Selon Zoumana N’tji Doumbia, président du Réseau des parlementaires maliens contre la corruption, la corruption est un phénomène en constante progression dans notre pays. A ses dires, elle a atteint des proportions inquiétantes et si rien n’est fait dans l’urgence, tous les efforts consentis par l’Eta et les partenaires au développement pour aider notre pays seront annihilés.
La rencontre vise à renforcer les liens entre l’Assemblée nationale et les organisations de la société civile, en les amenant à avoir une compréhension commune et partagée sur les questions prioritaires pour le pays.
Dr Badié Hima, directeur Résident du NDI au Mali, a indiqué que la corruption est un fléau qui n’épargne personne. « Ses effets néfastes se font sentir surtout sur les couches les plus pauvres de la population », a-t-il déclaré. Il a jouté que la corruption est aussi synonyme de détérioration de l’Etat de droit, parce qu’elle alimente la criminalité, en particulier le crime organisé. Mamadou Tounkara, premier vice-président de l’Assemblée nationale, a posé la problématique de savoir si un pays comme le Mali, confronté à des problèmes de mobilisation des ressources pour son développement, peut continuer à voir la corruption gangrener tous les systèmes. Face à un tel fléau, Dr Badié Hima a estimé que l’intérêt d’un tel forum réside dans le fait qu’il crée un cadre où élus de la nation et organisations
de la société civile pourront réfléchir sur des stratégies à mettre en place pour minimiser la pratique de la corruption au Mali. Pour cela, il a annoncé que le Bureau paix, démocratie et gouvernance a décidé
d’investir 50 millions de dollars US au cours des 5 prochaines années dans des programmes qui permettront d’accroître la reddition de comptes publiques au Mali. « Entre maintenant et le printemps
prochain, nous allons lancer 4 nouveaux programmes liés à la gouvernance », a-t-il déclaré. Et d’annoncer qu’avant la fin de l’année, l’USAID va lancer un programme de réforme du secteur de la
justice et un autre programme qui prendra en charge la décentralisation fiscale. En sa qualité de structure qui a appuyé financièrement l’organisation de ce forum, l’USAID était représenté
par Eric Pacific. Directeur du Bureau paix, démocratie et gouvernance de l’USAID, Eric Pacific a rappelé que la transparence et la lutte contre la corruption sont non seulement une priorité pour l’ambassade
américaine et l’USAID, mais également une valeur Américaine.
Etats généraux sur la corruption, présentation des résultats et point de mise en œuvre des recommandations, synthèse des rapports 2013 et 2014 du Bureau du vérificateur général, la transparence dans la gestion budgétaire et des industries extractives au Mali, le plan
d’actions du Réseau, ont été les thèmes développés tout au long de la rencontre. L’accent a été surtout mis sur le rôle éminent de la société civile dans la lutte contre la corruption. Si la société
civile se mobilisait pour demander des comptes à chacun des 147 députés de l’Assemblée nationale, ainsi qu’aux gouvernants, ce serait déjà un grand pas dans la lutte contre la corruption au Mali.
Haman Khadra
🙄 🙄 ,ne les ecoutent que le petit diawara prend inpeu ,car il faut nourrir nos petits enfants tous ses DIAWARA,mais mon fils toi aussi vas doucement ok
Pour lutter contre la corruption il faut mettre en place un système indépendant et sur un numéro vert pour les dénonciations .
Nous vous prions de le faire dès que possible car nous avons des choses mais à qui informer.
Merci
Monsieur ZOUMANA N’TJI DOUMBIA arrête de collaborer avec Doule ba Diawara a Bougouni d’abord avant de parler corruption tu es ami avec des gens pas fréquentable et tu parelle de corruption .C’est un mec qui est toujours dans des sales affaires très souvent sauver par toi même. Je vous connais bien car je suis de Bougouni et je dit la pure vérité.
La corruption est le sport national de notre pays a commencer par les hommes politique qui ne font plus la politique pour leurs vocation mais pour s’enrichir
Comments are closed.