Selon nos confrères du 22-Septembre, le président de l’ADP/Maliba, Amadou Thiam, par ailleurs, 2e vice-président de l’Assemblée nationale, a justifié le départ de son parti de la majorité présidentielle par le fait que les deux cadres de son parti, qui étaient dans le cabinet du Premier ministre, ont été virés par ce dernier et que sa formation politique, malgré le soutien à IBK, n’a aucun poste de responsabilité dans l’administration.
Il a ensuite signifié à ses collègues que ses démarches auprès du chef du gouvernement n’ont rien donné et qu’il a également cherché à rencontrer, en vain, le président de la République. C’est pour ces raisons, a-t-il dit, que son parti s’est vu obliger de s’assumer. D’où les différentes sorties par voie de presse pour dénoncer “la mauvaise gouvernance”.
Ce que vont perdre l’honorable Thiam et ses camarades
Avec son départ de la majorité, l’ADP/Maliba avec ses 4 députés de l’APM perdra gros. En effet, ces élus étaient bien placés à l’Hémicycle : une vice-présidence, un secrétaire parlementaire, une vice-présidence à la prestigieuse commission des finances, un membre à la commission de contrôle. Des positions qu’ils conservent toujours grâce au groupe parlementaire APM. En octobre prochain, sans nul doute, avec le renouvellement du bureau de l’Assemblée nationale, ils perdront ces emplois. En clair, c’est une rupture consommée entre ce parti et le groupe parlementaire auquel il appartenait. Pour l’honorable Thiam, cette perspective ne leur fait pas perdre.
Nabila