Présidence de la transition: Qui pour diriger le Mali ?

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Les institutions de la transition se mettent progressivement en place avec la nomination du Premier ministre et des membres du gouvernement de transition. Mais à 26 jours de la fin de la transition intérimaire, le choix du président de la transition ne fait toujours pas l’unanimité entre les acteurs de la classe politique. Contrairement au vœu de certains agitateurs, le capitaine Sanogo ne pourra plus diriger cette transition. Les raisons.

 

Le président dela  Républiquepar intérim a été officiellement investi  dans ses fonctions pour diriger une transition constitutionnelle de 40 jours. En se mettant au-dessus de la mêlée, Dioncounda Traoré est en train de tracer la voie au retour à une normalisation. Des arrestations arbitraires, aux multiples provocations des membres du Cnrdre, en passant par les déclarations calomnieuses d’une certaine classe politique, le président par intérim semble être celui de tous les Maliens. Malgré tout, les Maliens se posent beaucoup de questions au sujet de Dioncounda. A savoir : Est-il dans la logique de préparer l’après quarante jours ou serait-il lié par le souci du respect de la constitution ? En tous les cas, nos compatriotes s’interrogent sur son silence lors des premières arrestations (arbitraires) d’hommes politiques et d’officiers. Des arrestations perçues dans les milieux politiques de la capitale comme étant une défiance à son autorité.

Mais dans toutes ces agitations, ce qui intéresse les Maliens, c’est de savoir de quoi demain sera fait. Nos compatriotes veulent qu’on prouve par des actes quela Républiquen’est pas en danger. Que les hommes et les femmes qui sont choisis, mettront le Mali au-dessus de tout.  Que le Mali ne sera à la merci d’aucun groupe de personnes. C’est pourquoi, les agitateurs doivent baisser le ton et essayer d’aller avec les autres pour le bonheur du peuple malien. Ce peuple meurtri et inquiet.

Le débat télévisé sur l’ORTM, le dimanche dernier, a révélé les dissensions entre les acteurs de la classe politique. Pendant que les uns cherchent à avancer sur le fond, d’autres, d’un ton très amer, tentent de prendre en otage le peuple, au nom d’un soi-disant changement,  qui ne pourrait profiter qu’à eux. Dénoncer le président sortant et tous ceux qui ont collaboré avec lui, ouvre la voie à une aventure…« Des hommes nouveaux pour un Mali nouveau » semble un slogan vide. Dans sa situation actuelle, le Mali a besoin de tous ses fils. En plus, qui est homme nouveau ? Les agitateurs qui croient être la solution, sont probablement le problème du Mali. Ce débat ne mène nulle part. Il faut faire face à la réalité. Les défis sont immenses, les urgences nombreuses. La rébellion au nord consolide chaque jour ses positions et menace gravement la stabilité du pays. D’où la nécessité de mettre entre parenthèse les querelles d’intérêt et de positionnement en cours à Bamako. Il faut le dire, certains se trompent lourdement, s’ils pensent que le capitaine Sanogo serait en mesure de les installer au pouvoir. Le Mali sera sans doute diriger par celle ou celui que le peuple aura choisi. A moins qu’on nous dise tout de suite que le Premier ministre désigné est « une marionnette » à la solde d’un groupe de gens. Tout le monde semble unanime sur le fait que le règlement de la crise au nord est la priorité des priorités. Si tel est le cas, les tergiversations et les intimidations doivent cesser pour faciliter la mise en place des organes de transition et leur démarrage effectif.

 

Eviter le blocage institutionnel

Après la nomination du Premier ministre et les membres du gouvernement, les acteurs doivent se mettre, dans les prochains jours, autour d’une table pour discuter de la position à adopter pour la présidence de la transition. Cela pour deux raisons : éviter le blocage institutionnel et rassurer les Maliens qui veulent que cette question soit tranchée rapidement pour la stabilité même des institutions dela République.

