Vue de Destin : Partis politiques ou clubs de soutien – La grande messe des escrocs

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La création d’un parti politique n’est pas de soutenir un autre parti mais de concurrencer son adversaire politique. De nos jours, la réalité est tout autre sur le chemin avec ces machins qui se créent à longueur des week-ends dans notre pays. 

Le décor est planté depuis les investitures de certains hommes politiques qui veulent devenir  locataire de Koulouba. Ce comportement doit nous permettre de  poser une question à laquelle nous voudrions que ces partis de soutien seuls peuvent avoir la réponse. Le temps est dans l’action. Comme on le voit,  le politicien, dans cet univers, est une espèce d’homme et de femme qui ne vit, ne se développe, ne prospère que dans les eaux stagnantes d’un marigot. Il a une réaction épidermique aux critiques. Moins ça bouge, mieux ça vaut. Parce qu’il a une peur bleue de tout débat contradictoire. Ils sont hors jeu. Comme si notre pays était des espaces singuliers animés par des acteurs d’un genre particulier. La démocratie que l’on s’exerce à construire dans ces conditions, quand elle ne l’insulte pas, en le caricaturant, rit au nez du modèle original dont elle prétend s’inspirer. La grande messe des escrocs se prépare ou le président d’un parti politique donne son feu vert pour soutenir un autre parti. Le ridicule ne tue plus dans notre pays. Notre démocratie est prise en otage. A quoi servent réellement les fonds alloués aux partis politiques dans notre pays ? Un peu de respect pour notre démocratie.
 
Filles bamakoises : Entre espoir et désespoir
 
La crise financière n’a pas épargné le cercle de nos sœurs depuis des années. Ces filles qui attendaient toujours de l’homme ont vite compris que ce n’est plus la peine, il fallait se livrer à elle-même. Dame pauvreté oblige. Et le raccourci n’est autre que la partie intime du corps. Il faut mettre en valeur le corps de la femme qui était entre temps sacré et se vend de nos jours comme des galettes.

La multiplication des bars dans toutes les ruelles a engendré plusieurs formes de dérive sous nos cieux. Le sexe, l’alcool et la cigarette sont devenus les compagnons pour une race de filles. Aucun endroit n’est épargné, il suffit d’avoir de l’argent pour que l’accueil soit chaleureux avec tous les risques.  L’ambiance est toujours au top avec cette race de filles qui sont entre l’alcool et la cigarette en longueur de journée.

La culture islamique est balayée d’un revers. On se pose même la question de savoir si l’autorité parentale existe encore dans notre pays. Ces filles ne sont même pas capables de te préparer du riz sans que le sel ne dépasse. Où sont passés nos lois qui réglementent  les débits de boissons, la fabrication de l’alcool et la fabrication de la bière ? Or maintenant, nous constatons que rien n’est réglementé. On laisse tout faire. La présence de ces charmantes demoiselles de nuit arrange tellement les promoteurs des bars qui s’en sortent d’affaire.
 
Destin GNIMADI

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