Suite à la publication de soi-disant sondages qui seraient effectués à travers le pays, pour éviter de tomber dans un chaos post électoral, les électeurs maliens devraient faire énormément attention au même titre que le Président de la Transition et les membres du Gouvernement Django Sissoko. Il en est de même, pour les membres de la délégation générale aux élections (DGE) et leurs homologues de la commission nationale électorale indépendante (CENI). Car, au soir du 28 juillet 2013, en rapport avec la publication des résultats de l’élection présidentielle, nul doute qu’en cas de production du contraire de ces sondages dont la crédibilité est… cela pourrait nous conduire à des crises ou chaos d’après élection. Donc, il y a lieu que chacun d’entre nous fasse extrêmement attention, pour ne pas jeter de l’huile au feu avant…
En cette veille électorale, tous les moyens sembleraient être bons à utiliser pour rehausser la côte de popularité de son candidat. C’est pourquoi, depuis un certain temps, nous assistons à la publication dans différents supports de médias (objectifs ou partisans ?) de sondages sur les chances des potentiels candidats à l’élection présidentielle, dont le premier tour est prévu, pour le 28 juillet prochain. Sans pour autant dire mot sur la crédibilité de ces sondages, qui semblent convaincre une grande majorité des maliens, notamment de la base qui croit en tout ce que dit la presse ; il est plus que capital pour nous de faire énormément attention sur la véracité de ces sondages qui risqueraient de conduire le pays dans un chaos pos électoral sans précédent.
Le hic dans tout ce scénario, repose sur la façon dont ces sondages ont été effectués. Ils sont pour la plupart élaborés sans que la grande majorité des populations ne soient approchée. Face à ces soi-disant sondages, dont on ne sait comment, ils ont été réalisés ou effectués, il y a lieu pour nous tous de faire beaucoup attention, pour bien entendu, ne pas tomber dans des conflits post électoraux et éviter du coup, que des accrochages d’après élection, ne se produisent entre nous.
Car, le faite d’annoncer ou de publier de tels sondages, indiquant qu’un des candidats semblerait prendre le dessus sur les autres avant même que des élections ne se tiennent, l’on devrait comprendre, une seule chose, mais très importante : En matière d’élection, seuls les résultats sortis des urnes comptent. Personne ne peut gagner à l’avance une élection sans que celle-ci ne tienne.
Fort des (malheureux) cas précédents, tant en Afrique que dans le reste du monde, où nous avions vu que des candidats qui étaient donnés vainqueurs par les sondages, ont par la suite perdu les élections à la faveur des résultats sortis des urnes, alors dans ce cas, nous devrions faire très attention au Mali. En un mot, il faudra que chacun d’entre comprenne, que les résultats sortis des urnes, peuvent bel et bien être contraires aux sondages annoncés d’avant mach.
Dans cette situation, il nous faut faire beaucoup plus attention en annonçant ou en publiant des articles qui ne collent pas forcement avec les réalités de notre société. Faut-il confier, que face à tout ces scénarios toxiques, nul ne doute qu’il revient à chaque malien et à chaque malienne de pouvoir faire la part des choses et surtout de ne pas se laisser rouler dans la farine par des sondages qui sembleraient être téléguidés voir orchestrés par le ou les truchements de certaines personnes ayant affiché des positions bien connues…
Il est à noter que notre chère patrie, après tant de souffrances vécues ces derniers mois : rébellion, massacres de civils et de militaires par la rébellion, occupation anarchique des trois régions du nord par des groupes de terroristes, d’islamistes radicaux, de narcotrafiquants et d’autres individus sans vergogne, qu’il revient à chacun d’entre nous de travailler à faire en sorte que notre grand Mali ne replonge plus dans un autre chaos. Donc, c’est pour cette raison que les uns et les autres devraient travailler dans le seul but d’éviter à notre chère patrie de revivre d’autres crises, notamment : post électorales, tout en sachant bien que le plus souvent, les crises nées d’après élection, sont bien difficiles à gérer, que l’organisation des scrutins électoraux.
Le constat fait également ressortir en général que certaines réalités au Mali, ne devraient pas être prises à la légère. Le taux de participation aux élections a toujours bien faible au Mali. Aussi, il faudra que les uns et les autres parviennent à comprendre, que les foules humaines qui traînent derrière chaque candidat, ne sont pas forcement de potentiels électeurs. Parmi eux, les animateurs semblent plus nombreux que d’électeurs potentiels. Ce n’est en remplissant de monde un stade ou un autre espace public qui défini l’électorat.
Aussi, ce que chacun d’entre nous, devrait retenir, est que, les maliens dans leur grande majorité semblent connaître les sensibilités des différents candidats déclarés jusqu’ici. Alors, il faudra que les différents candidats en lice pour cette présidentielle comprennent, que le choix du futur président du Mali sera fait dans la plus grande transparence. Seulement, il va de soi que nous déplorions certains faits. Un constat fait ressortir que plusieurs candidats sont trompés à l’avance, puisque voyant leurs meetings pleins et se retrouver vaincus au sortir des urnes, ils demeurent peu de candidats qui parviennent à digérer leur défaite. Alors que si nous faisions allusion aux résultats sortis des urnes et publiés, ils sont : bel bien perdants. Voici certaines réalités électorales, qui devraient nous amener à éviter à l’avance, de créer du doute et du flou dans les têtes et dans les cœurs des électeurs.
Nous avions vu que les sondages mal effectués, ont conduit certains pays parmi lesquels des voisins à notre grand Mali, tombés dans des crises post électorales sans précédent. Donc évitons d’induire les paisibles citoyens dans des erreurs irréparables.
Si quelque part, il est dit que la presse a pour principales missions : d’informer, de former, de sensibiliser, d’éduquer ; de promouvoir la santé, la paix, la stabilité et la quiétude, tout en œuvrant à la cohésion sociale, il est aussi indiqué, que cette même presse, a pour missions supplémentaires, de mettre tout son poids dans la balance, afin d’éviter que les paisibles citoyens d’une nation soient tombés dans des conflits inutiles voir plongés dans des chaos sans précédent.
Pour ce faire, il faudrait que chacun d’entre nous mette dans sa tête, que seuls, les résultats sortis des urnes et publiés par les instances chargées d’organiser ces élections, compteront, et que personne ne doive et ne peut se considérer à l’avance vainqueur d’une élection. Que le Tout Puissant et Miséricordieux « Allah l’inégalable » assiste le Mali et les maliens à organiser cette élection dans la paix. Amen !!!
A bon entendeur salut !!!
Par Zhao Ahmed Amadou Bamba