Sans Tabou: avancée de l’accord, silence bruyant de l’opposition

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Contre la loi nouvelle électorale: l’opposition va saisir la CEDEAO

Depuis la deuxième réunion ministérielle du Comité de suivi de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale, le 10 février dernier, les lignes commencent à bouger dans le sens de la paix et la réconciliation dans notre pays. Les patrouilles mixtes endeuillées par l’attentat meurtrier du camp du MOC à Gao ont pu démarrer et la mise en place des autorités intérimaires connait une des avancées avec celle de Kidal installée, depuis mardi. Malgré ces acquis, l’opposition pourtant prompte à la critique n’a daigné adresser un seul mot de félicitation.

L’opposition qui ne manque aucune occasion de mettre sur la place publique l’incapacité des pouvoirs publics, semble-t-elle aussi frappée d’ingratitude, tant elle est incapable de reconnaitre les efforts minimes soient-il d’un gouvernement au four et au moulin. Autrement dit, ses critiques dévient le cadre normal pour tomber dans l’égoïsme et l’égocentrisme. Les critiques étant faites pour perfection dans l’atteinte d’un objectif, celui qui critique doit aussi savoir être reconnaissant lorsqu’il y a lieu de le faire. Le contraire, c’est notre opposition qui critique pour le simple plaisir de dénigrer, pour porter atteinte à l’image du pourvoir auprès des populations, en vue de se faire une place au soleil.

Quelles critiques n’a-t-on pas entendues de cette opposition contre le pouvoir dès qu’il s’est agi d’un blocage dans la mise en œuvre de l’accord, dans la gouvernance du pays, d’une manière générale ? Manque d’équipements, déficit de formation, mauvaises conditions de travail des militaires, « germes de partition du pays », absence de dialogue…

S’il est bon de critiquer pour la bonne gestion du pays au grand bonheur de la population, cette opposition doit aussi être capable de reconnaitre les exploits du gouvernement dont l’œuvre, dans le contexte un pays qui sort de crise, est loin d’être aisée. Aussi, le fairplay démocratique voudrait-il que notre opposition, reconnaisse cette fois-ci, ne serait-ce que par un petit communiqué, le progrès réalisé ces derniers jours dans la mise en œuvre de l’accord de paix. Au contraire, cette l’opposition a opté de se murer dans un silence de cimetière.

Suite à de gros efforts de mobilisation et de dialogue de la médiation, des autorités nationales, un pas important vient d’être franchi pour un début de retour de l’autorité de l’Etat dans la partie nord du pays. Il s’agit de la mise en place des autorités intérimaires de Kidal et le démarrage des patrouilles mixtes à Gao.

Le démarrage des patrouilles mixtes et l’installation des autorités intérimaires sont une étape essentielle pour le processus de paix dans notre pays. La reconnaissance de cette avancée par l’opposition était essentielle pour conforter sa place d’opposition forte et constructive et redorer sa crédibilité auprès d’un peuple qui n’est plus dupe.

PAR MODIBO KONE

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12 COMMENTAIRES

  1. Se méfier tout de même que la France ne profite pas pour y instrumentaliser/formenter encore un de ses coup$ ba$…

  2. Mr le journaliste, vous allez trop vite en besogne et je vous comprends car vous affichez déjà votre position.
    De grâce, lorsque les uns et les autres critiques les actions de la majorité présidentielle, ce n’est pas parce qu’ils sont contre le mali. Au contraire, il veulent tous le bien du pays. Je ne suis ni du pouvoir ni de l’opposition mais je reconnait qu’il y a des avancées positives sur certains aspects du mandat d’IBK. Néanmoins il faut aussi admettre que tout n’est pas rose. Dans beaucoup d’aspects, il a pêché. Sur la situation de la mise en place des autorités intérimaires, on ne peut pour le moment se permettre de jauger la situation. Nous voudrons tous que les initiatives marchent, mais attendons de voir ce que cela donnera comme résultat avant d’accuser l’opposition de mauvaise foi.

  3. Nous ne sommes pas dupes. Nous savons que le journal Info-Matin soutient le régime incapable d’IBK!! D’ailleurs, son directeur est Sambi Touré, le secrétaire à la communication du RPM (parti au pouvoir).

