A quelques mois des échéances électorales, les acteurs politiques mobilisés pour le grand jeu démocratique ont été démobilisés par la troupe Sanogo dans la soirée du mercredi 22 mars par une mutinerie puis le renversement de régime ATT, la marmite des grands partis politiques…
Le pays est sous haute tension et les politiques se portent très mal. La troupe planque son pied dans le plat et les vautours se dispersent avant de crier non et non au coup d’Etat… ! Du coup, la classe politique est divisée en deux clans. La droite devenue la gauche après le coup use de tous les moyens pour mettre en échec le putsch militaire contre celui qui se réclame acteur principal de la démocratie malienne, en l’occurrence le Président Général ATT. La gauche aujourd’hui la droite, elle acclame et ovationne le renversement d’un régime qui, dit-elle, serait allergique à la bonne gouvernance.
De part et d’autre, chacun tient langue dûre sur sa position tout en laissant la population dans une totale confusion sur le comportement de tous ces politiques qui en un moment, ont tous participé à la gestion des affaires du pays sous le régime du président déchu. En effet, une semaine après le coup, la classe politique malienne comptable de tout ce qui est reproché au président, défend des positions autres que celles de la population. Dans cette misère, le sort du citoyen malien avoisine le désespoir et l’abandon par ces hommes politiques qui tiennent des discours qui la poussent aux pires. Dans tous les cas, le Président ATT devrait partir pour laisser la place à quelqu’un. Et même si la manière est condamnée par la communauté internationale et les organisations sous-régionales et la majorité des partis politiques, le grand jeu pour le retour immédiat de la paix revient à l’ensemble des acteurs politiques du pays, qui jusque-là, souffrent d’un drôle de logique. L’union africaine et la CEDEAO réapparaissent avec leurs stratégies de déstabilisation du continent. Muettes ou sourdes (incapacité ou incompétence) face à la rébellion touareg qui met en péril l’intégrité du territoire malien, nos deux organisations marionnettes se sont regroupées et ont décidé des solutions sans rapport avec la situation du continent. Quel a été le rôle de l’UA et de la CEDEAO dans la gestion de la crise au nord-Mali ? Et pourquoi envisager une option militaire pour déloger des putschistes si ceux-ci ne répondent pas favorablement à leur demande alors que les rebelles sont au nord ?
Et ceci avec l’assistance et la protection de certains hommes politiques maliens qui de haute voix, demandent à ce que les armes tonnent sur Bamako pour déloger les putschistes. Pour dire vrai, pour ceux qui veulent l’entendre, le vieux Lion à bout d’idées n’avait plus le contrôle des affaires du pays, notamment la gestion de la crise au nord. Alors, il fallait que quelqu’un décide à la place des partis politiques amis du président. Chose faite, les partis politiques maliens doivent concevoir cette attitude militaire comme un ‘’ouf’’ de soulagement parce que la population en avait peut-être besoin de son départ.
Serge Olivier
Les majorités des partis politiques maliens ne sont pas des dignes patriotes,rares sont ceux qui songent à l’intérêt superieur de la NATION.
on a la classe politique que l’on mérite ! combien de maliens votent tout simplement pour quelqu’un parce que ce dernier lui a donné un T shirt ??????? c’est une forme de corruption quand on se laisse acheter son vote ,meme pour un T SHIRT 👿 👿
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