Début de rupture ou pas, la sous-section de la Convergence pour le Développement du Mali (Codem), et le parti mère se séparent de chemin. Le samedi dernier, la Codem était représentée à la conférence de presse du cadre d’échange des partis politiques pour la mise en garde de la transition sur le non respect du délai de la transition, qui s’épuise le 25 mars selon la Charte. Le dimanche, à Dialakorodji, la sous-section dirigée par Oumar Guindo non-moins maire de Dialakorodji déclare soutenir la transition.
Dans un communiqué qui nous est parvenu et signé par le maire secrétaire général de la sous-section Codem de Dialakorodji, Oumar Guindo, les militants du parti à Dialakorodji décident de soutenir la transition au Mali. Il s’agit de choisir la patrie au profit du parti, précise le communique. « Les militants sont déterminés à soutenir la prolongation de la transition afin de réussir la sécurité des personnes et leurs biens, de l’équipement et de la formation des forces de défense et de sécurité pour la cause de leur mission régalienne, de l’intégrité triticale, l’unité nationale pour enfin déboucher aux élections à venir », ajoute le communiqué.
Pour terminer, le maire, Guindo, affirme que les militants de la sous-section Codem de Dialakorodji, pour leur part adressent leur soutien à la Transition dans leur élan de défense de la patrie et de l’intégrité territoriale, dans le respect strict des conclusions des Assises nationales de la Refondation. « Les militants demandent à rompre avec la Cédéao et l’Uémoa en créant notre monnaie propre et la révision de tous les accords dans un partenariat gagnant-gagnant », avant de conclure en demandant le renforcement des relations avec les pays frères, la Guinée par la construction des voies ferroviaires par l’aide de la coopération chinoise.
Koureichy Cissé