Le Mali, à l’instar de plusieurs autres pays en Afrique francophone, a fêté ces cinquante ans d’existence, le 22 septembre 2010. Dans la mouvance de cette fête beaucoup d’activités ont été entreprises pour rendre l’événement mémorable. Pour immortaliser cette date historique, le Président de la République , Amadou Toumani Touré, a décidé de dédier un monument aux 50 ans de notre indépendance, appelé « monument du cinquantenaire ». Malgré la pause de la première pierre depuis quelques mois, les travaux n’ont toujours pas commencé. Cloîtré dans son silence, le gouvernement ne donne aucune explication.
Quand on sait que l’emplacement de ce monument a fait couler beaucoup d’encre et de salive en son temps, on est en droit de se poser des questions sur le non démarrage des travaux. Car pour la plupart des Maliens le monument est placé dans le lit du fleuve Niger. Aujourd’hui, il est triste de constater que depuis la pause de la première pierre par le chef de l’état ATT en présence de son ex- premier ministre Modibo Sidibé, des membres de son gouvernement et de nombreuses personnalités en fin septembre 2010, que ce joyau tarde à voir le jour. Il est vrai que la gestion du cinquantenaire était une affaire de la primature, qui, en son temps, était entre les mains de Modibo Sidibé. La question que les Maliens se posent est de savoir si le nouveau premier ministre va accélérer la construction de cet édifice qui immortalisera à jamais la célébration du cinquantenaire de notre pays. A voir les choses de très près, on se demande si l’argent dégagé pour la construction du monument est toujours disponible. Si oui, qu’est-ce que empêche donc le démarrage des travaux ?
A suivre…
Alphonse Maïga
