La question que nous nous posons est de savoir si ce phénomène qui prend de l’ampleur sous nos cieux est un droit ou cela fait partie de la promotion de la femme. D’une manière moins dramatique, on cherche aussi la plaisir charnel, revendiqué comme un droit. «Je m’explose. A qui veut l’entendre. Pourquoi pas ? On a le droit de choisir un homme» ; « Mon gars est un homme en chair et en os mais, il est nul au lit…alors je…», nous avouent certaines jeunes. Les raisons ne manquent pas pour aller prendre ailleurs. Bref, elles veulent se conduire comme les hommes. Amusons nous un peu pour poser la question à une femme pourquoi elle flirte avec l’homme d’autrui, on s’entend répondre par des propos de genre : «Il est beau et en forme». Voilà qui est bien dit et c’est souvent vrai. Ecoutez, regardez autour de vous : les confidences que se font les femmes entre elles dans les bureaux ou sur nos artères. La cause est entendue ! Elle se résume en une phrase : le phénomène n’est plus un sujet tabou.
La jeunesse et le mois béni du Ramadan
Des pratiques malsaines !
Tout a changé de nos jours. Nous sommes en mesure de nous interroger sur la déviation de cette jeunesse impolie au carré en cette période du mois du Ramadan. Parmi les fléaux qui frappent notre pays, figure l’asservissement qui la ruine. Le retour des décibels de la bière et de la chaire fraîche n’ont consacré qu’une semaine seulement au Dieu le Tout-Puissant et ont repris dans les différents coins de la ville.
Les trois vices dont cette jeunesse en panne de repères a le secret, sont l’alcool, la cigarette et la femme. L’accès de l’alcool est tellement facile dans notre pays et à des prix défiant toute concurrence. A travers nos villes, la tolérance culturelle et sociale de l’alcoolisme féminin augmente. Allons-nous arrêter cette comédie sous nos cieux. ? Le phénomène ne touche évidemment pas tous les jeunes et pas tous de la même façon. Mais, il est suffisamment important pour inquiéter la jeunesse malienne. Boire de l’alcool pour s’évader. La pratique se généralise jusque parmi les jeunes garçons et les jeunes filles. Dans aucune société au monde, même les sociétés les plus libertines, l’alcool, le sexe et la drogue ne sont traités avec une telle légèreté.
Destin GNIMADI