  4. Depuis ses premières heures tout le monde était convaincu que l’opposition malienne aussi égoïste que irresponsable n’a jamais été sincère avec elle-même qu’à fortiori le peuple malien.
    Aussi, il est séant de comprendre que cette opposition n’a pas d’intérêt à ce que la crise finisse car leur souci n’est pas le Mali.

  5. Ce pauvre journaliste n’a rien compris de la réalité . On nous a mis dans un sillon qu’on suit bêtement sans réagir et lui il parle d’avancée. Ignorance quand tu nous tiens.

  6. Bonjour,
    Les problèmes ne sont pas encore TOUS résolus, soyons proactifs, MIEUX VAUT PRÉVENIR QUE GUÉRIR : S’ATTAQUER AUX CAUSES DE LA CRISE AU MALI ET A LA SOURCE DES INCOMPRÉHENSIONS ENTRE ACTEURS (SURTOUT SUR le choix des membres des AUTORITÉS INTÉRIMAIRES ET SUR L’INCLUSIVITÉ) ET RÉAGIR AVANT LES EFFETS INDUITS.

    EST-CE QUE LA RÉPARTITION DES PRÉSIDENCES DES RÉGIONS DU NORD DU MALI, initiée par la réunion, des chefs politico-militaires et des ministres, du 10 février 2017, entre les regroupements armés ou d’autodéfense, EST LA SOLUTION IDOINE POUR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES sachant que le protocole d’entente, entre parties Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, dit que les membres des autorités intérimaires doivent être issus de la société civile, des membres des services déconcentrés de l’État et des conseillers sortants ?

    Comme la convention subsidiaire (répartissait les membres des autorités intérimaires entre les parties Maliennes) qui avait générée des blocages et avait été rejetée au profit du protocole d’entente entre parties Maliennes sous la supervision de la médiation internationale, UNE TELLE RÉPARTITION des régions, entre regroupements armés et d’autodéfense, A ENGENDRÉ, comme je l’avais prévu à travers plusieurs lettres ouvertes et contributions, DES PROBLEMES ET DES BLOCAGES dans toutes les régions du nord du Mali même à Kidal.

    Face à la persistance de la menace terroriste ou djihadiste ou toute menace contre la République et la souveraineté nationale, il y a bien une réponse efficace : c’est constituer un FRONT UNI s’appuyant sur le dialogue ET la conférence d’entente nationale inclusive, s’engageant, avec franchise et sans complaisance, indépendamment des bords politiques, autour de l’accord de paix et dynamisant sa mise en œuvre stricte et franche.

    Comme dit l’accord de paix, le DIALOGUE doit être la base du règlement de tout différend ou tout conflit.

    Mais DIALOGUE ne signifie pas immobilisme, laxisme, il faut AGIR pour garantir la mise en œuvre, inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix.

    J’avais déjà écrit plusieurs lettres ouvertes et fait des appels dans ce sens à tous les acteurs.

    Il est temps d’AGIR EFFICACEMENT en impliquant TOUS les Maliens et TOUS LES ACTEURS à travers la mise en œuvre inclusive, stricte, franche et sans complaisance, de l’accord de paix et la conférence d’entente nationale inclusive.

    La conférence d’entente nationale est différente d’une concertation nationale par l’ampleur, la portée et la complexité de cette dernière et par le fait qu’elle n’a pas pour objectif de reconcevoir un autre accord de paix ni de choisir un Président de la République ni de créer une partition du pays ni une fédération ou confédération ou de rendre indépendante une partie du Mali.

    PROFITONS DE CETTE CONFÉRENCE D’ENTENTE NATIONALE POUR GARANTIR UNE INCLUSIVITÉ OPTIMALE ET POUR RECTIFIER L’EXCLUSION, SURTOUT DE LA SOCIETE CIVILE, OCCASIONNÉE PAR LES AUTORITÉS INTÉRIMAIRES DANS TOUTES LES RÉGIONS DU NORD.

