Le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (UNHCR) est aujourd’hui décriée en terre malienne. Les réfugiés en ont marre. Ils sont en effet des milliers à vivre le calvaire au vu et au su des experts des Nations Unies déployés dans notre pays à coût de milliards de francs Cfa. Des grosses cylindrées au point, on fait semblant de tromper la vigilance des pauvres citoyens sur le terrain. Ces hommes et femmes qui ont fui leur terre natale à cause des différents conflits pour se réfugier au Mali, sont logés dans des conditions assez dramatiques. Pendant ce temps, les responsables de cette institution passent leur temps à engloutir des sommes faramineuses ; à entretenir une bureaucratie paperassière qui, entre conférences, séminaires, colloques et autres fora, se perd dans d’interminables rapports d’activités, de missions et de synthèses. De qui se moque-t-on alors si au lieu de l’humanitaire, on passe le temps à remplir ses poches au détriment des malheureux? Nous y reviendrons de long en large.
Vacances et petit commerce des enfants à Bamako
Entre survie et risques de vie
Contrairement à leurs camarades qui partent en colonies de vacance, certains écoliers passent leurs vacances à Bamako en s’adonnant au petit commerce d’objets divers. Ces vendeurs occasionnels arpentent les rues et avenues de la capitale pour proposer des marchandises de tous genres. Elèves pour la plupart, ils réalisent des économies grâce à ce petit commerce. Grâce à cette activité, ils apprennent beaucoup de la vie. Toute chose qu’on n’apprend pas forcement à l’école. Mais, vendre aux abords des routes n’est pas sans risques. Même si le commerce ambulant initie les enfants à l’entreprenariat, il n’en demeure pas moins qu’il peut mettre leur vie en péril. En effet, ces écoliers apprentis-commerçants sont obligés de parcourir de longues distances à la recherche de la clientèle, de se faufiler entre les véhicules. Une situation qui les expose aux risques d’accidents. Sans oublier que les usagers indélicats peuvent les agresser ou les intimider.
Système éducatif malien en agonie L’Etat complice
La déchéance généralisée de l’école malienne que nous déplorons aujourd’hui est due à l’incompétence des hommes et des femmes chargés de piloter notre système éducatif. Que ce soit au niveau de l’éducation de base ou de l’enseignement supérieur, ces hommes et femmes ont prouvé toutes leurs limites. L’Etat est le premier responsable de cette baisse. En effet, tout est mélangé, tout est sens dessus dessous. Le système éducatif se cherche. Et on a comme l’impression que l’Etat est complice de ces dérives, ou du moins, il participe activement à l’accélération du système éducatif vers le cimetière. Peut-être qu’il croit dur comme fer que c’est à l’enfer l’école malienne se portera mieux.
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