Bamako est une ville sale et poussiéreuse. Certains diront que la cité des trois caïmans est la plus poussiéreuse de la sous-région. De plus en plus, Bamako est couverte de poussière, de fumées épaisses avec des eaux usées déversées partout. Ce phénomène s’explique, selon certains spécialistes par la densité démographique de la ville et l’inexistence des routes goudronnées dans de nombreux quartiers, l’agrandissement effrénée du parc automobiles et d’engins à deux roues.
Monsieur le ministre de l’Assainissement et de l’Environnement, l’assainissement à Bamako pose un problème. En milieu urbain, il doit tenir compte de l’implication des riverains, puisque, quand on veut assainir Bamako, il faut être strict sur certains aspects.
Monsieur le ministre, certains diront que le combat contre la poussière n’est pas de votre ressort. Mais puisqu’il s’agit de la protection de l’environnement, votre implication est une nécessité. De concert avec les départements ministériels impliqués, faites en sorte que nous ayons de l’air sain, faites en sorte que de nombreux bamakois, ne soient plus confondus à des travailleurs de carrières de banco rouge. Il y va de notre santé.
Monsieur le ministre, il y a quelque mois, vous avez lancé une grande campagne d’assainissement de Bamako, qui consistait à curer les drains en ville. Malheureusement, cette campagne a posé un problème social parce que les gens ont construits dans des endroits impropres à la construction, sans aucune autorisation préalable. Comment faire pour les déloger de là, Monsieur le ministre ? Avez-vous pris des dispositions ?
Comme vous le savez mieux que nous, la durée des routes surtout à Bamako, dépend de l’urbanisation qui a été faite.
La Rédaction