La culture du faux s’est érigée dans notre pays depuis quelques années. Les rapports tombent comme des galettes et la remise se fait à travers des cérémonies où tout un chacun y trouve son compte. Chaque année, des milliards de nos francs sont volés. Et dans un français simple : qui ne dit rien consent.
Ce jeu avec quelques fonctionnaires de la place nous envahit et tend à s’imposer comme ce que nous avons de mieux à partager parce que nous ne savons plus que sacrifier à de faux dieux. Lesquels ont fini par nous éloigner du vrai Dieu. Tout comme ils ont affaire à ceux qui, par des faux en écritures, accomplissent l’exploit de faire évaporer des millions, voire des milliards de nos francs par les labyrinthes de la prévarication et de la corruption. Et ces graves manquements au devoir de leur charge, de nombre de nos cadres, plongent nos administrations et nos entreprises dans un climat de faux permanent. Cela contraste fort avec l’apparence d’honorabilité et de respectabilité dont on cherche à s’entourer en ces milieux. Nous entrons dans l’engrenage de l’argent à tout prix et à n’importe quel prix contre toutes nos valeurs humaines, dès lors que, pour de l’argent, nous sommes prêts à trahir nos idéaux, à marcher sur nos valeurs. Nous sommes dans un pays où le fonctionnaire peut monter sur un arbre sans passer par les troncs.
Lutte contre les médicaments de la rue
Un bouillon de culture du faux
Le système mérite une explication. Un ministre qui a des maux de ventre peut se permettre de prendre son vol tout peinard pour se faire soigner. La femme du Chef de cabinet qui a une simple diarrhée peut se rendre à l’extérieur pour trouver une solution à sa maladie. Restons dans cet optimisme, mais sans illusion. Nous n’en aurons pas encore fini avec les faux médicaments que nous devons déjà nous préparer à livrer bataille contre d’autres faux ceci, d’autres faux cela. C’est le cycle infernal d’un travail à