Vue de Destin : Cimetière de Lafiabougou : Un peu de respect pour les morts

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Une véritable foire aux  tas d’ordures s’est installée du côté extrême du cimetière de Lafiabougou. Ce fait doit nous interpeller tous et chacun. L’on est en mesure de se poser des questions si nous avons du respect pour les morts dans notre pays. Le spectacle est choquant, car les morts se retournent chaque jour dans leur tombe. Pourquoi tant de haine  et de méchanceté envers ces hommes et femmes pour qui nous avons pleuré et imploré Dieu qu’il les accueille dans son paradis ? Comment peut-on comprendre que ces frères et sœurs qui nous ont quittés ne puissent plus se reposer en paix ? Les gestionnaires de ce lieu de repos éternel doivent savoir qu’il n’est jamais trop tard pour rectifier le tir.

 Administration au Mali
La saga dépensière comme credo

Le gaspillage, pensions-nous, n’est qu’un vice de riche, une attitude d’enfants gâtés. A l’évidence, nous nous sommes trompés. Il n’y a pire gaspilleur que le sous-développé. Pourquoi les agents de l’administration n’ont-ils pas le réflexe d’éteindre les lampes ou de couper les climatiseurs, les robinets le soir venu, au moment de rentrer chez eux ? Dès lors qu’on est convaincu que l’Administration n’est pas la maison de son père et de sa mère, on estime qu’on peut s’autoriser de laisser tourner le compteur tout le temps. L’Etat paiera. Même comportement avec les véhicules de l’Administration. On les affecte à toutes les courses, surtout à celles qui n’ont rien avoir activités du service. Avec le véhicule du service, il faut amener Madame au marché, déposer les enfants à l’école, assurer les sorties de enfants, les mariages, les baptêmes, les funérailles… Cette saga dépensière est au compte de la vache laitière qu’est l’Etat. Il paie et paiera tout jusqu’aux dépenses des maîtresses des boss et…

 Enjeux électoraux
Attention aux dérives

Un enjeu se définit comme ce que l’on peut gagner ou ce que l’on peut perdre dans une compétition, dans une entreprise. S’il en est ainsi, est énorme ce qui est à gagner ou ce qui est à perdre, par les uns et par les autres, au terme d’un scrutin présidentiel, tel que celui qui occupe actuellement les Maliens. C’est en cherchant à en prendre l’exacte mesure que l’on saisit la rage des uns et des autres à vouloir rafler la mise, à vouloir gagner. Malheureusement et bien souvent, à vouloir gagner à tout prix et à n’importe quel prix. L’enjeu, dans ce cas, transcende les acteurs. Lesquels sortent du jeu électoral pour se placer sur un terrain qui met gravement en danger, au-delà de leurs personnes, tout un pays. Il est donc impératif que nos hommes politiques se ressaisissent et se maîtrisent en cette veille des élections générales pour ne pas embraser notre peuple. Halte à la politique politicienne !

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