Le Président de la République IBK aura bientôt 3 ans à la tête de notre pays. Elu à plus de 77% par ses compatriotes, pour régler la question sécuritaire, rétablir l’autorité de l’Etat sur toute l’étendue du territoire, assurer l’autosuffisance alimentaire et instauré l’Etat de droit peine encore aujourd’hui à concrétiser une seule de ses promesses. Pis, certains affirment même que l’héritage laissé dans tous les secteurs de la vie socio-économique par ses prédécesseurs se détériore de jours en jours.
Le regroupement politique dénommé Convention de la Majorité Présidentielle qui l’accompagne se fissure et on assiste chaque jour à des départs de partis alliés. Ces départs qualifiés aujourd’hui d’insignifiants pourront à la longue, constitués un gros lot d’opposants qui pourrait faire mal et peser lourd dans la balance en 2018. Aussi, au-delà du poids électoral de ces partis, ces départs n’expriment –ils pas un mécontentement général des alliés mais surtout de la population pour manque de résultats tangibles ?
Rappelons- nous que le Président IBK, lui-même a été élu en 2013 par un regroupement massif d’électeurs d’horizons divers comme c’était le cas pour le Président ATT en 2002.
C’est dire alors que si l’analyse tient la route, nous assistons ainsi aux signes avant- coureurs de la défaite de la CMP et de son candidat en 2018.
Mieux, le Président de la CMP, Dr Boulakassoum Haidara lui-même affirme qu’ils s’attendent selon certains confrères, dans le jours et mois à venir à d’autres départs et que c’est seulement une trentaine de partis qui sont prêts à soutenir leur candidat sur une soixante donc la moitié.
B.COULIBALY