Vue de Destin : Sommet de l’Union Africaine Un culte païen ?

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Les dirigeants africains se sont retrouvés une fois encore pour discuter du sort de continent africain. Disons-nous la vérité, que peuvent-ils faire vraiment en deux jours de concertation  pour changer le visage de l’Afrique? Et même l’on me dirait qu’il y avait un avant-sommet entre les Ministres. De quoi parlent exactement ces hommes en compagnies de leurs Premières Dames ? De qui se moque-t-on ?

 

Des millions de francs Cfa sont investis avec de voitures de luxe, dans le tintamarre indescriptible des sirènes, au milieu des forces de sécurité aux aguets, des dîners et des audiences de gauche à droite sous le regard des pauvres qui sont sollicités pour se mettre au soleil en vue de les accueillir ! Et une fois les lampions éteints sur le Sommet, on range les tonnes de papiers utilisés pour les discours, résolutions et recommandations au magasin des accessoires, pour ne pas dire dans les oubliettes. Ainsi va l’Union Africaine, reconduisant le même chant aux accents désormais heurtés et grinçants d’un disque rayé. De Sommet en Sommet, nous nous retrouvons toujours dans le même rétroviseur. Des heures de discours accompagnent ce «culte païen» de la parole gratuite et inopérante. Voilà qui consacre 52 entités nationales créées par l’ancien colonisateur. Voilà également qui confirme l’impuissance, l’immobilisme, la volonté de ne rien faire faire bouger. Telle est la triste vérité sur l’Unité ou l’Union Africaine de nos rêves. Où allons-nous donc à cette allure ?

 

Institutions de l’Etat

Où est passée la diaspora ?

Notre diaspora est forte de 10 millions d’âmes à travers le monde. Elle est donc à renforcer et à accompagner, au mieux, dans son sentiment d’appartenance à une Communauté nationale fière de ses fils et de ses filles devenus, sans accréditation il est vrai, ses meilleurs ambassadeurs auprès de tous les peuples de la terre. Des frères et  sœurs avec lesquels nous partageons la même citoyenneté nationale, et par-dessus tout, le même amour du pays. Ils rêvent d’abord d’un Mali un peu à l’image des pays où ils ont choisi de poser leurs bagages de pèlerins sur les routes du monde. Ne dit-on pas que la maison, c’est là où nos pieds nous conduisent ? Il y a donc chez tous Maliens de l’extérieur une quête têtue du Mali, un besoin inextinguible. Quoi de plus normalement de penser beaucoup plus à eux d’autant que leur apport à l’économie nationale est inestimable.

 

 

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