Sans Tabou: Oumar Mariko, pour ou contre la patrie

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Entre un mouvement armé qui malmène le pays depuis plusieurs années et la patrie mère, le président du parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (SADI), le Dr Oumar MARIKO, a fait son choix en faveur des rebelles séparatistes. Un choix tout de même qui laisse plus d’un Malien perplexe, surtout ceux qui vouent à ce responsable politique respect et considération pour ses prises de position généralement courageuses et patriotiques. Qu’est-ce qui motive aujourd’hui ce revirement spectaculaire du Dr MARIKO ?

L’évolution de la situation sécuritaire au nord de notre pays occupe, depuis la semaine dernière, le devant de l’actualité : de violents combats qui opposent la Coordination des mouvements armés (CMA) et la Plateforme ayant fait de nombreux morts. Face à ces violences, le patron du parti SADI viré à l’opposition radicale, depuis quelques mois, a sa lecture à lui seul qui diffère de celle de tous les Maliens et même de la communauté internationale. En attestent les différents communiqués de condamnation de ces violences.
Contre toute attente, le leader politique du parti Sadi, Oumar MARIKO, porte des gants pour défendre la CMA de cette violation tout s’en prenant au Gatia l’autre adversaire et au gouvernement comme à ses habitudes, depuis quelques mois.

Lorsque tout le monde admet que Ménaka a été attaquée et occupée vendredi dernier par la CMA, Oumar Mariko affirme le contraire : « Personne n’a pris la ville de Ménaka », répond-il à un journal de la place. Avant de poursuivre : « C’est l’armée malienne qui est sortie d’elle-même, peut-être, par peur. La Cma a organisé la chasse au Gatia. Tout ça, c’est la faute du pouvoir et l’armée n’a rien à voir dedans », vient de me dire Algabass depuis Kidal. Ils sont décidés d’en finir avec le Gatia… ».

Le Gatia supposé bénéficier du soutien de l’État est honni par le Dr MARIKO qui le considère comme une milice lancée par le gouvernement contre les Ifogas.

Le président du parti SADI verse dans des accusations aussi stériles que gratuites contre le gouvernement en guise de défense à ses protecteurs de la CMA, des accusations, qui sous d’autres cieux, lui valent des poursuites judiciaires.

« Le Général Gamou de l’armée malienne est engagé dans une milice appuyée par le matériel de l’armée nationale », confie-t-il à la presse. Ourmar MARIKO a-t-il les preuves de cette accusation ?
Dans ce combat, l’homme politique, populiste, doué dans la fuite en avant, le double jeu, se retrouve en porte-à-faux avec son peuple, fatigué d’une guerre fratricide qui ne finit pas. Notre peuple, s’il partage la souffrance de ses frères du nord et particulièrement de Kidal fragilisée par la nature, conteste de façon unanime sa méthode violente de revendiquer.

Pour Ourmar MARIKO, cette façon de défendre des rebelles contre un État légitime, sa propre patrie, participe à se faire une nouvelle virginité politique. L’accointance du Dr Oumar MARIKO avec la CMA, notamment le groupe Ançar-dine, n’est plus un secret pour personne. En tout cas, on sait qu’il est le seul homme politique à pouvoir mettre le pied dans la région de Kidal en pleine crise de 2012. Il est également le seul à pouvoir participer au forum de Kidal organisé par les Ifogas en 2016 où le drapeau du Mali avait été remplacé par celle de la chimérique « Azawad ». On comprend donc les intentions de cet homme politique qui se plait toujours dans les jeux troubles et la contre-offensive des autres.

Par Sikou BAH

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1 commentaire

  1. Mariko profite chaque fois de la crête des troubles au Mali pour organiser ses coups bas ou être proche de ceux qui sont mal intentionnés. Il est toujours partisan des troubles au Mali et il finira avec un jour. Il sait qu’il est grillé maintenant car Ras Bath lui ravit la vedette en populisme et il va avec le diable. Laissez ce gamin courir, la CMA finira par l’égorger un jour sur l’autel de la trahison. c’est dommage que même les fous cherchent le pouvoir au Mali. Il va falloir notifier dans notre constitution qu’une l’analyse certifiée soit appliquée sur des candidats à la présidence avant les élections pour ne pas être diriger par des tarés mentaux. O. Mariko est vraiment malade. il faut le conduire au cabano.
    Tu as interêt à t’effacer en douce sinon la politique t’effacera.

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