Le Maire de Ségou aurait-il vu juste en décidant de surseoir au contrat de location avec promesse de vente établi entre lui et l’opérateur économique Mamadou Coulibaly, du fait de la pression des jeunes du quartier qui dénonçaient l’acte de vente du monument des martyrs ?
En tout cas, les 300 mètres carrés de l’emprise du grand marché de Ségou jouxtant ce monument n’auront pas sitôt de locataire, surtout qu’au vu des dossiers officiels, le Maire Ousmane Simaga, n’a pas été aidé par ses services compétents (le maire chargé des questions économiques et financières surtout) qui ont voulu jouer sur une délibération générale du Conseil Municipal pour concrétiser un acte particulier (contrat de vente) qui ne fait aucunement allusion au dit délibéré. D’où, la prudence que l’édile de Ségou affiche dans cette poudrière en la mettant en stand by, en attendant de mettre la forme, et surtout la vigilance qui doit désormais être son credo pour ne plus faire passer certains dossiers de ses adjoints comme une lettre à la poste.
Mairie de Ségou (2) Angoulême pas du tout content
Au lendemain de la visite d’une délégation de ségoviens (Maire, conseillers, services techniques et société civile) dans la ville jumelle de France (Angoulême), voici un extrait d’un fameux courrier échangé entre responsables du jumelage à Angoulême : « Cela devient affligeant de s’adresser de la sorte à des élus pour quémander…..les courriers sont de plus en plus choquants … Visiblement, l’initiative est personnelle et ne doit pas être partagée avec d’autres élus de la Mairie ou avec leurs collaborateurs en charge des sujets…. ». En pièce jointe d’un certain nombre de demande, il semble que c’est la liste de matériel médical « quémandé » avec le cachet du Médecin-chef Issa Ben Zakour, daté du 28 Mars 2011, qui interloque nos amis d’Angoulême. Sur une liste d’une cinquantaine de matériels demandés avec leur quantité, on peut lire, tenez-vous bien : 2 tabourets, 1 mètre ruban, 1 réchaud à pétrole, 2 ciseaux, 1 porte-coton, 2 pinces disséquer, 3 seaux avec couvercle etc.….Toute chose qui a poussé ceux qui doivent faire un plaidoyer auprès des contribuables angoumoisins de s’interroger dans l’échange de leurs courriers : « Le Maire de Ségou ne doit-il pas s’assumer et se poser lui-même en partenaire qui décide, qui agit et qui répond ? »
OFFICE DU NIGER (1) : ADIEU L’IMMEUBLE JEAN MARIE CISSE
C’est véritablement un pied de nez qu’est lancé à la vraie fausse gestion de rigueur de l’ex PDG de l’Office du Niger. Qui n’a trouvé mieux que d’ouvrir une représentation de l’Office du Niger dans le quartier chic de Bamako qu’est l’ACI 2000 avec son corollaire de charges (employés, sociétés de gardiennage et de nettoyage, frais de loyer, d’électricité, d’eau, d’équipement et bien d’autres commodités) tandis qu’une Antenne reste ouverte pour l’entreprise à Faladié depuis des lustres. Le Ministre de tutelle et l’actuel PDG de l’Office du Niger ont convenu tout simplement, pour les besoins de la dite représentation, de faire loger l’Office du Niger dans 2 des nombreuses pièces (40 au total) du ministère qui vient de déménager à la Cité Administrative. De quoi faire gagner de l’économie à l’entreprise et de concrétiser la proximité de l’Office du Niger avec sa tutelle. On apprend aussi le départ pour une formation au peloton de Ntomikorobougou du garde corps de l’ex PDG de l’Office du Niger.
OFFICE DU NIGER (2) : QUI SERA LE DGA ?
Un mois après la nomination d’Amadou Boye Coulibaly, précédemment DGA, au poste de PDG de l’Office du Niger, on attend toujours qu’il nomme son adjoint et successeur. L’attente parait un peu plus longue pour la plupart des postulants à ce poste. Qui ne manquent plus d’ambition depuis qu’Abou Sow a crevé l’abcès de la promotion interne dans l’entreprise. Et à ce niveau aussi, le ministre de tutelle tient toujours à sa logique initiale, mieux il aurait opté, pour le pourvoi à ce poste, au cadre émérite le plus ancien de la boîte. Ce qui entre parfaitement dans la démarche aussi du PDG Amadou Boye Coulibaly. Au stade de nos informations, après un bon tamis, deux anciens DGA de l’Office du Niger émergeraient du lot. Si le premier traîne le handicap de décrocher de l’entreprise dans un bon trimestre, le second a toutes les chances pour le moment de rempiler une seconde fois. Le nommera-t-on que ce ne sera que justice pour un cadre dont les vertus professionnelles sont rarement prises à défaut ! Seulement, si son retour au poste se concrétisait, l’on lui demandera gentiment d’abandonner son côté « gloser » qui lui fait voir tout en noir chez les autres et qui annihile bien de ses qualités.
LE DG DU CERFITEX DE SEGOU SE FAIT ATTENDRE
Nommé au poste de Directeur Général du Centre de Recherche et de Formation en Industrie Textile (CERFITEX) depuis un bon bout de temps, Moumine Traoré, Vice Recteur de l’Université de Bamako n’a toujours pas pris bureau à Ségou. Justification toute trouvée par la rumeur qui dit qu’il a été nommé sans être avisé par Madame le Ministre !