L’événement est d’importance pour que je reste insensible. Nos grands Aigles sont partis déposer leurs fientes sur les petits rapaces togolais. Chez Eyadema, pardon chez son fils Faure, c’est un crime de lèse majesté. Des AIGLES venus de loin ne peuvent pas se présenter au bord de l’océan Atlantique pour se moquer des apeurés, pardon des éperviers. Ils ont donc décidé de saccager nos appareils de reportage, de séquestrer nos grand messieurs, de blesser des Maliens de souche, de mettre fin de façon unilatérale au contrat qui lie la très grande et généreuse ORTM à la tvt, ils ont cassé chez eux et brûlé leur cocotiers. C’est leur problème ! Nous avons gagné avec la manière et nous nous sommes montrés dignes héritiers de nos ancêtres.
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Je veux parler du Grand Nambarrani qui a essuyé les larmes de sa mère en arrachant un baobab pour le replanter devant sa case. Je veux parler du grand Sorcier Songhoï qui a été le premier nègre à drainer l’eau du Niger dans le désert. Je veux parler de celui qui a refusé de se prosterner devant Allah son créateur parce que craignant que les jeunes filles de son ethnie ne regardent le vide entre ses jambes. Je veux parler du Grand Borgne qui a fait adopter 2 comme le premier chiffre du compte chez les vaillants Bambara de Ségou. Je veux parler de celui qui a refusé de se faire soigner jusqu’au trépas, parce que simplement les pastèques qui devaient lui servir de remède sont broutées par les animaux. Je veux parler du Champion de la navigation sans boussole qui a traversé les océans pour implanter le Maloya dans les Antilles avant même que les toubabs ne sachent que la terre ferme se trouve au-delà de l’horizon.
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Tout le monde sait que le berger est un poète qui chante au clair de lune et se fait chatouiller par la rosée au milieu des pâturages.
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Oui, Je veux chanter les AIGLES.
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Je veux chanter ses jeunes petits arrières fils des grands rois et empereurs du Ghana, du Mandingue, du Songhoï, du Kaarta, de Ségou, du Haïré, du Macina, du Haoussa et du Gourma
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Ils ont fait ce que leurs ancêtres ont déjà accompli
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Ils ont marché sur les traces de leur père
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Ils ont tété le fier lait de leur mère
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La conquête est dans leur sang
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La victoire est leur hymne
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La grandeur d’âme leur drapeau
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Ils sont l’espoir
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Ils sont la légion
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Ils sont les vainqueurs
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Nos hôtes de vendredi ont oublié notre Djatiguiya
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Notre savoir-vivre à la Sahélienne.
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Ils ont provoqué et nous ne répondrons pas
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Ils ont insulté et nous ne réagirons pas
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Parce que simplement nous sommes MALIENS.
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Ha ! que je respire fort et pète la fierté d’être MALIEN.
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Mes chers lecteurs la prochaine fois, je vais parler politique. Aujourd’hui je suis supporter des AIGLES.
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Il y a donc de l’air et je vous invite à le respirer à pleins poumons.
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Berger PREUX
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