Le rêve s’est effiloché en un cauchemar avec nos filles basketteuses. Nous devons en parler, car l’état de santé de notre basket-ball lors de ce tournoi d’Afrobasket s’est dégradé. Peut-il en être autrement ?
Les joueurs sont pour l’instant au chômage, entraînant dans l’oisiveté entraîneurs, soigneurs, préparateurs, arbitres, journalistes sportifs, supporters…etc. Pourquoi perdre son temps à se morfondre autour d’un cadavre? La sagesse voudrait que l’on se démarque de la cohorte des pleureurs et des porteurs de deuil. Il y a mieux à faire que d’accompagner le mort à sa dernière demeure. Laissons les morts aux morts. Nous rêvons d’une nouvelle génération de dirigeants pour notre basket-ball. Ce sport est en panne de leadership. Nous avons besoin, dans l’esprit d’une saine et salutaire relève, de dirigeants charismatiques, armés d’une vision prospective, nantis de la capacité managériale nécessaire pour conduire, non de petits groupes d’intérêts, non des clubs au poids spécifiquement nul, mais de véritables entreprises de sport. Nous rêvons d’une nouvelle politique de basket-ball axée sur les résultats. Cela appelle un professionnalisme rigoureux à tous les paliers: formation des joueurs et des joueuses, écoles des arbitres, contrôle de compétence des entraîneurs, stricte réglementation de la vie des clubs, monitoring des divers championnats et un code d’éthique et d’honneur qui doit engager toutes les parties prenantes.