Sans Tabou: partis politiques/ administration, un renouveau s’impose…

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Depuis les dernières élections générales de 2013, le cadre de concertation entre les partis politiques et le ministère de l’Administration territoriale semble avoir du plomb dans l’aile. Au regard du contexte socio-politique du moment et les enjeux, il urge redynamiser ou de recréer un nouveau cadre qui s’y à tous !

Pour cause, la plupart des questions discutées dans le cadre de cette rencontre aboutissent, le plus souvent, à un blocage. La dernière en date est la vive polémique qui enfle actuellement les débats autour de l’adoption du nouveau projet de loi électorale. Mais avant, on se rappelle aussi de l’échec de la tenue des élections communales et régionales de 2015 dont la date était convenue de commun accord entre les parties.

Aujourd’hui, le constat semble être partagé, tous acteurs du processus électoral, dont certains, ne s’en cachent plus pour dénoncer l’impasse qui prévaut au niveau de ce cadre de concertation qui est censé être un espace de dialogue politique entre le gouvernement et les partis.

Au cours d’une conférence de presse, samedi dernier, les partis politiques de l’opposition ont mis l’accent sur le dysfonctionnement de ce cadre de concertation entre le ministère Administration territoriale chargé de l’organisation matérielle et les présidents des partis politiques. Cette sortie l’opposition contre le cadre de concertation pose la vraie question de l’opportunité de ce cadre de concertations qui semble s’écarter de ses objectifs. Loin d’être une rengaine de l’opposition contre le régime, le constat, sinon, l’échec semble être partagé même par certains responsables de la majorité qui ont dénoncé le projet de loi à la suite de l’opposition. Un projet qui a pourtant été plusieurs fois à l’ordre du jour des réunions du cadre de concertations.

Alors la question que l’on se pose c’est savoir si le mode de représentativité des partis politiques est en cause ou si c’est ceux qui n’animent pas convenablement le cadre.

Autre illustration du dialogue de sourds entre l’administration territoriale et la classe politique, en septembre 2015, l’opposition et la majorité étaient toutes d’accord sur le report des élections du 25 octobre 2015, alors que cette date était arrêtée de commun accord entre ces acteurs.

Aujourd’hui, le changement de ministre au niveau de l’Administration territoriale apparait comme une opportunité revoir le contrat. Il s’agit de revoir principalement la nature et la manière de poser les problèmes à l’ordre du jour, mais aussi et surtout de la qualité des participants qui laissent souvent à désirer ces derniers temps.

Prévue pour être un cadre de haut niveau d’échanges entre la ministre de l’Administration et les premiers responsables des partis politiques, de plus en plus, l’on constate que les formations politiques se font représenter par des gens qui n’ont pas forcement pouvoir de décision. Dans ces conditions, il n’était pas rare, ces derniers temps, de voir les rencontres du cadre de concertation devenir, le plus souvent, une tribune d’invectives, de provocation, de règlement de compte au détriment des vrais débats de fond. Aujourd’hui, la pratique démocratique interpelle tous les acteurs, et principalement les partis politiques qui sont au début et à la fin de tout processus électoral.

Par Abdoulaye OUATTARA

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5 COMMENTAIRES

  1. Le mali est dirigé par les memes hommes politiques et leurs clans depuis l’indépendance jusqu’à nos jours sans resultat concret
    Ils ne que de détournement de fonds publics

  2. C’ est normal kil y” a de parti politique , ko mali et ds les autres pays en afrique on deviens politique pour piller le denier public quand on regarde on deviens president sans programme sans vision clair pour son pays mais avec le soutien des grands voleurs de la societé et des gens ki pensent ka leurs interets personnels donc je vois l ‘interet de cette loi . QUAND VOUS REGARDEZ par exemple tout s ces petits partis soutiennent le parti au pouvoir pour gagner de l’ argent sinon sest pourkoi d’ autres sinon pourkoi ses grands partis ne refusent leurs soutiens.

    • Ce sont tjours les memes opportunistes voleur irresponsable qui n’ont rien à faire de la souffrance des Malidens

  3. IL y a trop de Partis politiques au MALI. IL n’ y a pas autant d’idéologies. Les Partis politiques à base communautaires sont interdits par la Constitution du MALI. Mais ils existent de fait. IL y a même pire… les groupes armés ou ceux qu’on appelle des bandits armés, ont une connotation communautaires ou communautariste… Tout ça parce que chacun veut voir à la tête de l’ETAT, quelqu’un qui est issu de son Ethnie, de sa Communauté ou de son CLAN familial… ET on veut fonder une Nation avec un pareil état d’esprit.
    Cela résulte du Fait aussi que depuis l’indépendance du MALI, on constate que ce sont toujours les même qui se partagent le pouvoir et se succèdent au pouvoir politique au MALI. Qui s’octroient les places d’honneur dans tous les domaines ( une fois à toi, une fois à moi) … dans les Arts, dans la Culture, le sport, les représentations diplomatiques et consulaires, dans les décisions politiques, l’Armée et la haute Administration ETC…
    Cela fini par créer des impatiences, voir même des rebellions…. C’est dommage…!

  4. Le mali est dirigé depuis l’indépendance par les memes clans et leurs familles
    Il est temps que a changé

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