Séance tenante, et d’entrée de jeu, aléa jacta est (le sort en est jeté) disent les prédicateurs les plus avisés et les plus inquiets qui ne se recrutent pas dans le lot des faux devins. Ils ont averti que 2012 ne sera pas du tout aisée à vivre année pacifique et stable par endroit. Je désire donc commencer cet énième éditorial de tapis rouge de tous les mercredis dans votre hebdomadaire favori, l’Express de Bamako, avec les meilleurs vœux les plus ardents et vifs souhaits de la rédaction. Pour que vous vous mettiez dans le bain, chers lecteurs, lectrices, en ce début d’année. Et que nous allions ensemble, en toute transparence à la découverte de notre profession de journaliste. Et vous montrer comment ce n’est guère facile.
Mais, il y a un problème urgent à traiter auparavant et dont l’urgence dicte la nécessité de croire que le….a besoin de secours, de réconfort et de soutien moral présentement. Et qui se prédestine actuellement en premier à son chevet de «physiquement diminué», malgré sa carrure de militaire costaud ? Les vœux de nouvel an n’ayant d’ailleurs servi à rien, il se trouve en ce moment très malade. Entre vie et trépas aurait-on pu dire, si l’on avait été Bissau Guinéen, en deuil officiel de sept jours, suite au rappel à Dieu de leur Chef d’Etat, Bakaye Malan Sagna, et qui avait échappé à un coup d’Etat échoué et dont les auteurs courent toujours pour la plupart. Tel n’est pas le cas au Mali. Mais qui sait ?
Si ATT n’avait pas été militaire, ou s’il avait été un blanc, fragile du cœur et soumis aux tumeurs cancérigènes et à l’infarctus cardiaque, on n’aurait pas été si tranquille que cela que l’on ne l’est en ce moment dans le pays, certains occupés à leur course marathon vers l’échéance de l’élection présidentielle d’Avril 2012. Sans que la campagne n’est officiellement débutée. Chose que la CENI a rappelé en tançant vertement contre les hommes politiques. Sans qu’ils n’aient daigné entendre raison.
Cela est si étonnant qu’aucun journal n’a eu le temps de s’en préoccuper pour la Nation, a fortiori de modérer leurs propos et ardeurs pour le goût du lucre et du luxe qu’offrent tout pouvoir (judiciaire, législatif ou présidentiel et communal). Non ! Att n’est donc pas malade, qu’à ce point, l’on ne se posât même pas la question Faut-il en parler ouvertement ou faut rester discret sur le sujet ? Cela dépend de l’appréciation de chacun et de chacune, patriote sincère et électeur soucieux de la tournure que peuvent avoir à tendre à prendre, les évènements futurs.
Ce que n’est pas le métier de journaliste, que de ne pas vérifier une source informative, pour ne pas se laisser induire en erreur. Et pourtant, il est si vrai qu’il le reste, le bruit qui court que l’Internationale Socialiste va se retrouver à Bamako, ce week-end, le temps d’assister à la convention d’investiture de son Excellence El Hajj Ibrahim Boubacar Kéïta, choix indiqué de son parti et qui a bien voulu répondre à l’’appel de maliens et de maliennes, pour restaurer l’autorité de l’Etat et remettre l’Etat de Droit dans ses droits régaliens les plus légaux qui soient.
La mission est noble et l’homme a la carrure du bon Manika, pour être à la hauteur. C’est pour cette raison que son frère Ousmane Tanor Dieng, candidat socialiste investi le 4 janvier dernier, en tant que 1er secrétaire du parti socialiste au Sénégal et de la sous région viendront se joindre à lui et lui rappeler la fierté qu’il incarne et l’espoir qu’il suscite pour tout un peuple, à toute une Histoire de toute une Nation.
Des Maliens, sujets du Roi Mandingue, bien avant nous, contemporains de ce 21 ème siècle, dans l’être du troisième millénaire Candidat comme eux, IBK est roi chez lui qui ne demande que le plébiscite populaire qui de grands rois prédestinés, devenir de grands rois couronnés de succès. Un chaud week-end où il sera bon de rappeler la devise célèbre de Winston Churchill au début de la guerre mondiale de 39-45, pendant que le monde connaissait les mêmes affres que les prédicateurs nous ont annoncées et que l’on vit présentement en Syrie, en carnage et ailleurs en morts de pogrom comme au Nigéria : Du sang, des larmes et de la sueur ! Au nom du code de l’honneur violé : le mois de Ramadan violé d’alors.
Les innocentes personnes enlevées, torturées et dont le corps disparaît au Nord du pays sans suite à donner. Les tueries sommaires actuelles pour une simple prise/possession d’une moto Jakarta qui n’en vaut pas la peine etc. Tous ces faits, au propre comme au figuré, donne raison à un homme qui sait ce qui l’attend, pour s’acquitter noblement de sa part de zakat noble (aumône légale, 4ème pilier de l’Islam) et de se détourner noblement de toutes choses frivoles en bon croyant.
Pour revenir à ATT («lorsqu’un membre de la communauté souffre, toute la communauté souffre», hadith célèbre du Prophète Mahomed, SAW, Psbl), prompt rétablissement à lui d’abord, si nos sources renseignés demeurent sûres et fiables. Ensuite toutes nos condoléances au peuple, bissau guinéen, qui vient de perdre un sage président.
Enfin, qu’on nous laisse le soin de bien poser la question : le président ATT, tel qu’il apparaît à la télé numérique, a t-il la même énergie dont il sait faire débauche en tout temps, tout moment, pendant que le résultat de tant d’effort ne peut-être que la fatigue actuelle qu’il accuse réelle faiblesse ? Information non vérifiable pour le moment, vu les obstacles, nombreux, à l’accès à l‘information.
Le prix à payer pour tout bon informateur, journaliste d’investigation qui oublierait que le Président de l’Assemblée Nationale Diouncounda Traoré n’est pas n’importe qui dans ce pays ? Raison pour laquelle, il doit se trouver au chevet d’ATT, au nom du secret d’Etat à la petite Affaire d’Etat (secret de polichinelle), et qui nous reste mystère d’Etat et secret-défense. Oui ou non Att a besoin de tous les Maliens pour bien terminer un mandat à mi-étape de sa fin (en juin 2012) et malmenée par tous ? Aveuglément !
Anormalement ! Obstinément ! Égoïstement ! Illogiquement ! Et de façon irrationnelle, considérées attitudes de gens aigris (mécontents), à l’esprit borné (anti- constitutionnalistes) qui ne pensent qu’à eux-mêmes d’abord, pour réussir en politique, avant tout intérêt général à exaucer «DEMANDES SOCIALES» à satisfaire nationalement et localement.
Les Maliens ont faim, ne boivent pas du tout de toute la journée, passent moins de temps en repos, au sommeil et s’énervent de jour en jour, en se faisant violence en eux-mêmes contre la violence qui veut poindre et qui s’agite à l’intérieur de biens de cœurs de maliens, atteint ou indemne de toute contamination à morsure canine.
En ces temps où l’on tue son chien, en l’accusant de la rage. Vive donc l’Internationale Socialiste, qui n’a pas changé la donne de la chaîne humaine de solidarité, pour atténuer les fortes inquiétudes que nous réserve ici l’année 2012. An de grâce s’il en est, avec les 100 ans de l’African National Congress (ANC), célébrés ce dimanche 8 janvier à Bloemfontein.
Khaly-Moustapha LEYE