CNJ-MALI : La zizanie de Siriman et son clan

0

Non content d’être terrasser légalement, les mauvais perdants ont décidé de faire du boucan autour d’une affaire déjà conclue. Pour se faire entendre par les sourds, Siriman et sa bande ont organisé une conférence de presse  le vendredi dernier à la maison de la presse. L’objectif de cette rencontre était de manifester leur opposition à l’alternance issue du congrès de Tombouctou, d’autant plus qu’ils ont pris goût aux délices du conseil.

En jouant les prolongations dans une partie déjà terminée, ceux qui pensaient que la destinée de la jeunesse était uniquement entre leurs mains se sont trompés. Pourtant le verdict  du congrès de Tombouctou qui s’est  déroulé les 28 et 29 novembre dernier sont sans équivoque. A l’issu de cette assemblée, les travaux ont été sanctionnés par la victoire éclatante de Abdoulaye Touré dit Blo. Depuis, ceux qui pensaient que le CNJ faisait partie de leur patrimoine ont décidé d’ouvrir inutilement un front de division pour leur propre intérêt. S’ils étaient aussi compétents et soucieux de l’avenir de la jeunesse comme ils le prétendent, pourquoi ne l’ont-ils pas prouvé pendant tout le temps qu’ils ont effectué à la tête du CNJ ? Quant on regarde de prêt, on se rend compte que Siriman Traoré qui est aujourd’hui à la base de cette triste situation, est loin d’être un jeune comme il veut le faire croire ? En plus, les préoccupations de la jeunesse sont loin d’être son souci premier. Pour avoir la main mise sur le CNJ, il aurait promis à son secrétaire général Alioune Gueye de lui passé le témoin ? De quel droit ? Il est le seul à pouvoir répondre à cette question ? Toujours est-il qu’il s’est lamentablement troué.  Contrairement à sa volonté de mettre les jeunes dos à dos avant de débarrasser le plancher, le nouveau bureau dirigé par Abdoulaye Touré reste serein.

Pourquoi une coalition ? Contre qui ? Tout comme Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire, Siriman et son clan veulent faire un holdup. Malgré le fait qu’ils n’ont pas le soutien de ceux pour qui, ils prétendent agir les mauvais perdants continuent de semer la confusion dans la tête de l’opinion nationale.  Tout comme Siriman Traoré, Alioune Gueye et Moussa Guindo sont des arrivistes qui prennent les jeunes comme des ascenseurs pour se hisser là ou ils veulent.

Sous le règne de Siriman qu’a-t-il fait pour cette franche importante de notre pays ? Alors, qu’il se taise pour toujours d’autant plus qu’il ne restera pas dans les anales du CNJ. Face à cette situation, il appartient aux jeunes de couper coure à toutes agitations et allégations sans fondement. Aux dires d’un jeune qui était à Tombouctou, « tous s’est passé normalement. Seulement, je déplore que Siriman qui devrait être impartial d’autant plus que nous ne sommes pas en politique ait voulu imposer sont dauphin. Nous ne sommes pas et nous ne serons jamais d’accord avec cet état de fait car le CNJ ne rentre pas dans son patrimoine ». Un autre visiblement en colère de renchérir, « il est clair que Siriman qui est loin d’être un jeune est la plaie de la jeunesse. Nous ne comprenons pas pourquoi il se permet d’agir ainsi. »

 

Le message de ces quelques jeunes a le mérite d’être clair et limpide pour tout le monde. Il appartient maintenant aux plus hautes autorités de faire en sorte que la volonté des jeunes clairement exprimée à Tombouctou en faveur d’Abdoulaye Touré puisse être respectée. 

 

Lemzo

Commentaires via Facebook :