Le seul parti politique au Mali qui est resté fidèle à ses textes et à son engagement idéologique de sa création jusqu’à nos jours est le CNAS-Faso Hèrè de SoumanaSako di Zou. Une formation politique restée à la traine puisque son fondateur, ‘’le régulateur Zou’’, n’a pas de fonds.
Homme intègre et de conviction, Zou est très teigneux et rigoureux. C’est en raison de cette rigueur et de cette discipline que des Maliens trouvent qu’il est ‘’trop arrogant’’. Dans ce cas, ne soyez pas étonnés de voir au sein de notre Assemblée nationale des députés qui n’ont rien à foutre avec les consignes données par la direction du parti ou le positionnement politique (opposition/majorité). Pour ces députés, ce qui compte avant tout, c’est ce qu’ils peuvent gagner et non ce que le parti peut perdre. La discipline dans le parti commence d’abord par le respect des textes du parti car, ces textes ont été élaborés consciemment et volontairement par les militants.
Par ailleurs, notre démocratie est une démocratie électoraliste où l’ambition première de chaque formation politique c’est de participer aux élections et d’avoir des élus même s’il faut s’allier avec le diable. Cette situation amène parfois les élus locaux ou nationaux à adopter des comportements en flagrante contradiction avec l’éthique ou l’idéal politique visé par leur parti.
Les milliards qui sont investis chaque année dans le cadre de l’aide publique aux partis sont utilisés dans l’achat du bétail électoral alors que cet argent devrait être investi dans la formation idéologique et l’animation politique des différentes structures depuis le niveau local jusqu’au niveau national. Hélas ! En tout cas, force est de reconnaitre que le parti Cnas-Faso Hèrè de Zou, comme la conscience est en voyage, n’a malheureusement pas sa place dans le Mali actuel. Un pays où nous sommes en ploutocratie. En politique désormais l’argent est à la fois un moyen et une fin en soi. Que c’est vraiment dommage !
Sambou Sissoko
ZOUMANA SACKO est-il étranger à cette mentalité de l’homme malien qu’il a touché du doigt en 1987 l’obligeant à démissionner?
La PRIMAUTÉ de l’intérêt INDIVIDUEL cultivé, initié à partir du 19 novembre 1968,par un clan autour de la femme du président MOUSSA TRAORÉ a fait de SOUMANA SACKO l’homme public très connu qu’il est aujourd’hui.
C’est CETTE AURA ACQUIQE en dénonçant un système instauré par la dictature militaire qui a obligé ATT à faire appel à ZOU pour calmer la rue contre les nouvelles autorités en 1991 dont trop étaient des visages connus très proches du dictateur.
LA NOMINATION DE ZOU COMME PREMIER MINISTRE A CRÉE LA CONFIANCE ENTRE LE PEUPLE ET LES AUTORITÉS DE LA TRANSITION.
ZOU symbolisait le KOKADJE prôné par la rue pendant les manifestations contre la dictature militaire.
Nommé CHEF DE GOUVERNEMENT, sa réalisation dans les textes destinés à encadrer l’ère démocratique devrait être sa préoccupation.
On constate que c’était du domaine du président de la transition ATT car son directeur de cabinet MOHAMED ALY BATHILY a révélé comment a été rédigé la LOI FONDAMENTALE.
Il est allé voir ses collègues en France qui l’ont aidé à rédiger la LOI FONDAMENTALE du 25 février 1992.
Quel ESPRIT a guidé MOHAMED ALY BATHILY dans la rédaction de la constitution?
Tout sauf le KOKADJE prôné par le peuple du 26 MARS 1991.
SOUMANA SACKO est victime de la non prise en compte du KOKADJE dans la LOI FONDAMENTALE qui actionne actuellement l’ère démocratique,pas de la qualité de maliens qui ne votent pas pour les hommes politiques qui prônent la rigueur dans la gestion des deniers publics.
NOTRE LOI FONDAMENTALE PERMET QU’ON PUISSE MANIPULER LES URNES SANS CONSÉQUENCES POUR LES AUTEURS.
