Salif Kéïta -N'Diaye Bah : La paix des braves

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Salif Kéïta, sont désormais devenus des amis. Ces deux personnes ont définitivement enterré la hache de guerre. Il y a deux ans, N’Diaye Bah et Salif Kéïta ne se parlaient pas. Puisque le ministre de l’Artisanat et du Tourisme avait promis d’accompagner  l’artiste  pour l’organisation d’un festival dans le Mandé. Une promesse qu’il n’a jamais tenue. Ce qui a poussé Salif a le traiter de tous les mots,  à chacune de ses sorties devant la presse. La collaboration entre les deux personnes était devenue difficile.


Pour se racheter, N’Diaye Bah s’est impliqué personnellement pour l’organisation du grand concert que le Domingo de la musique malienne prépare dans le cadre des festivités du Cinquantenaire de l’Indépendance. Ce show est prévu pour ce samedi 18 septembre, de 18 heures  à l’aube, au boulevard de l’indépendance.

Une kyrielle d’artistes, notamment des stars de la musique malienne, à l’image de la diva Oumou Sangaré, Amadou et Mariam, le maestro Toumani Diabaté, Nahawa Doumbia, seront au rendez-vous pour soutenir Salif Kéïta. D’autres artistes africains sont invités à ce spectacle sponsorisé par Sotelma-Malitel.               

     A.B. HAIDARA

Salif Kéïta : Un abonné au retard  

Le Domingo de la musique malienne, Salif Kéïta, est un véritable retardataire. Ce grand artiste n’est jamais à l’heure à l’occasion d’une cérémonie ou d’un spectacle. Il est toujours en retard. Lors de sa rencontre avec le président de la Commission du Cinquantenaire, Oumar Hammadoun Dicko, il y a deux semaines, l’artiste a pris un sérieux retard. Pour une cérémonie devant débuter à 9 h 30, l‘artiste s’est présenté aux environs de midi alors que le ministre N’Diaye Bah était sur place deux heures auparavant.  Lors de sa conférence de presse, le lundi 13 septembre dernier, les journalistes ont attendu deux heures d’horloge à l’hôtel Salam avant que Salif Kéïta arrive. Certaines personnalités comme les représentants de Sotelma-Malitel étaient découragés. Des invités étaient même prêts à rentrer chez eux.        

 

 Alou B. HAIDARA

 

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