Le 22 septembre
C’est suite à I’ éclatement de
Héritage plusieurs fois séculaire
Evoquant le sens de l’honneur, de la dignité, de la tolérance et de la solidarité qui caractérise notre peuple, ATT a indiqué qu’ils constituent des valeurs sur lesquelles repose notre société. « Quand nous évoquons les empires et les royaumes, qui se sont succédé sur notre terre natale, ce n’est pas pour nous réfugier dans une auto satisfaction stérile, sans liens avec les réalités du présent, mais pour nous convaincre que si
D’hier à aujourd’hui Le 22 septembre 1960, le Mali disposait de
Au plan agricole, les superficies aménagées pour l’irrigation s’élevaient à
L’approvisionnement en eau, assuré par 3 stations de pompage, touchait seulement 2% de la population ; le taux de couverture en 2010 est de 73,34 % pour l’accès à l’eau potable.
Quant au réseau électrique, il était alimenté par deux mini-centrales (à Darsalam et Félou) alors que le Mali de 2010 totalise 19 centrales autonomes et 6 centrales de réseaux interconnectés. Sur la même période, la population de notre pays est passée de 04 millions à 14,5 millions d’habitants.
ATT a rappelé que le 20 janvier 1961,
La célébration du cinquantenaire de l’indépendance offre l’occasion, de rendre un hommage mérité à nos forces armées et de sécurité « qui ont marqué dignement leur présence sur tous les grands chantiers de la construction nationale et du maintien de
Des défis à relever
Au nombre des défis, ATT a évoqué les réformes en projet, notamment : Le découpage administratif du territoire avec la création de nouvelles régions, de nouveaux cercles, dans le souci d’une meilleure gouvernance du pays,
La relecture de la loi portant statut particulier du District de Bamako, pour permettre d’élire un Maire pour notre capitale,
La nouvelle carte judiciaire visant à améliorer les services rendus aux justiciables et le projet de code des personnes et de la famille appelé à baliser notre marche continue vers une société enracinée dans ses valeurs de civilisation et ouverte sur le monde.
ATT a rappelé la mission confiée à une équipe d’Experts nationaux pour une étude visant à définir des reformes susceptibles de conforter notre processus démocratique. Les conclusions qui en sont issues, seront prochainement soumises à l’appréciation de notre peuple, par voie référendaire, après leur adoption par l’Assemblée Nationale.
Selon le chef de l’Etat, l’une des exigences de la démocratie, c’est aussi la promotion des pratiques de bonne gouvernance ; la rigueur dans la gestion des ressources publiques constitue, aujourd’hui, une des conditions indispensables, pour Ie développement économique, social et culturel, auquel notre peuple légitimement aspire. Chacun de nous devra se convaincre de l’extrême importance d’œuvrer dans ce sens.
S’agissant de l’école qui est devenue une des préoccupations communes, le Président a réitéré son appel à tous les acteurs impliqués dans sa marche, enseignants, parents d’élèves, autorités scolaires et universitaires, élèves et étudiants pour que « chacun comprenne, que dans le monde concurrentiel où nous vivons, nous n’avons d’autre choix que de tendre vers l’excellence, en assurant la formation des hommes et des femmes qui se distingueront par leur compétence ».
Cap sur les 50 prochaines années Selon ATT, l’atout majeur pour le développement du Mali des 50 prochaines années, sera incontestablement l’agropastoral et l’exploitation dans sa diversité de notre potentiel minier.
En plus de l’or, l’exploitation des réserves de fer, de manganèse et les bonnes perspectives, dans la recherche de l’uranium, vont donner un nouveau souffle à notre économie. Le pétrole jouera un rôle de premier plan dans cette reconfiguration de notre économie, au cours du demi-siècle à venir. Les premiers forages, à la préparation desquels travaillent les équipes techniques, seront bientôt réalisés.
Notre histoire intacte
Selon le Président Amadou Toumani Touré, « le Peuple du Mali n’a jamais arraché une seule page de son histoire ; il a gardé intacte la mémoire de son parcours. Des Maliennes et des Maliens ont certes enduré des souffrances, porté des deuils, que les circonstances leur ont imposés, mais notre peuple n’a jamais accepté de tourner le dos à l’avenir. L’appel du destin commun, la vision partagée du futur, au-delà des vicissitudes du passé, l’ont incliné non à s’enfermer dans le ressentiment, mais à agir pour que toutes les filles et tous les fils se rapprochent, pour que les fractures se referment et génèrent des attitudes positives riches de fraternité et de spiritualité. Puisse la célébration du cinquantenaire de notre accession à la souveraineté ouvrir de nouvelles avenues, dans cette direction et enraciner encore plus profondément dans les cœurs et dans les esprits le pardon et la réconciliation », a-t-il souhaité. « Aujourd’hui, je voudrais demander à notre Peuple et à l’ensemble de la classe politique et de la société civile, de se joindre à moi pour réfléchir à la manière la plus adéquate, pour avancer sur le chemin de la réconciliation nationale. Cette démarche n’implique aucune approbation des faits ayant motivé des condamnations. J’ai été un des acteurs des évènements de mars 1991. Je mesure tout le poids de l’histoire et des responsabilités ! », a t-il ajouté. Il a réaffirmé le combat du Mali pour une Afrique politiquement et économiquement forte. L’Histoire du Mali Indépendant, étant intimement liée à l’intégration et à l’Unité africaine, consacrées par notre Constitution depuis 1960. « Notre quête a été constante : de
B. Daou