    Un inventaire des problèmes, des besoins, des revendications, des solutions et des approches sera fait à partir des échanges approfondis entre Maliens et d’éventuels consensus établis, sur tout ce qui est relatif à la mise en œuvre de l’accord, en particulier, sur les Autorités Intérimaires, le MOC et le DDR.

    Cdlt
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
    E-mail : [email protected]
    TEL 78 73 14 61

  7. Certes des menaces persistent et aussi des inquiétudes y afférant mais le processus de paix, indéniablement, avance.
    Que les pessimistes et autres critiques virulents fassent des propositions de sortie de crise.

  8. Ah bon ! il y a avancée , rendez-vous alors à Kidal . Deux drapeaux (Azawad, Mali) cote à cote signifie avancée ? La fusion de 5 groupes armes sous le commandement d’Iyad Ag signifie avancée ? Iyad sait désormais qu’il a un territoire, une Armée , une population. C’est désormais la lutte pour l’indépendance qui est à l’ordre du jour. L’installation de FAGAGA comme Président du conseil régional de Kidal, consacre la naissance de la fameuse république de l’Azawad. Aucune avance monsieur Modibo KONE.

  9. ModibO Koné qui a écrit cet article est le prototype des journalistes de Infomatin qui s’est discrédité complètement avec son accointance avec ce pouvoir apatride et en panne d’idées. Toutes les grandes décision qui concernent le pays sont prises de l’extérieur par des forces étrangères sans consulter le peuple malien et vous voulez que l’opposition applaudisse à cet acte ignoble ?! Ne comptez pas sur nous !

  10. Quel crétin celui-là! Où est le succès dans l’installation d’autorités intérimaires qui n’auraient pas dû être dans notre pays. Mais, celui-là, il est con ou quoi? Il oublie perfidement le trou dans lequel cet incapable Président a fourré le Mali. Peut-être que ce Modibo Koné n’a pas lu le contenu des accords d’Alger. Son insouciant I.B.K a sacrifié le nord-Mali aux Azamerdiens. Ce qui à terme conduira inéluctablement à la partition du Mali. Et, il veut que l’opposition applaudisse ce crime de haute trahison d’un Président contre son propre pays, rien que pour assoir son pouvoir corrompu et morbide pour le pays? Modibo sait peut-être écrire, mais ne sait pas lire. Dans un très proche avenir, il ne pourra plus se rendre à Kidal sans visa, ou sera déclaré clandestin. Pense t-il ce Modibo, Ibekiste à souhait qu’il est plus patriote que les membres de l’opposition qui ont refusé de participer à la squelettisation de leur pays? C’est qu’ils ont refusé l’imposture, la lâcheté, la partition du Mali, sa dignité, son honneur que cet incompétent d’I.B.K a bradé au gré de ses intérêts personnels. Notre griot de journaliste ne sait même pas qu’il vient de se faire complice de la cession d’une partie de son pays par un homme indigne de confiance, traitre à sa patrie. Et, dire que c’est cet I.B.K qui voulait traduire son prédécesseur devant la haute cour pour trahison. A.T.T a été blanchi, mais lui s’est prendre en flagrant délit de bradage du territoire national, au vu et au su du Monde entier. Et Modibo appelle cela un acquis? Comme dit l’adage ” qui se ressemblent s’assemblent ” car I.B.K n’a que les journalistes qu’il mérite. Modibo aura certainement son A.V.C, quand il connaitra la suite du contenu des accords qu’ont signé son mentor et les rebello-djihadistes au détriment de ses compatriotes. Ce crétin d’I.B.K, peut-il aimer le Mali plus que les Zoumana Sacko, Tiéblen Dramé, Soumaïla Cissé, Modibo Sidibé, les Mariko et nous autres? Toutes les personnes précitées ont plus de dignité, d’honneur et le sens de la nation mieux que cet ignoble et détestable Président. Voici pourquoi l’opposition voulait les concertations nationales avant Alger, car ils connaissent les insuffisances de l’homme.

  11. Évitons de crier très vite à un quelconque succès. Il est plus sage d’apprecier aux résultats. Les maliens ont trop soufrent de cette crise et seuls des résultats positifs sur le terrain nous intéressent.

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