieur du pays ou réfugiés dans les pays voisins, l’introduction de la biométrie et les questions de l’inscription des électeurs et l’interruption de l’administration dans les municipalités d’une partie du territoire”, a expliqué la diplomate.
Et l’ambassadeur d’ajouter que “malgré ces défis, je suis ici aujourd’hui pour témoigner de ma conviction que vous, les parties intéressées et les représentants des secteurs clés de la démocratie au Mali, peuvent atteindre l’organisation des élections libres, transparentes, crédibles et inclusives en juillet 2013. Et je crois fermement en l’engagement du peuple malien d’agir dans l’intérêt de son pays et son avenir en y participant. Le gouvernement des Etats-Unis d’Amérique se réjouit de cette occasion pour accompagner les acteurs maliens dans cet objectif”.
La diplomate a ensuite indiqué que les Etats-Unis sont en train de soutenir le gouvernement malien avec un appui technique et financier de l’ordre de 6 millions de dollars (plus de 2,7 milliards de F CFA).
Le directeur de l’Afrique du centre et de l’Ouest du NDI, Christopher Fomunyoh, a souligné qu’il s’agit là de mettre la démocratie malienne sur les rails. Une démocratie enviée dans le passé et le Mali a même été le premier pays à accueillir le sommet de la communauté des démocrates.
“Cette rencontre est un cadre d’échanges et de partage d’information et de savoir afin d’accroître la confiance des acteurs sur leur rôle dans le processus électoral”, a ajouté M. Fomunyoh.
Abdoulaye Diakité