Bamako la capitale regorge d’imprimeries et ce n’est pas une affaire de papiers qui pourrait coincer le business. Nous le disons haut et fort parce que nous croyons sincèrement et au fond de nous-mêmes que chaque gardien, manœuvre, chauffeur, technicien, animateur, journaliste, agent administratif et haut cadre de l’ORTM mériterait une bonne attestation à défaut d’une médaille de la patrie entièrement reconnaissante.
On peut les aimer ou non, mais force est de reconnaître que les agents de l’ORTM sans exception, aiment le Mali et toujours prêts au sacrifice suprême. Rien n’est trop pour le leur faire savoir. Un adage bien de chez nous ne dit –il pas que, la meilleure manière de récompenser un travailleur est de lui dire merci pour la qualité de son travail ? Une formidable machine de guerre huilée à la perfection et solidairement engagée pour la cause commune, la vraie passion du service public.
.
S’il y a des hommes et femmes à féliciter dans ce pays pour le sérieux, la qualité et l’engagement patriotique pour la grande réussite de la fête du Cinquantenaire, notre fête, c’est bien nos amis de Bozola. Pratiquement sur la brèche depuis le 23 août, date, à laquelle ils ont enclenché avec la série jour J -. Trente jours (30) pour rappeler à tous, les 50 années riches et pleines de notre histoire politique, économique, sociale et culturelle. Pour le faire, il fallait se réveiller très tôt, or en la matière, Bozola ne lésine jamais sur l’essentiel et le plus important des moyens, c’est-à-dire sa ressource humaine. Des hommes et femmes qui ferment carrément les yeux sur leur vie de famille dès qu’il est question du Mali, notre Mali à tous.
Du logo apparaissant sur les écrans de nos postes
Beaucoup de Maliens ne savent pas encore que le logo du cinquantenaire apparaissant au coin de l’écran de nos postes téléviseurs est une marque déposée de l’ORTM. Toutes les autres télévisions ont copié sur la nôtre. Mieux, à ce jour, l’ORTM reste la seule station africaine célébrant son cinquantenaire et ayant fait revivre l’histoire des cinquante ans de son pays. Et avec Bozola, le plaisir a été immense frisant au passage, les grandes émotions que ces beaux regards visuels du passé ont causées.
Fadi Ganda