Par convention, il est de coutume d’invoquer la Clémence du Tout Miséricordieux pour toutes choses que nous désirons dans nos cœurs et sollicitons d’auprès de LUI (HOUWA). Le Dieu (Lahi), l’Unique (Ahad) et l’Un (Wahid), le Vivant (Hayyoun) et l’Eternel (Yâ Bâqqui).
Qu’on ne Lui demande rien parce qu’on n’en a aucun besoin dans l’immédiat se comprend aisément. Mêmes pauvres, démunis, affamés, besogneux, l’homme reste naturellement ingrat. Le Seigneur demande de l’Invoquer pour mille choses dont Il reste le Seul Pourvoyeur Absolu (Ar Razak) et Donateur Suprême (Al Wahab). Ne serait-ce que parce qu’Il nous dit dans la Thora qu’Il a enseigné à Moïse (Nabbilaï Moussa) et qui l’ancien Testament ou la Bible : «Frappez, Je vous Ouvre ! Appelez, Je vous Réponds ! Demandez, Je vous Donne !». Ou encore ceci, révélé au prophète Mahomed (Psbl) : «Et dis à Mes serviteurs, que voici, Je Suis Proche et que Je Réponds favorablement à l’appel de qui appelle, quand il appelle, ce pour quoi il appelle et avec quoi il appelle d’où il appelle. Peut-être répondront-ils à Mon Appel et qu’ils seront reconnaissants ?» (Sourate 2, la Génisse, Bakara, verset 186, in Le Saint Coran, traduction française). Que Dieu nous pardonne nos erreurs de langages et nos fautes de pensées, s’il arrivait qu’on se soit trompé en voulant bien faire. Inchallah !
Aux temps forts de la prière, même Notre Créateur hésite à nous satisfaire, à nous donner avec les deux mains pleines de leur pleine mesure ; à nous faire confiance même, et à nous réattribuer nos pouvoirs les plus naturels qui soient et qui étaient ses Faveurs et ses Bienfaits envers nous, enfants d’Adam, le premier Homme primordial créé par Lui, le Créateur Bienfaiteur de sa compagne, la femme primitive Ève. Le bon vieux temps de la félicité dans l’Empyrée, le Royaume du Séjour des délices dans les étages du paradis où coulent les sources des ruisseaux du jardin d’Eden (Aljana Firdawssi). Un lieu bien agréable certes et différent, sinon diamétralement opposé à la fournaise (Jahamana) des braises ardentes du feu (sakar) de la géhenne (djahim) au fond de l’abîme (mauvaise destination). Comme le vrai se distingue aisément du faux clamé haut et fort sans raison, ni jugeote, parce qu’il est le faux, donc destiné à disparaître, car n’ayant aucun prix d’honneur, si ce n’est d’avoir été rattrapé, et anéanti tissu de mensonge. Que reste t-il à dire à nous autres, après ce prêche, qui vient, à la faveur des deux fêtes de la célébration de la naissance et du baptême du prophète des musulmans, couronné le dernier messager envoyé à l’Humanité comme révélation de la miséricorde d’Allah envers les humains, Sa préférence d’entre toutes Ses créatures ?