Pour une certaine opinion, le sujet ne doit même pas faire l’objet d’un débat. L’accord-cadre du 6 avril 2012, règle en partie le problème. Il est dit dans cet accord que le rôle et la place des membres du Cnrdre seront définis. Ce qui suppose que les membres du Cnrdre auront un statut particulier. Que le Capitaine Sanogo ne pourra en aucune manière prétendre à la présidence de la transition. Il est donc d’office disqualifié pour ce poste. Le vœu dela CEDEAOet d’ailleurs de la communauté internationale, c’est de voir les militaires s’éloigner le plus loin possible du pouvoir politique. Ceci étant un fait, l’autre est la volonté manifeste d’un groupe d’individus qui veulent maintenir le pays dans le chaos pour leurs seuls intérêts. Ceux-ci ne veulent pas entendre parler d’une continuité, même si elle fait le bonheur du Mali. Dioncounda Traoré a fait cas de son intention de sacrifier sa candidature à la présidentielle pour le Mali. On ne peut l’exiger plus d’engagement pour le pays.

 

Dioncounda : le choix de la junte ?

Aussi, le président dela Républiquepar intérim est bien parti pour assurer la présidence de la transition. Le capitaine Sanogo l’aurait bien compris en rendant deux visites de courtoisie en l’espace de deux semaines au président par intérim. Une façon (peut être) de se racheter après ses gaffes et de rappeler aux troupes que le président par intérim demeure le chef suprême des armées. Dioncounda Traoré a su montrer ses qualités de chef en résistant au sabotage de la junte et de ses acolytes. En tous cas, si l’on se réfère au parcours de l’homme, il est le plus probable à faire l’unanimité au sein de la classe politique. Les seuls qui se plaignent aujourd’hui de sa présidence sont les agitateurs dela Copam(Coordination des organisations patriotiques du Mali). De plus en plus, les membres de la junte seraient dans la logique de ne pas s’opposer au choix du Pr Dioncounda Traoré à la présidence de la transition. Mieux, il a le soutien total du Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et dela République(FDR), une coalition regroupant les partis les plus représentatifs du paysage politique national et même de l’Assemblée nationale. Si cette dernière reste un des organes de la transition, comme prévu par l’accord-cadre. L’homme qui a dirigé cette institution pendant cinq ans, doit être en mesure de bénéficier de la confiance de ses anciens collègues de l’hémicycle pour mener à bon port la transition. Il faut noter que l’accord cadre prévoit la prolongation du mandat des députés jusqu’à la fin de la transition.

 

Idrissa Maïga

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21 COMMENTAIRES

  1. Cher TOUS,

    Avant de se réclamer défenseur ou contre les putschistes du 22/03/2012, quel est le malien, à ce jour, pouvant nous indiquer les informations ci-après sur CNDRE :

    • Son acte de création ;
    • Son statut ;
    • Ses missions ;
    • Sa composition ;
    • Son organisation etc…

    Ainsi, ces différentes précisions pourraient nous permettre d’apprécier sa légalité, légitimité d’engager, à travers un « accord cadre », le peuple malien auprès d’instances internationales d’une part et d’autre part sa capacité technique et opérationnelle à jouer un rôle majeur pendant la prochaine convention des forces vives et la transition qui s’annonce inexorablement.

    Salutations à tous.

    Aliou TRAORE

  2. Monsieur Toure je me permet de vous poser quelques questions
    1 es ce que la junte a ete elu par des Malien?
    2 si les militaires Maliens abandonnent le front tu crois que la CEDEAO est dingue pour etre au devant de la sene de guerre??
    3 depuis plus d un mois le nord est occuper qu a fait l armee malienne pour liberer le nord?
    4 meme question pour la junte?
    VOUS croyer vraiment que la Cedeao va nous donner son materiel pour qu on abandonne aux mains des rebelles comme le sien?
    SI la Cedeao ne frolle pas le sol du mali oublier le nord je suis nordist mais je suis desoler c est la verite
    c est riducule d entendre dire aucun soldat etranger ne frolera le sol du mali comme si les rebelles qui l occupent depuis janvier en on le droit il est temp d ouvrir les yeux sans la Cedeao vous etes foutu.