L’administration publique est sous l’autorité de l’homme politique élu qui doit rempiler.
ON EXIGE DE CET HOMME POLITIQUE ISSU D’UNE SOCIÉTÉ MALSAINE QU’IL SOIT IMPARTIAL, MÊME S’IL SAIT QU’IL VA ÊTRE REJETÉ PAR LES ÉLECTEURS.
Homme politique élu ne veut pas dire seulement le président de la république, mais les hommes politiques qui animent le parti au pouvoir.
IL N’EXISTE PAS AU MONDE UN PARTI POLITIQUE AU POUVOIR QUI ACCEPTE SA DÉFAITE.
Il est obligé d’accepter car UNE AUTORITÉ INDÉPENDANTE l’y oblige.
Comme l’indépendance des POUVOIRS n’est pas assurée par notre LOI FONDAMENTALE donnant trop de pouvoir à l’homme politique élu, la fraude devient la règle.
La devise est connue ON NE PEUT PAS ORGANISER UNE ÉLECTION POUR LA PERDRE.
C’est l’homme politique élu qui organise les élections.
Dans les démocraties huilées, l’administration publique indépendante de l’homme politique élu car ses nominations ne sont pas de son ressort qui organise les élections
La structure chargée de juger les litiges électorales aussi indépendante de l’homme politique élu.
Dans le cadre actuel malien, un homme politique installé dans l’opposition n’a pas d’autres choix que de s’adapter pour espérer profiter des erreurs du pouvoir en place.
ADAPTER EXIGE DE COLLABORER AVEC LES HOMMES SALES.
Les opposants de l’Afrique francophone qui ont pu réaliser L’ALTERNANCE ont collaboré avec les hommes politiques du pouvoir.
En 2000,au Sénégal, WADE a profité de la division au sein du parti au pouvoir dont certains cadres voulaient que DIOUF se retire.
Les deux tenors du parti socialiste ont fait bénéficier à WADE la technique de fraude du pouvoir.
Arrivé au pouvoir, c’est WADE qui a prôné la devise ON N’ORGANISE PAS UNE ÉLECTION POUR LA PERDRE.
Lui aussi a été victime de la division dans ses rangs permettant à son ancien chef de gouvernement, président de l’assemblée nationale de bénéficier d’une coalition d’hommes politiques et de la société civile qui voulaient empêcher WADE de réaliser son souhait de passer le témoin à son fils.
En côte d’ivoire gbagbo s’est approché du putschiste ROBERT G. pour le manipuler.
ALASSANE OUATTARA a été imposé par la communauté internationale, sinon la cour constitutionnelle avait déjà validé la victoire du président sortant.
Au niger, en Guinée, au Mali les opposants ont profité d’un coup d’État.
Si ce n’est des occasions particulières, aucun opposant ne peut accéder au pouvoir dans le cadre de la LOI FONDAMENTALE inspirée de celle de DEGAUL car la séparation des POUVOIRS n’est pas consacrée.
ZOU refuse de s’adapter espérant sur un appel du peuple comme en 1991.
Le MASSA s’est installé.
Il est le produit de notre LOI FONDAMENTALE qui a été incapable d’empêcher le système dénoncé par ZOU en 1987 de prospérer.
Il ne partira que si on arrive à imiter les sénégalais c’est à dire faire une coalition derrière une personne pendant les prochaines élections en 2023.
Est-ce possible au Mali?
ZOU est-il capable de s’aligner derrière une personne?
S’aligner derrière une personne, c’est après le premier tour contre le candidat du pouvoir?
ZOU ne pense t’il pas que son silence en 2018 a consisté à favoriser la réélection d’IBK?
Ou préfère un autre soulèvement populaire afin qu’on donne à ce pays une LOI FONDAMENTALE digne?
Le MASSA est parti pour donner au PRINCE KARIM KEITA ce qui lui appartient.
SOUMANA SACKO espère qu’on vienne lui donner le pouvoir comme en 1991.
Il a eu l’occasion de transformer le Mali, il ne l’a pas fait.
Il a fait son temps.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue
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