Le samedi 14 avril 2018, la Maison de la Presse de Bamako a accueilli un monde immense venu de différents horizons de Bamako, pour tenter de mettre en place une grande coalition pour une alternance le 29 juillet 2018. Ce monde a répondu à l’appel d’un mouvement composite de plusieurs associations et mouvements de la société civile, présidé par Etienne Fakaba SISSOKO. La presse locale et internationale a aussi répondu massivement à cet appel. Au présidium, on pouvait voir : RAS BATH, le Général Moussa Sinko COULIBALY, Soumaïla CISSE de l’URD, Tièblé DRAME du parti PARENA, le modérateur était, Djimé KANTE de la plateforme Debout sur les remparts.
La Maison de la presse de Bamako a refusé du monde quand il était question d’échanges entre les leaders politiques, leaders d’associations, activistes et militants d’alternance en 2018 autour des interrogations du genre : Quelle alternance en 2018 ? Quel contenu ? Quelle stratégie ? Quel programme ?
Une foule déterminée a pris d’assaut la Maison de la presse
Cette foule très déterminée s’emble avoir décidé de mettre hors d’état de nuire, les ambitions jugées « fallacieuses » du Président IBK qui veut se représenter en 2018 pour un deuxième mandat, comme elle avait fait pour son projet de Constitution.
Comme on pouvait lire sur l’affiche : « Construisons ensemble la grande coalition pour l’alternance 2018 ». Une façon de dire : « Tous contre IBK ». Car quand il était question d’aborder le mot ALTERNANCE, certains ont préféré ALTERNATIVE. Et à Soumaïla CISSE de dire : « Ne tournons pas autour du pot. Allons-y droit au but. Il faut enlever IBK. Un point c’est tout. Constituons un bloc contre lui ».Il a encore ajouté : « Je connais IBK depuis 1974. J’ai été son Ministre des finances pendant six ans. Pendant six ans, on n’avait jamais parlé des finances, ni de l’économie. Que des hôtels, des lieux de loisir, des restaurants les plus gastronomiques. Les Maliens ont commis une erreur de lui donner le pouvoir ».
« S’il y a élection, la coalition va battre IBK. Et s’il n’y a pas élection, IBK va déposer sa démission », a dit un activiste, très remonté.
Choix d’un seul candidat
Les activistes, leaders d’associations, et militants d’alternance en 2018 qui se sont succédé, ont demandé aux leaders politiques, de faire preuve de patriotisme en choisissant un seul candidat dans leur rang pour mieux battre IBK dès le premier tour.
Ras Bath veut une clarification du cadre de cette coalition
RAS BATH quant à lui, a insisté pour que le cadre de cette coalition soit clairement défini et que le contenu soit mis pour mieux affronter le pouvoir et la majorité présidentielle.
Il a aussi parlé des conditions d’organisation de cette élection présidentielle qui semblent être exclusives. Car dit Ars Bath : « plus d’un million (1.000.000) de jeunes ne sont pas encore enrôlés, les cartes NINA ne se trouvent pas dans les régions, le personnel de RAVEC est sans salaire depuis plus de six (06) mois ».
La solution est entre nos mains
Le Général Moussa Sinko Coulibaly, dira : «Aujourd’hui, il est clair que la solution est entre nos mains. La solution passe tout simplement par le rassemblement, par le regroupement. J’adhère complètement à l’idée de rassemblement, à l’idée de construire le Mali avec tous les Maliens. Et nous renouvelons notre disponibilité, notre engagement à construire une coalition la plus large possible et la plus crédible possible pour nous permettre de réussir la première étape du changement, qui est de renvoyer l’équipe dirigeante qui est là et la remplacer par une bonne équipe ».
Mettre fin aux velléités électorales du régime IBK
Quant à Tièblé DRAME président du PARENA, très nostalgique du mouvement « Anté a bana », qui avait fait plier IBK dans son projet de révision constitutionnelle, a plaidé pour qu’une telle mobilisation soit reconduite pour mettre fin aux velléités électorales d’IBK. « Nous avons 105 jours pour changer le destin du Mali. Nous avons une occasion historique dans 105 jours de changer les choses, d’accélérer l’histoire de notre pays, de faire en sorte que le cours des évènements dans notre pays prennent une autre direction à la faveur de cette élection présidentielle, ne ratons pas cette occasion historique. Mobilisons-nous pour les élections régulières ». A-t-il dit.
A l’unanimité les leaders politiques présents ont accepté de construire ensemble avec la société civile, une grande coalition pour l’alternance le 29 juillet 2018.
Si l’initiative pour une grande coalition pour une alternance en 2018 a été acceptée par tous, reste qu’un contenu précis et consistant soit donné à cette coalition pour espérer mobiliser plus de Maliens pour enfin battre IBK.
N’oublions pas que les élections sont comme un combat de boxe, où chaque camp se prépare à affronter son adversaire.
A bon entendeur, salut !
Pépin Narcisse LOTI, stagiaire
End of Summer
by The 126ers
Ces comédiens sont encore à ce stade? Il est clair que cette alternance n’est qu’une utopie. C’est le voleur certifié qui fait toutes ces gymnastiques pour avoir un petit espoir. Mais il y’a déjà combien de candidatures à l’élection présidentielle déjà? Plusieurs. Alors cette prétendue coalition que veut mettre en place le pornographe Etienne n’est qu’un leurre de plus pour faite croire aux maliens que cette alternance est possible. C’est pourtant clair pour tout averti de la scène politique que le président IBK réélu pour un second mandat.
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