Tapis rouge :«Indépendances réclamées interdites»

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Avis à tous les lecteurs du journal «L’Express de Bamako» ! C’est officiel ! Le projet de Code des personnes et de la famille, passé en seconde lecture à l’Assemblée Nationale, puis relu, discuté, amendé et adopté le 3 décembre 2011 par nos députés (à la mémoire courte de penser que les mères de familles approuveront leur texte définitif dans sa mouture actuelle, après l’opposition radicale qu’elles ont su apposer à la réforme par la pédagogie convergente pour leurs rejetons, jeunes pousses et élèves.

Refermons la parenthèse), a été vite promulgué cette fois-ci, par Son Excellence Monsieur le Président de la République : ATT. Après le premier délai normal, passé du 2 septembre 2011. C’était la semaine dernière, au sortir du Conseil des Ministres de Mercredi. Le même Conseil des Ministres qui a eu en même temps à homologuer officiellement, la date promulguée des prochaines élections présidentielles du 1er et du 2nd tour, d’avril-mai 2012.

C’est ainsi, là, le seul document officiel au bas duquel, la signature du Général Amadou Toumani Touré figurera à jamais et pour toujours, s’il en est. Mais pas la nouvelle Constitution de la IVème République du Mali, qui sera soumise à approbation générale par Referendum le 29 avril prochain, aux électeurs Maliens et leurs candidats éligibles actuels postulants au fauteuil présidentiel du Palais de Koulouba. Ce ne sera donc que le 8 juin 2012, date limite d’abandonner le fauteuil présidentiel, qu’il pourrait, à la rigueur, avoir à cosigner par parrainage, la Nouvelle Constitution à faire entrer en vigueur, si adoption par au moins 90% de voix favorables au projet proposé au vote en «OUI», il y aura.

Prions et espérons que le consensus qui lui a été si coutumier triomphera en définitive au nom de l’intérêt supérieur de la Nation (paix, sécurité et développement humain durable et solidaire).

Pour le moment, on est loin de ce jour et de cette possibilité. On n’en est pas là, chers lecteurs !

A l’heure où nous mettions sous presse, la semaine dernière, en jour de bouclage, nous apprenions l’information qui tournait en boucle et selon laquelle, une attaque subite des forces rebelles touarègues coalisées avait eu lieu au camp militaire de Ménaka, près de Gao. Ainsi, à 72 heures de la célébration du 51ème anniversaire de l’Armée du Mali, le MNLA (Mouvement Nationale de Lutte pour l’Azaouad) fait à nouveau parlé de lui, bien après Bahanga et Ag Rhissa.

En frappant fort cette fois ci, sur trois camps militaires, de Tessalit à Aguel Hoc, N’Tilit et Tessit,  en passant par Ménaka. Nos troupes auraient vite riposté, pour récupérer les deux caps de Ménaka, en subissant des pertes en vie humaine (une dizaine de morts, apprend t-on de sources sûres, dont un certain Colonel Assalat Ag Abi) et en matériels. Autant ou moins, dans un camp comme dans l’autre, ce n’est guère important de disputailler sur les chiffres en bon polémiquant. Peu importe ! L’information militaire étant ce qu’elle est en temps de guerre, est de la même valeur qu’elle, le souci permanent et quotidien de l’intégrité du territoire national. Entité géographique ni fractionnable, ni cessible par intérêt, au-delà des dunes d’Intallack, d’une seule aire de ses parties prédéfinies internationalement «Frontières» par des Lois et Conventions ratifiées traités.

Pas de négociation entre les bandits armés, sans foi ni loi, ni islam, partisans déserteurs de l’armée malienne (tel que le célébrissime colonel Ba Moussa) et recruteurs des mercenaires, revenants de la Libye, et anciens proches loyalistes du Colonel Mouammar Kadhafi, en face de nos vaillants militaires de l’Armée, dont les Colonels et Colonels Majors El Hajj Gamou, commandant de la région militaire de Kidal, Didier Dakouo, commandant du camp de Ménaka, et le donné pour blessé, valeureux militaire : Ould Meydou, commandant la région militaire de Mopti. Un colonel serein, apparu à la télé aux côtés du Général Gabriel Poudiougou, sur le terrain également avec tout l’état major militaire, pour contredire l’information complaisante et biaisée de son transfert à l’hôpital de Gao. Foutaise !

Actuellement dans le rétroviseur du Colonel Mohamed Ould Abdel Aziz, Chef de l’Etat mauritanien, ennemi public N°1 d’AQMI dit-on. C’est à y croire ou ne pas y croire

Cela est célèbre que tout autant qu’aussi, la vie des personnes et la sécurité de leurs êtres chers, de leurs biens et d leurs demeures est chose célèbre. Ce qui n’est pas lâcheté à réaffirmer tout cru, cela.

Raison pour laquelle il faudrait faire admettre la nécessité d’avoir un autre point de vue diplomatique, à tous nos gouvernants et tous ces bons et mauvais fonctionnaires, bons à rien avec rien de bien nouveau sous les cocotiers pour nous, leurs populations civiles et payés à ne rien faire par les contribuables Cedeao et Uemoa que nous sommes, libres d’êtres leurs victimes dans la lutte contre les drogues et les tracasseries interurbaines des parcours et voies empruntées, dans le cadre de la liberté de circulation des biens et des personnes.

Pendant que les bandits et les mercenaires, les déserteurs et les pros Azawad, familiers de l’administration malienne, courent toujours et s’enfuient avec beaucoup de biens et d’informations de nous, sur nous. Un point de vue qui dit que : si immixtion sur le territoire national il y a, il est alors interdit à toute portion de la population de réclamer l’indépendance d’une seule partie du territoire national.

Au nom de la solidarité militaire international, de la coopération sous-régionale, du respect des frontières héritées de la décolonisation et de leur intangibilité reconnue par toutes les Nations souveraines ayant intégrer l’Assemblée Générale des Nations Unies. Sauf l’Etat Palestinien présentement. Pas un autre Etat islamique sous contrôle d’AQMI et d’Iyad Ag Ali et Cheik Haoussa, ennemis publics numéros 1 des patriotes Maliens !

Pour rappel, qu’ils sachent que : «pour chacun d’entre nous, l’enjeu est le même : vivre ou mourir. Nous souhaitons tous vivre, nous cherchons tous un monde où les hommes seraient libérés des fardeaux de l’ignorance, de la pauvreté, de la faim et de la maladie. Et si la catastrophe devait survenir, nous serions tous pressés d’échapper ç une pluie nucléaire mortelle. Les problèmes auxquels nous sommes confrontés, sont tous, à part égale, sans précédent. Ils n’ont pas de contrepartie dans l’expérience humaine. Les hommes cherchent des précédents et des solutions dans les pages de l’Histoire, mais il n’y en a aucun. Ceci est donc le défi suprême. Où allons-nous chercher notre survie ? Des réponses à des questions qui n’ont encore jamais été posées ? Nous devons tout d’abord nous tourner vers le Dieu Tout-Puissant qui a élevé l’Homme au dessus de nos semblables les animaux, qui l’a doté d’intelligence et de raison. Nous devons avoir foi en Lui, afin qu’Il ne nous abandonne pas ou qu’Il ne nous permette pas de détruire l’Humanité qu’Il a crée à son image». Discours de Sa majesté Impériale Haïlé Sélassié 1er, Empereur d’Éthiopie, Roi des rois, Premier des premiers et Seigneur des Seigneurs, c’était le 28 février 1968 à la tribune des Nations Unies, aux Etats Unis, Etat de Californie, San Francisco.

Votre serviteur, LEYE Khaly-Moustapha

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