Le député élu en la Commune II sous les couleurs de la Codem, l’honorable Hady Niangadou, a rendu son tablier à la surprise générale. Pourtant, il était au centre d’une vive contestation qui ne pouvait que conduire à son départ.
Si ce départ de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) anime les débats depuis peu, il fallait s’y attendre car deux choses opposaient l’intéressé à ses camarades de parti : le soutien à IBK et l’épisode malheureux du congrès.
Hadi Niangadou ne faisait que s’assumer. Sur le premier point, ses prises de position à l’endroit du chef de l’Etat n’étaient pas appréciées par le bureau Central. Les contradictions étaient flagrantes dans les médias et le BE rejetait les arguments avancés par son député d’alors sur la question.
Finalement, l’élu de la nation a fini par s’isoler et entreprendre une carrière solo. Il multipliait des actions sociales en son nom et quand il était question de la présidentielle, IBK était le choix à prendre. D’ailleurs, ses partisans étaient au premier plan lors du séjour présidentiel à Ségou.
C’est de retour de ce grand événement qu’Hadi Niangadou a officialisé sa démission de la Codem. Car, apparemment, le président du parti Housseyni Amion Guindo est plus tenté de se présenter contre son employeur de chef de l’Etat que de le soutenir de facto au 1er tour.
On ne doit pas oublier aussi ce qui s’est passé lors du congrès du parti en mai 2017. A la composition de l’actuel bureau, l’élu fut mis en minorité par Boulkassoum Touré, autre député de son parti et 1er vice-président. Un poste que voulait Hadi Niangadou mais qui s’est vu proposer la 2e vice-présidence. Notons qu’il n’était pas présent et c’est sa conseillère communale Ramata Sissoko qui menait la fronde.
La coqueluche de Quinzambougou avait conduit hors de la salle du Pavillon des sports, tous les partisans de Hadi Niangadou qui faisaient le 1/3 de l’audience. Et lorsqu’il fut question de lire le bureau “consensuel”, Joe Walaky a été relégué à la 4e place, autrement dit 3e vice-président.
Une insulte de trop qui a eu pour effets la sortie massive des militants qui n’ont plus suivi les travaux. Le bureau actuel de la Codem fut proclamé pendant qu’ils faisaient du bruit dans les allées du Pavillon des sports du stade Omnisports. Depuis ce jour, un derby était né entre les deux députés de la Codem : Hadi Niangadou et Boulkassoum Touré. Ce dernier est pointé du doigt pour avoir provoqué la fronde des partisans du boss de Banga immobilière.
Ainsi, le départ du 2e vice-président de l’Assemblée nationale est en partie motivé par ce triste épisode. Sur les réseaux sociaux, Hadi Niangadou a annoncé le Mouvement pour le Mali (MPM). Son point de chute est attendu et trois destinations sont d’actualité : l’UM-RDA, l’UDD ou l’Asma. Un choix qui bouleversera assez de choses dans la sphère politico-parlementaire.
Idrissa Kéita
Cet homme n’est ni plus, ni moins qu’un escroc.
Il peut aller où il veut mais nous, population de la commune 2 le chasserons lors des élections législatives à venir.
C’est un homme d’affaire. Maintenant, il veut en profiter pour se servir.
J’ai toujours dit que ce Monsieur est un escroc.
Alpha il est “escroc” comment? Tout ce que je sais s’il l’est donc il est au moins un bon escroc avec des dizaines des forages qu’il a donnés au riverains de diverses communes au Mali. Beaucoup gagnent de façon floue sans rien donner ou partager avec la société….
a- tu bien vérifier les siens avant de traiter les autres d’escrocs? Juste un petit rappel…
Hum un député de la commune 2 de Bamako qui a des partisans à Ségou doit être effectivement puissant. Soit ce sont des partisans de la commune 2 qui l’ont suivi à Ségou pour accueillir Bouffon 1er, soit ce sont des partisans de Ségou. Dans le second cas je lui conseille de devenir député à Ségou.
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