CMP : Ce que Moussa Mara reproche à IBK

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SEM Ibrahim Boubacar Keita et l'ex PM Moussa Mara

Le parti de l’ancien Premier ministre Moussa Mara suspend sa participation aux activités de la mouvance présidentielle mais ne regagne pour autant les rangs de l’opposition. Pour Moussara Mara, la majorité n’a pas su incarner les espoirs placés en elle au sortir des élections législatives de décembre 2013. Elle n’a même pas pu obtenir un minimum de considération de la part du chef de l’Etat. Il travaille à l’instauration de l’alternative crédible.

Les 18 et 19 novembre 2017 s’est tenu le 2e congrès ordinaire du parti Yéléma à Mopti. Aux termes du congrès, le parti, faisant constat de la carence de la majorité, a décidé de suspendre sa participation à tout mouvement de la majorité et l’opposition actuelle. “Car il n’y a pas de différence entre l’opposition actuelle et la majorité”, décrétera-t-il. Une nouvelle équipe dirigeante a été mise en place.

Les reproches à IBK

Selon le président du parti, Moussa Mara, le nouveau bureau sera évalué selon les nouveaux outils dont le parti s’est doté et aucune complaisance ne sera tolérée comme aucune insuffisance dans l’exercice du mandat. “Nous devons d’être rigoureux entre nous avant de l’être envers les autres. La politique n’est pas un métier, je ne crois pas à la carrière en politique. C’est un moment de sacrifice pour la collectivité, on doit faire son temps et passer à autre chose en permettant à d’autres de poursuivre le chantier”, a-t-il déclaré.

Il a expliqué que les échéances de 2018 constitueront une importante étape à ne pas rater pour le Mali et pour Yéléma. “Une occasion de faire triompher les idées et notre aspiration au changement. Sans oublier de dire qu’il faut des femmes et des hommes de qualité pour se donner la main et travailler ensemble au-delà de leurs appartenances partisanes, professionnelles, religieuses ou ethniques pour sortir notre pays du trou”.

Tout pour l’alternance 

Pour M. Mara, la majorité n’a pas su incarner les espoirs placés en elle au sortir des élections législatives de décembre 2013. Elle n’a même pas pu obtenir un minimum de considération de la part du chef de l’Etat.

“Face à cette dégringolade, le parti Yéléma ne s’inscrit plus dans la dynamique de la majorité. Il n’est pas non plus dans celle de l’opposition politique actuelle. Il est dans la quête de l’alternance  et travaillera à construire une alternative à la politique à la base de la décrépitude du Mali”.

Il a invité les organisations politiques, la société civile, toutes les personnes et toutes les bonnes volontés de l’intérieur et de l’extérieur du pays à se donner la main pour sauver le Mali.

Adama Diabaté

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5 COMMENTAIRES

  1. La caravane est connue, le chien c’est qui ?……. Mara Yelema…..! Il mérite vraiment son nom….. Yelema Yelema….!

  2. Alors, le Yelema oublie déjà sa participation catastrophique à la mauvaise gestion du pays? Qu’ils ont la mémoire courte nos amis de Yéléma. C’est encore ce yéléma qui ne change rien, qui est à l’origine de l’escalade meurtrière qui a vu la résurgence des éléments qu’on pensait disparus du djihadisme au nord de Mali. Le patron de yéléma porte une lourde responsabilité dans le regain de tension suscité par sa visite inopinée à Kidal. Ce qui a relancé les activités morbides des ennemis du pays qui commençaient à s’assoupir. Moussa Mara est bien un petit rigolo. Il ne se reconnait pas dans la mauvaise gestion du pays, et ne se reconnait pas dans l’opposition. Ce qu’il oublie désormais, c’est qu’il n’est plus fréquentable. Ni l’opposition, ni le pouvoir ne veulent de lui, ni de sa collaboration car, il est un porte malheur. A son arrivée à la tête du gouvernement, il y’avait un sentiment de paix, d’accalmie relative. C’est sa mauvaise et malheureuse initiative de se rendre Kidal à tout prix, qui a remis le feu aux poudres. Et l’escalade s’est poursuivie jusqu’à ce jour, avec son lot de morts, de blessés et de désastres et de catastrophes en tous genres. Moussa Mara est comptable de la dégradation de la situation sécuritaire dans le pays. N’est-ce pas ce même Moussa Mara, qui défendait bec et ongles l’exactitude des factures relatives à l’achat de l’avion présidentiel, des dépenses militaires fictives, des surfacturations et des gaspillages de l’argent public par la classe dirigeante? Où se place t-il désormais sur l’échiquier politique Malien? Il est au centre de tous les problèmes liés à la gestion catastrophique du pays. Il aurait agit comme Tatam Ly, et il entrait dans l’histoire, mais, il a fait le con. Il ne savait pas que IBK était indéfendable, et que le mal était beaucoup plus profond qu’il ne croyait. Il a pris le train en marche, et au lieu se s’interroger sur les questions pendantes de mauvaise gestion qu’il a trouvé sur place en prenant fonction, il a foncé tête baissée, dans les affaires scabreuses et mafieuses qu’il ne maîtrisait pas. Et c’est cela qui l’a enfoncé, et qui l’a décrédibilisé car, il est allé faire l’avocat du diable sans connaitre réellement le diable, et le diable l’a bouffé. Mara avait toutes les chances, mais, il s’est laissé piéger par amour pour le pouvoir. En quelque sorte, IBK s’est servi de lui. Il avait trouvé en Mara, le nègre de service, corvéable et taillable à merci, et ne s’est pas gêné. Il lui a fait faire toutes les sales besognes, les mensonges et les crimes économiques, la défense des détourneurs et des corrompus, Moussa Mara a tout pris sur lui. Et à l’arrivée, il a compris qu’il s’est fait niquer. C’est avec cette grossesse qu’il a reçu le coup de pied fatal, qui l’a éjecté sans ménagement du douillet fauteuil de Premier Ministre qu’il tenait à garder à tout prix, malgré les accusations contre le pouvoir IBK, qui se précisaient de jour en jour. Mais, le goût immodéré du pouvoir a pris le dessus sur les intentions de Mara de demeurer à son poste.

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