Notre pays se trouve actuellement dans une situation de précarité inquiétante sur le plan sécuritaire, aggravée par un front politique et social perturbé. Face à ce constat douloureux, le Président de la république a pris des initiatives de sortie de crise, notamment la décrispation du climat politique qui a permis la signature de l’accord politique de gouvernance et la formation d’un gouvernement de mission. Aussi, cet accord a prévu la tenue d’un dialogue politique inclusif avec toutes les forces politiques du Mali. Au terme de ce débat, où les siens ont participé sans l’opposition véritable et des signataires de l’accord, IBK n’a plus le choix : sortir le Mali de la crise ou signer sa mort politique.
En effet, jusqu’ici IBK a échoué sur tous les plans, notamment en considération de ses promesses électorales. Il n’a rien pu faire pour “ le Mali d’abord “, ” pour le bonheur et l’honneur du Mali “, ni pour que ” le Mali avance “.
Aujourd’hui, après un diagnostic rigoureux des problèmes auxquels notre pays est confronté, il a en main des solutions avec un chronogramme et un plan d’actions de mise en œuvre selon les objectifs assignés au dialogue politique. Car à ce jour, on peut dire que :
– les forces vives de la Nation ont débattu des différentes dimensions de la crise et des voies et moyens d’en sortir;
– les grandes questions engageant l’avenir du pays notamment en matière de sécurité, paix, défense, de gouvernance, de rénovation de l’État, ont été exposées, débattues, comprises, partagées et inscrites dans une perspective de mise en œuvre à court, moyen et long terme ;
– les questions relatives à la révision constitutionnelle et aux élections ont fait l’objet de consensus dynamiques;
– les insuffisances de la gouvernance ainsi que les responsabilités de tous les acteurs de la vie de la Nation ont été identifiées, discutées et des solutions appropriées ont été dégagées pour assurer un avenir dans la stabilité, la solidarité et la cohésion ;
– les pistes pour asseoir et consolider la paix, la sécurité et le vivre ensemble dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger ont été identifiées et font l’objet de consensus ;
– les causes, difficultés et contraintes de la crise politique, sociale et économique ont été débattues et des solutions consensuelles ont été retenues ;
– un mécanisme de veille et de suivi de la mise en œuvre des conclusions du dialogue politique inclusif est mis en place.
Alors la balle est dans le camp du sultan de Sébénikoro et ses sbires qui, à présent, ne font que se servir du Mali et non servir le Mali.
Mamadou DABO