Regime ATT : Les détracteurs ne démordent pas

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           Lorsque la passion ou la haine l’emporte sur la raison, il y a inéluctablement péril en la demeure. C’est à cette triste réalité que le pays est actuellement confronté. Tout est aujourd’hui mis en oeuvre pour discréditer le régime en place, avec de vaines tendances à caricaturer dans le pire des cas celui qui l’incarne, en l’occurrence, le Président de la République.

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                La haine des pourfendeurs et détracteurs d’ATT est telle qu’ils  n’hésitent pas à écorcher, au passage, l’image même du Mali. Pourtant, ni les ignobles pamphlets“ATTcratie”  et“Un para à Koulouba”, ni les propos orduriers de toutes natures lancés à son endroit lors de la campagne présidentielle d’avril dernier, n’ont suffi pour ternir l’image de  celui que les Maliens reconnaissent toujours comme le “héros du 26 mars 1991” 

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                La nouvelle trouvaille desdits détracteurs du régime consiste aujourd’hui à  manipuler l’opinion par des méthodes peu orthodoxes consistant à saper les propos et discours des hautes autorités. Ainsi, lors de la proclamation des résultats définitifs des législatives, les propos du président de la Cour constitutionnelle  représenteront, pour eux, une matière à fustiger et spéculer.

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                On se rappelle que Salif Kanouté avait proféré une véhémente accusation   contre les fraudes et achats de conscience qui ont émaillé les deux tours du scrutin législatif. Des pratiques qui, à ses yeux, n’honorent ni les Maliens, ni la démocratie malienne citée en exemple dans le monde. Cette sonnette d’alarme du juge constitutionnel avait un double objectif.

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                 D’abord, attirer l’attention des acteurs politiques sur une meilleure appréhension de la chose politique, avec tous ses enjeux. Et ces enjeux ne sauraient être légitimes et crédibles sans une formation politique à la base. Ensuite, lancer un pressant appel au peuple malien pour qu’il assume sa souveraineté.

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                S’il est vrai que les Institutions de la république sont l’émanation du peuple, il est autant vrai que quelque part, ces Institutions souffrent de complexe, de par les faibles taux de participation aux élections. Aussi, l’appel du président de la Cour des Sages visait un rééquilibrage de ces enjeux politiques régis, pour l’essentiel, par des élections libres et transparentes. Mais depuis juillet 2007, certains cadres politiques, omnibilés par le seul désir de nuire, continuent à en vouloir à Salif Kanouté et ses huit autres collèges,  grotesquement accusés d’être à la solde du pouvoir. De telles réactions plus subjectives qu’objectives font pourtant injure à l’indépendance desdites Institutions de la république.

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                En effet, n’est-il pas dangereux de spéculer sur une question aussi essentielle et sensible pour la vie de la nation -celle des élections-, tout simplement parce qu’on “n’aime pas la tête du Président de la république”? C’est aussi pour la même raison qu’on condamne le président de la Cour Constitutionnelle , et non pour avoir proclamé des résultats qui, selon les spéculateurs zélés, devraient… être annulés.

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                Et même si de nouvelles élections législatives étaient organisées, avec des résultats encore plus transparents et crédibles, les électeurs et la population ne manqueraient pas d’être encore abusés par ces mêmes détracteurs du régime qui en feront une autre aubaine pour se livrer à ce qu’ils savent faire le mieux : manipuler l’opinion nationale et internationale par la désinformation et l’intoxication.

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                 Les velléités destructrices nourries aujourd’hui par certains fils du pays -qui, apparemment, n’ont que faire de la patrie- ne cessent pourtant de remonter à la surface. Lors d’un séminaire-atelier regroupant les autorités, les partenaires techniques et financiers, et les acteurs impliqués dans l’organisation des élections, le Directeur national de l’Administration territoriale, avait, de bonne foi, voulu faire un diagnostic sans complaisance des travers qui handicapent le processus électoral au Mali.

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                Aussi s’était-il appesanti sur le préoccupant phénomène de fraude dans le processus électoral. IL n’en a pas fallu plus pour que certains politiciens criassent“haro sur le baudet”  en clamant qu’ en matière d’élection, la fraude n’est pas l’apanage des seuls Maliens. Et pourtant, il faudra bien un jour ausculter  cette réalité, même si la fraude en général, et cette fraude électorale en particulier, se passent un peu partout dans le monde.

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                 A l’opposé de ceux qui l’ont fustigé, et qui, à sa place, diront que“tout va bien”, que “le Mali est champion en matière de démocratie et d’élections”  , le Directeur national de l’Administration a au moins eu le courage et le mérite de s’exprimer dans un langage de vérité. Or, il est facile de panser une plaie déjà localisée. Aussi, son“aveu”  devient aujourd’hui une nécessité, car l’apprentissage de la démocratie requiert une constante remise en cause.

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                Aussi, le régime ATT cherche, non à“tirer la couverture à lui” -comme le prétendent ses délateurs-, mais plutôt à  instaurer un idéal de démocratie acceptable par les Maliens et l’opinion internationale. C’est donc un chantier de construction en cours qui, avec l’implication des populations, peut déboucher sur l’amélioration des conditions de vie et du bien-être de tous. Cela est d’autant vrai que Rome ne s’est pas construite en un seul jour, et qu’il a fallu des siècles pour construire les  pyramides d’Egypte.

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                Ainsi, au cours du premier mandat d’ATT, un consensus politique inédit a permis à toutes les couches socio-politiques maliennes de se retrouver et de coopérer. Et son second mandat tient à concrétiser les grands axes du PDES, avec  aussi l’appui de la classe politique décidée à l’accompagner.

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                Dire que le pouvoir n’a aucune légitimité -bien que le Président de la république ait été réélu avec plus de 70% des suffrages exprimés-, que l’Assemblée doit être dissoute parce que le président de la Cour constitutionnelle et le Directeur national de l’Administration territoriale ont reconnu qu’il y a eu fraudes lors des élections…, tout cela relève d’intentions malveillantes.

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                 Le rubicon à ne pas surtout franchir, c’est de confondre la personne du Président de la République avec la nation malienne, car nul ne doit s’insurger contre les intérêts du Mali. Certes, notre démocratie à ses tares et imperfections, mais le Mali se porterait mieux si ses enfants oeuvrent ensemble pour les parfaire, au lieu de tomber dans des considérations stériles et futiles.

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Adama S. DIALLO

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