Le vent du «renouveau» souffle en pleine tempête du désert. Guerre et élection présidentielle obligent toute la Communauté internationale a poussé les Maliens, d’ici et d’ailleurs, à rompre définitivement avec une mafieuse classe politique moribonde et se défaire des terroristes.
Faut-il rappeler que depuis des lustres, pour s’affranchir de tout joug, les Maliens, épris de paix et de justice, paisibles et respectueux des droits humains, aussi sociables que serviables, cherchent un timonier de la trempe de Kankou Moussa, l’unique empereur qui déclencha le premier crash boursier jamais réédité dans le monde. Avant et après lui. C’était lors de son arrivée à La Mecque en qualité de simple pèlerin.
Aujourd’hui, c’est le moment ou jamais -sous le diktat de l’Organisation des Nations unies, entre autres organisations internationales, Républiques et Etats sur lesquels planent l’épée de Damoclès, la menace réelle des terroristes- ici au Mali où, toute la population souffre le martyr qu’inocule des fils de Satan.
Après moult tractations donc, l’histoire retient, dès à présent, la date du 28 juillet 2013 pour mettre en selle un homme providentiel pour accomplir rapidement une double mission avant de céder le plancher : gagner la guerre contre les terroristes, les fils de Satan et la bataille du développement. Mais durable !
Il ne peut pas en aller autrement. Dans la mesure où, un petit capitaine courageux indique, voici un an, la voie à suivre. À ses risques et périls. À tout le monde, il dicte justement sa loi sans coup férir. Il s’agit sans doute de la loi du plus fort non pas contre les faibles mais les petits-fils de Lucifer. Il s’agit, bien entendu, de la loi selon laquelle tout individu réclame à juste titre son bien-être en tout jusqu’à sa mort certaine. Voilà ce que ce veut le petit bonhomme de Kati, désinvolte à souhait, qui marche maintenant, semble-t-il, à contre-courant quant à la démocratie et le respect strict de la loi du maître de l’Univers, contrairement aux djihadistes.
Cependant, Amadou Haya Sanogo, fut-il un présumé criminel après son coup d’Etat, mérite respect et considération pour avoir apporté tardivement aux Maliens la preuve tangible qu’Amadou Toumani Touré (ATT), sa femme, Lobbo Touré et sa famille trafiquaient, bien sûr in petto, de la drogue dure (Air cocaïne) sous la houlette des terroristes sous la coupole de feu Mouammar Kadhafi, le faux frère guide de la révolution.
Auparavant, Alpha Oumar Konaré, le perroquet devenu tout à coup muet comme une carpe traficotait avec les hommes bleus. Ce ne fut pas le cas de l’aimable dictateur Moussa Traoré, l’homme le plus sanguinaire de la République indépendante et démocratique du Mali. L’homme qui destitua le célèbre Modibo Kéïta. Toutefois, le premier coup d’Etat perpétré contre Modibo Kéïta figure en bonne place dans la triste œuvre de feu Léopold Sédar Senghor qui ne ménagea aucun effort, suivant la directive de la France, pour faire voler en éclats la Fédération du Mali, le Soudan. Enfin Bref ! Sous le magistère du cynique Moussa Traoré, les hommes bleus, les touareg, les berbères et les pillards du désert africain connaissaient leur limite. Ils savaient à quoi s’en tenir.
Lorsque Moussa Traoré ordonna en son temps, une seule fois, à sa redoutable armée (aller demander aux Burkinabè) de démanteler le système de fonctionnement des bandits du Sahara, alors, après coup, il s’ensuivit pince fesses.
Une fois seulement ! La vaillante armée malienne embrasa le désert. Du jamais vu en matière de sons et lumières en Afrique. Depuis, ou bien, en tout cas, jusqu’à l’avènement d’Alpha Oumar Konaré, tous les fils de Satan parlaient d’une seule et même voix : le langage muet de la paix. Jusqu’à ce que la première armada de destruction massive du Mali pourrisse en plein désert. Jusqu’à ce qu’ATT, le plus grand pourvoyeur de la mort, depuis un temps non encore prescrit au Mali, le débarque au grand soulagement de la population, dont il sucera goulument le sang, pour étancher sa soif avec sa sueur et réduire son armée en fantôme.
Quel énergumène peut couver un tel leader nommé ATT, faux ami des enfants ? Il n’y a que le président de la République du Sénégal qui, à l’instar de feu Léopold Sédar Senghor, d’Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, offre gîte et protection au parrain de la pègre malienne.
Tout le monde crie au scandale. Hussein Habré vit encore au Sénégal en toute liberté. La question ne se situe pas à ce nouveau.
Pour le moment, il s’agit d’élire un président légitime pour le Mali. Mais qui ?
Jo SOW
IBK
Le capitaine Sanogo n’est qu’un criminel aux yeux de la loi; ses hommes ont déchiré la constitution du Mali, ils ont piétiné leur serment de soldat et ils ont tiré sur les instituions de la république. De grâce maliens, réveillez-vous!
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