Le cinquantenaire et le 26 mars : Le général Moussa Traoré voudrait des excuses des Maliens

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Renversé le 26 mars 1991 après 22 ans de pouvoir sans partage par Amadou Toumani Touré, à la suite d’un soulèvement populaire, l’ancien couple présidentiel avait été doublement condamné à mort, d’une part pour crime de sang et d’autre part, pour crime économique. Ces peines ont été commuées en peine de prison à perpétuité par le président Konaré avant d’être totalement graciée. Mais, le pauvre continue à croire à son innocence et selon de sources concordantes, penserait que les Maliens lui doivent des excuses aujourd’hui.

Avant de quitter le pouvoir, Alpha Oumar Konaré a accordé sa grâce présidentielle au dictateur Moussa Traoré, emprisonné depuis onze ans à la prison militaire de Markala. Un décret a été quelques heures et rendu public par l’ancien président quelques heures avant son départ du palais de Koulouba. Moussa et Mariam Traoré étaient désormais libres de tout mouvement, mieux bénéficient depuis 2002 de tous les conforts possibles : villa, gardes de corps, entretiens. Voila que le bourreau du président Modibo Keïta voudrait aujourd’hui aussi les excuses du peuple qui l’aurait accusé à tort pour les massacres des civils pendant l’insurrection populaire de mars 1991. Il aurait confié à plusieurs personnes qu’on lui doit cela pour la simple raison que c’est la France qui est coupable des tueries. Et dire que la Coordination Malienne des Organisations Démocratiques exige de cet homme une demande de pardon pour tourner la page, on est loin de sortir de l’auberge des mords du passé.

Markatié Daou

 

 

Les brèves du cinquantenaire :

Défilé civile : Les organisations et associations de la société civile ont, dans le cadre des festivités du 50è anniversaire de notre indépendance, procédé à un  défilé civile le jeudi 23 septembre dernier au stade omnisports Modibo Keita  pour marquer leur participation à cette fête d’indépendance. C’était sous la présidence du chef de l’Etat Amadou Toumani Touré. Ce défilé qui a émerveillé le public à travers la prestation des majorettes, un groupe de jeune formé par Kardjigué Laïco Traoré. Les associations religieuses ne sont pas restées en marge de cet événement d’envergure nationale. Il s’agit, notamment de l’Union des jeunes musulmans du Mali (UJMMA) à travers son président et la communauté malienne des Soufis du Mali représenté par son président, Cheick Soufi Bila Diallo, qui a invité, à l’occasion, les pouvoirs publics à impliquer davantage les leaders religieux dans la construction nationale. 

Kati : coupe du maire de la commune urbaine de Kati

Toujours dans la ferveur du cinquantenaire, les autorités communales de Kati à travers son exécutif, Hamala  Haïdara, ont organisé une compétition sportive entre les différents quartiers de la Ville de Kati.  Ainsi, ils étaient 12 équipes au départ à prendre part à cette rencontre qui s’est déroulé du 4 au 22 septembre 2010. La finale de cette coupe du maire  qui a été joué le 22 septembre dans l’après-midi a opposé deux équipes à  savoir : l’équipe du quartier Samakébougou et celle de la Mission de Kati. Cette finale qui a été joué sur le stade municipal de Kati a regroupé les autorités administratives et communales de Kati notamment, le préfet du Cercle de Kati ; Ibrahima Sylla, le Maire Hamala Haïdara etc. Le coup d’envoi de cette finale a été donné par l’arbitre du match à 16 heures 30. Après les  45 premières minutes de jeu  l’arbitre a renvoyé les deux équipes dans les vestiaires avec un score vierge. A la reprise du Match,  malgré des tentatives de part et d’autres le score est resté sans changement au bout  des 45 dernières minutes. Ce fut alors le tour de la séance des tirs au but à l’issu duquel, l’équipe de Samakébougou remporta le trophée par le score de 4 buts  à 3. L’équipe victorieuse empocha la somme de 100. 000 FCFa contre 50.000 FCFA pour le vice champion. Le meilleur joueur de la rencontre et celui du gardien ont remporté chacun la somme de 10.000 FCFA. L’équipe fair-play  empocha la somme de 150.000 FCFA.  

Recueillement au cimentière d’Hamdallaye :

Les jeunes du mouvement citoyen avec à leur tête le  président, Amadou Koïta, en présence du Dr. Alou Barry, directeur national de la Promotion de l’Enfant et de la Famille, et les familles des 22 jeunes qui ont perdu la vie le 23 septembre 2006 sur la route de Gao, se sont rendus le 23 septembre dernier au cimetière d’Hamdallaye,  pour faire des prières pour le repos  de l’âme de leurs  camarades décédés. Après ce recueillement, une lecture de coran s’en est suivie chez le président Amadou Koïta. Cette œuvre humanitaire  dira le président Koïta a déjà été instauré comme une tradition par son Mouvement, comme pour dire qu’elle sera perpétuelle. La fête du cinquantenaire est passée également au cimetière d’Hamdallaye.         

Ben Dao

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