  3. DECISION DE LA CEDEAO A REJETER TOTALEMENT . QUE CES CHEFS D’ETAT SACHENT QU’AUCUN D’ENTRE EUX N’A ETE UN ELU ICI AU MALI . LE DESTIN DU MALI SE TRAITE PAR LES ENFANTS DU MALI , ET PAS AUTREMENT !

    SI CASQUES BLANCS IL Y A , CONDUISEZ CES VAURIENS AU NORD OU IL Y A URGENCES ET RESURGENCES , ET NON PAS DANS LE SUD DU MALI A BAMAKO !

    REVEILLEZ VOUS DIGNES FILS DU MALI ! LA CEDEAO , L’ONU ET LA FRANCE PREPARENT UN GROS CAFOUILLAGE AU SUD DU MALI POUR BIEN PREPARER LEUR TACTIQUES DE SUCEURS DE PETROLE !

    ILS PREPARENT UN GROS DESORDRE NON PAS AU NORD MAIS AU SUD ! QU’ALLAH NOUS PRESERVE DU PIRE DE CES VAMPIRES DE PETROLE !

    N ACCEPTONS AUCUN SOLDAT ECOMOG AU MALI ! SI NON , ON LE REGRETTERA AMEREMENT ET LONGTEMPS ! A MOINS QUE DIEU VEUILLE NOUS EPROUVER ENCORE PLUS !

    LA CEDEAO DIRECTEMENT ET IMMEDIATEMENT A GAO TOMBOUCTOU KIDAL TESSALIT AGUELHOC MENAKA BOUREM ANSONGO ANDERRAMBOUKANRE ANEFIS LERE TAOUDENIT ! PAS BAMAKO ! ATTENTION AU PIEGE DE FAIRE PERDURER LA CRISE PETROLIERE !

    REFUSONS ET REJETONS EN TOTALITE CES ORDRES POLITIQUES NON NEGOCIES DE DIRIGEANTS ETRANGERS EN MATIERE DE DESTINEE DU MALI !

    NOUS PREFERONS ANSARDINE OU AQMI , A UN NON RESPECT DU PEUPLE TOUT ENTIER ! LA CEDEAO DES EMBARGOS COMMUNAUTAIRES OU DE L’ASSISTANCE COMMUNAUTAIRE ? AU MOMENT VENU , NOUS Y REVIENDRONS DIGNES ET FIERS CITOYENS DU MALI !

  4. NOUS DEMANDONS A ALLASSANE OUATTARA D’AVOIR UN MINIMUM DE CONSIDERATION POUR L’ARMEE MALIENNE. QU’ IL SACHE QU’IL NE POURRA JAMAIS METTRE LE CAPITAINE SANOGO ET SES HOMMES HORS DU PROCESSUS. PENSE-t-IL QUE LES SOLDATS DE LA CEDEAO POURONT COMBATTRE DANS LE DESERT MALIEN ? NON, PARCEQU’ILS N’ONT PAS REçU CETTE FORMATION. L’ARMEE MALIENNE SEULE PEUT ACCOMPLIR CE DEVOIR REGALIEN . SI M OUATTARA NE CHANGE PAS SA MANIERE DE GERER LE DOSSIER MALIEN, NOUS, PEUPLE MALIEN ALLONS DEMANDER ENERGIQUEMENT LE RETOUR DE LA JUNTE A LA TETE DE L’ETAT ET LUI DEMANDER DE METTRE TOUS SES EMBARGOTS DONT IL DISPOSE EN MARCHE TOTAL. JE NE PEUX PAS COMPRENDRE QUE DES MILITAIRES DEPOSENT UN PRESIDENT POUR DES RAISONS BIEN CONNUES ET QU’ON LEUR DEMANDE DE RETOURNER A KATI COMME DES CHIOS. JE LEUR DEMANDE DE REFUSER CELA CATEGORIQUEMENT SANS DETOUR. AUCUN SOLDAT DE CEDEAO N’ATTERIRA A BAMAKO POUR UNE QUELCONQUE MISSION DE SECURITE. NOTRE ARMEE PEUT SECURISER SON PEUPLE ET SA TRANSITION. YEWOLIYA WEMON.

