Les lampions se sont éteints sur les travaux du troisième congrès ordinaire de l’Urd le week-end dernier. Et comme on pouvait s’y attendre, l’honorable Soumaïla Cissé est désormais le président du parti de la poigné de main. Younoussi Touré est le président d’honneur du Parti. L’ancien ministre Salikou Sanogo est le 1er vice-président. Le nouvel adhérent, Iba N’Diaye occupe le poste de 2e vice-président. L’ancien secrétaire général, Lassana Koné est le 4e vice-président suivi de Mamadou Diawara qui occupait le poste de secrétaire général adjoint dans l’ancien bureau. Le maire de Goundam, Oumou Sall Seck est la 8e vice-présidente. L’actuel secrétaire général est Madani Traoré. Mamadou Coulibaly est le président de la commission nationale de contrôle financier. Et la commission nationale de conciliation et d’arbitrage est présidée par Arman Moncourt. Donc, à l’issus des travaux du congrès, le bureau exécutif national (BEN) de l’Urd compte au total 115 membres avec à sa tête Soumaïla Cissé. Lors de la cérémonie de clôture, Younoussa Touré a eu le privilège de lire le rapport du congrès. A l’en croire, le congrès engage le bureau exécutif national à créer une radio, un journal et à officialiser le site Web du parti. En outre, le congrès exige que les accords qui seront issus du dialogue inter-malien soient largement partagés par l’ensemble du peuple malien en vue de son acceptation ou de son rejet. Au total, 12 motions ont été faites par les congressistes dont des motions de remerciement et de félicitation à Younoussi Touré et à Soumaïla Cissé et une motion de solidarité à l’endroit de l’honorable Mahamadou Hawa Diaby Gassama qui est menacé du levé de son immunité parlementaire. Au cours de son discours de clôture, le président de l’Urd, Soumaïla Cissé a remercié tout le monde. Avant de souligner que ce congrès est le prélude du combat futur pour la conquête du pouvoir et qui a vu aussi le passage du témoin entre Younoussi et lui. «C’est avec fierté que j’accepte de conduire les destinés de notre parti. Tel a été votre choix. La tâche est, certes lourde, mais nous devons mériter de la confiance du peuple Urd. Travaillons à faire de notre parti une alternative crédible incontestable et incontournable», a-t-il dit. Il a souhaité que le nombre d’élu du parti Urd soit doublé lors du communal de 2015. Et de poursuivre «les élections se gagnent et se perdent par nous-mêmes». Le président du parti a, sans ambages, affirmé que les consignes de la direction devront être respectées et les difficultés soient remontées à temps. Enfin, le président Soumaïla Cissé a dénoncé les tares qui minent le pays, de l’insécurité en passant par la corruption, la négligence face à l’Ebola, la lenteur des pourparlers d’Alger, la mauvaise gouvernance, aucun domaine n’a été occulté.
Aguibou Sogodogo
L’URD est une transfuge de l’ADEMA-PASJ, à ce titre la malédiction de ce dernier l’accompagneront aussi; quand il était ADEMA, il a torpillé le peuple par tous les mauvais comportements de ce pays d’alors. C’est dommage, il payera aussi comme ADEMA.
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