De tous les porteurs d’uniforme, ce sont les agents de la Police nationale qui côtoient le plus la population civile. Lors des patrouilles, ils exigent surtout la présentation de la carte d’identité nationale pour identification. A défaut de cette carte, certains acceptent l’identification à partir du permis de conduire ou du passeport. Quelle que soit la situation où les policiers ont à faire avec une personne civile, seule une carte pourra dire beaucoup sur l’identité de la personne. Qu’il s’agisse de l’accès à un bureau de cadres ou d’une quelconque manifestation, il est très difficile de pouvoir le faire sur la seule base de la présentation de la carte d’identité nationale.
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La semaine dernière, quand nous nous sommes rendus nuitamment au chevet d’un patient à l’hôpital Gabriel Touré, nous avons assisté à un véritable désordre dans l’accès au niveau de la porte ouest de l’Hôpital. Les parents de malades étaient obligés de se bousculer pour se frayer un passage. Les vigiles étaient dépassés, il fallait l’intervention de la police. C’est alors que d’autres policiers en civil se sont présentés cartes professionnelles en main pour entrer. Ce qui nous a poussé à présenter notre carte civile. Soudain, un policier, d’une voix autoritaire, nous explique que la carte d’identité civile ne représente pas grand-chose. Devant cette situation, nous étions obligés de présenter la carte de presse pour que l’accès nous soit autorisé.
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Il est regrettable de savoir que des porteurs d’uniforme, qui sont censés représenter l’Etat ne sachent pas le faire, soit par ignorance ou par goût de l’autorité.
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Abdoul Karim Maïga
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