Collectif des candidats malheureux à la présidentielle : Me Mohamed Aly Bathily opte pour la désobéissance civile

3
Mohamed A Bathily

Le collectif des candidats malheureux de l’élection présidentielle était face aux hommes de média mercredi à la Maison de la Presse pour rappeler à l’opinion nationale et internationale que leur combat n’est pas électoral seulement ni pour le pouvoir mais pour la démocratie et le peuple malien. L’occasion fut opportune pour le conférencier principal du jour, Me Mohamed Aly Bathily de lancer un appel aux uns et  aux autres à la désobéissance civile parce que, explique-t-il, SEM Ibrahim Boubacar Keïta n’est pas légalement élu.

L’opposition malienne ne démord pas  dans ses actions de contestation de la réélection du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta. Selon Me Mohamed Aly Bathily, Mohamed Ag Erlaf, ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation a violé les lois que lui-même a rédigées à cette élection.

Il dira que si le droit n’est pas appliqué, qu’on ne peut point être dans la démocratie car, a-t-il précisé, cette élection du président de la République n’a été qu’une fraude orchestrale. Pour lui, les Maliens ne doivent plus accepter que leur propre loi soit violée. « Je m’en fous d’Ibrahim Boubacar Keïta, seulement, je ne veux plus que les lois maliennes soient transgressées » a clamé Me Bathily.

Selon Me lui, la présidente de la Cour Constitutionnelle, Manassa Daniogo doit être poursuivie pour forfaiture. Une infraction qu’il définit comme un crime commis par un fonctionnaire public dans l’exercice de ses fonctions et qui est punie par le code pénal dans ses articles 72 et 73. Il a affirmé que le président IBK n’était pas légalement élu ni son gouvernement.

Pour terminer son intervention, Me Bathily a dit qu’il optait pour la désobéissance civile sans un gain de cause.

Le Dr Oumar Mariko, président du parti SADI a déclaré que leur combat n’est pas pour le pouvoir mais pour la démocratie. Pour lui le fait que le président IBK viole le droit est une façon de faire un Coup d’Etat, de ce fait que leur combat n’est pas seulement électoral mais pour le peuple malien. Il dira que la seule alternative crédible aujourd’hui est d’imposer une transition démocratique à la République du Mali et cela ne peut se faire que par la mobilisation des Maliens. « Nous ne pouvons pas continuer à cautionner la violation systématique des droits de vote qui est le seul élément qui nous reste aujourd’hui dans cette démocratie cassée », affirme-t-il, avant d’expliquer qu’il y aura plusieurs formes de lutte pour que le président IBK et son équipe comprennent que le Mali est débout et qu’il faut compter sur les Maliens.

Par rapport aux législatives prochaines, Dr Mariko estime que tant que la machine frauduleuse qui a organisé l’élection présidentielle demeure et qui ne sera pas démantelée, celles-ci seront aussi  compromises.

Par Mariam SISSOKO                

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Moi, j’ai tout compris le jour où Ras Bath a dit que son père, Med A. Bathily, doit retourner dans leur village pour demander pardon à sa propre mère. Parce que, a-t-il expliqué, M.A.B, son père, “est maudit”. Alors, j’ai pu mesurer, par moi-même, combien le “petit drogué” avait raison. La posture actuelle de M.A.B est une illustration parfaite d’Ebla vérité de son fils. Voilà quelqu’un que IBK a sorti du trou pour lui confier des postes ministériels. L’homme a fini par croire qu’il était devenu incontournable, parce que le plus puissant, le plus cultivé et le plus en vue de toute l’équipe gouvernementale. Populiste, il multipliait les sorties médiatiques intempestives, allant jusqu’à critiquer, à demi-mot, le Président, le PM et les autres ministres. Un moment, il a tellement poussé son populisme, qu’il a déclaré, devant les paysans: ” je vais mettre aux arrêts tous ces préfets et maires corrompus, mêmes ceux qui sont à la. retraite, mêmes ceux qui sont morts. Ils vont tous payer, et s’ils ne sont plus de ce monde, je ferai payer leurs suiveridroits. Voyez-vous jusqu’où peut aller la sottise humaine, la soif du pouvoir ? Un grand inconnu, qui n’a jamais pu maîtriser sa propre famille, vient dire que lui va mettre de l’ordre au Mali ! …dans la société, dans les institutions etc…, oubliant même ce qu’est la solidarité gouvernementale, se mettant toujours en avant comme le seul exemple à suivre: honnête, brave, véridique, jamais trempé dans les affaires et déterminé à mettre un terme à tout ce qui ne va pas dans le pays : fraude fiscale, détournement de deniers publics, spéculations foncières, bref…mal gouvernance. Voyant que cet énergumène jouait à un jeu dangereux, le Président l’a mis dehors. C’est que ce vieux zouave n’a pas pu gober, lui qui, avec sa faconde qu’on lui connaît, avait les mots les plus justes pour flatter IBK. Que faut-il voir dans le comportement de ce monsieur ? Mais, Med Ali peut avoir des excuses, si on le compare à d’autres : Me Tall, Coguel Maiga, Konimba, Kadiogué, O. Mariko, Soumaila Cissé (le plus indigne) etc…Me Bathily s’évertue à vouloir démontrer que IBK n’est pas légitime, qu’il n’est pas légal.Pour cela, il veille chaque soir à fouiller dans les bouquins de Droit Constitutionnel. Nul qu’il est ,il ne trouve, à ce jour, aucun argument juridique valable. Alors, usant denatechniques du barreau, il essaie d’épater la Cour, en mettant en exergue des argumentaires farfelus sue même un étudiant de 1ere année n’ose pas avancer. Vraiment, moi j’ai honte. Des gens comme Bathily font honte. Me rangeant du côté de son fils, je lui demande, humblement d’aller se prosterner devant sa mère et lui dire: ” maman, dis-moi qui est mon père ? “

  2. Comment faire boucler cette grande bouche, large de Kidira à Tinzawaten ! Quand est-ce qu’il se rendra compte qu’il n’est rien. La moindre visibilité qu’il a eu, il le doit à IBK et à moindre mesure son fils de bâ….d. Alors, qu’il l’a ferme.

  3. Ca y est!Le fils Bathily a mis de l’eau dans son vin et c’est le père qui ajoute du vin dans son eau….

Comments are closed.