Quand on sait dire comme l’adage qui dit «mieux vaut prévenir que guérir», on aurait tôt fait de dire alors, depuis avril 2006 (avant-veille de l’éclatement de la rébellion de l’Alliance du 23 mai), lors du fameux Maouloud organisé à Tombouctou par feu Kadhafi et ses acolytes, dont ATT et Wade, qui a bien fini par le trahir et se refuse à suivre ses traces ou celles de Nelson Mandela, face à son peuple en détresse et le pays au bord du chaos, que, «qui veut la paix, prépare la guerre». Tout simplement ! Car «à la guerre comme à la guerre», non seulement se dit, mais aussi, «qui veut la fin se donne les moyens de sa politique». Puisque la fin justifie les moyens à utiliser et l’intention vaut l’acte d’ingérence dans une affaire d’injustice ou de défense d’une valeur non périmée comme la conservation de l’intégrité d’un territoire comme le nord septentrional malien dite région de l’Azawad, sans jamais être parvenu à devenir cette contrée nouvellement indépendante (voir Tapis Rouge dans l’Express de Bamako n°27 du 26 janvier au 1er février 2012, dernière parution en date : Indépendances réclamées interdites). La famine n’est pas le fait de Dieu Seul, si l’on intègre le déboisement et la déforestation d’opérés sur l’environnement bio dégradable au fragile écosystème. Avant la sécheresse elle-même et la rareté de pluies (déficit pluviométrique). La guerre et l’attaque armée par surprise non plus, ne se prévoient plus quand on a été surpris une fois, puis deux fois et trois fois. L’éviter ne dépend pas de Dieu, Dieu de la guerre qui S’y Opposerait à Lui Seul de Lui-Même ! L’éviter c’est ne pas l’éviter, en prenant la fuite face à ses assaillants, étant dans son bon droit, sur le chemin droit qui est le sentier du salut et la voie d’excellence de la vérité, toute entière appartient qu’à Lui (DIEU). Car combien de fois une troupe moins nombreuse et moins dotée a eu le dessus sur une armée entière, par la grâce de la main secourable ?
Seul Dieu pourra alors arbitrer valablement et trancher judicieusement, en délibérant au sujet de nos divergences, qui n’ont qu’assez trop duré, depuis l’aube de notre indépendance, concédée avant celle de l’Algérie, qui était aussi appelée «Algérie Française», comme nous, dans le «Soudan Français». Afin de nous prémunir et de nous préserver au mieux de nos intérêts respectifs face à nos agressions mutuelles mortelles et nos violences perpétrées à l’aune de la loi du Talion que se doit de respecter et d’observer obligatoirement ou facultativement tout bon croyant. Chrétiens comme juifs, musulmans et libres penseurs. Pas les infidèles et les mécréants qui périront comme ils ont cruellement agi. Si Dieu Le Veut bien. Prions ! Et n’oublions pas d’évoquer le pardon à nos ennemis d’un jour, d’un soir : le meilleur cadeau pour soi même. Car Dieu Est Juge Arbitre (yâ Haham) et Juge Suprême (Yâ Hâqqam). Le Savantissime Omniscient, Omniprésent, omnipotent de la Préscience absolue et cachée (Alim, Khabirou, Bassirou, Moussawirou), le Sage et Puissant (Akim, Aziz). Là est la vérité qui permet de dire que nul n’a le droit d’accuser Dieu en L’Indexant du doigt qui doit être soulevé, dédié et consacré uniquement qu’à Lui, en tant que Souverain des deux Occidents (les Couchants) et des deux Orients (les levants). Il ne faut s’en prendre qu’à nous-mêmes, qu’à soi-même ; dès lors que Dieu Est notre conscience, qui elle ne nous empêche jamais de commettre un péché, mais seulement, elle nous empêche d’en jouir en paix. Selon James, le Philosophe Anglais. L’Homme qui existe (Homo Ecce Est) est au dessus de tout ce que nous lui attribuons, si vous saviez chers humains ! Gloire à Lui et Pureté soit à Lui qui choisit et il ne nous a jamais appartenu de choisir. Il Choisit et crée ce qu’Il veut ! Paix à leurs âmes, nos braves soldats, morts pour la patrie, tombés sur le champ d’honneur. Et merci à tous ceux qui s’évertuent à soutenir, à assister, à aider notre vaillante Armée Nationale. Courage ! I’N’I !
Pour rappel, «ni i teri ma sé ka ciyen fo iyé, i jugu san, a ka ciyen fo iyé». Si ton ami ne te dit pas la vérité, achète à prix d’or ton ennemi pour qu’il te dise la vérité. Leçon à la grande muette et à aux braves femmes de soldats qu’ATT a reçu malgré lui-même, avec force ton de piaillements et tintamarres dans la rue : un jeudi bien noir ce jeudi 2 février 2012 dans les rues de Bamako comme dans 2 ou 3 régions. Rappelant bizarrement le 26 mars et son fameux vendredi noir. Que Dieu sauve le Mali et les élections en même temps. Amen ! Le Mali est une terre de vieille histoire qui n’a eu de mal avec personne. Est-ce clair ?»
La rédaction