  5. Pour mettre l’intérêt du Mali au dessus des intérêts partisans, il n’y a pas mieux que Dioncounda, que la constitution a du reste propulsé au devant de la scène malgré lui, pour diriger la transition. Rappelez-vous que Dioncounda n’était pas prêt à diriger une transition si le régime ATT le créait de toute pièce par leur incapacité à organiser les élections parce que(son mandat à en tant que député courait aussi à terme). S’il a accepté de changer d’avis et surtout de renoncer à sa candidature pour l’intérêt supérieur du Mali, moi je tire un chapeau pour lui pour ce geste même si je ne suis pas de la famille ADEMA. Le bon sens voudrait qu’il soit donc accepter que l’on ne consente pas tous ces sacrifices pour 40 jours de présidence par intérim. Une convention nationale, réclamée par je ne sais qui, n’est que du dilatoire dans le contexte actuel du Mali ou les urgences abondent et attendent(sans compter que La constitution ne prévoit pas non plus cette convention). On a pas eu besoin d’une convention pour doter le PM de pleins pouvoir. Il s’agit tout juste de se mettre d’accord sur l’essentiel sans trop de tambours et de trompettes .
    Les pleins pouvoirs du PM sont aussi une occasion d’expérimenter le régime parlementaire que la situation actuelle impose de fait. Ce qui permettra du coup d’ouvrir la réflexion sur les alternatives au régime sémi-parlementaire/sémi-présidentiel je ne sais plus! mais qui s’était mué en un régime présidentiel de fait où le président de la république était le seul maître à bord qui pouvait narguer tout le peuple.
    A mon avis l’un des grands défauts du malien c’est que nous avons du mal à faire des concessions et à s’entendre sur le minimum. Ce qui fait que l’on est souvent obligé d’aller chercher la solution à nos problèmes ailleurs.
    En somme, les pleins pouvoirs du PM sont un gage de sécurité contre les abus d’un président de transition ou de son retour à ses vieilles habitudes comme l’appréhendent, à juste titre, ceux qui pensent qu’il est aussi comptable de ce qui nous arrive aujourd’hui. Que le Tout puissant bénisse le Mali.

  6. Rien n’interdit Sanogo de diriger le pays après Dionkounda oubien une autre
    personne!Ce qui qui est déplorable aujourd’hui, c’est que les militants du FDR qui n'”ont pas vu leurs noms” dans le gouvernement CMD qui s’attaquent désormais et à la CEDEAO et à Modibo en plus du CNRDRE qui reste encore l’interlocuteur pour la CEDEAO (accord cadre).A force de prendre le peuple en otage sous ATT nos politiciens véreux auraient semble-il perdu tout controle du pouvoir aujourd’hui. 😉

  7. Il n`ya que Sanogo et ses acolytes qui imaginent le contraire .
    Sinon PR Diongouda sera bien sure le president de la transition au mali.Capi Sanogo tu as interet a lui rendre toutes les honneurs
    possibles , a redescendre sur terre.L`urgence est au nord mali
    Que Dieu vous assiste mon President dans votre mission pleine d`embuches.
    Vive le Mali uni.

  8. Dioncounda est le President de la transition le mieux indiqué à couse de sa sagesse son expérience et sa capacité de jugement lucide et non partisan. Que Dieu l’assiste et le protège pour le bonheur du peuple malien et du Mali. Amen

  9. Ceux qui créent la contradiction ignorent le danger du Nord. Aimer Sanogo c’est aimer que le bon Dieu lui accorde une victoire sur les rebelles. Au retour du front , il sera acceuilli avec les honneurs à Bamako sous le regard inquiet de nos hennemeis. Mon capitaine , j’ai revé de votre victoire sur les bandits armés. Ce qui plait à un millitaire c’est la victoire que le bureau climatisé d’une présidence. Vous les arrivistes ne poussez pas l’enfant d’autrui sur un terrain ou il sera désavoué par la communauté internationale qui sait trahir. Ne donnez pas la tete du capitaine aux hennemeis du Mali.

  10. bonne analyse de la part d’Idrissa Maiga.S’il faut encore organiser une conférence nationale ou convention nationale selon Sanogo et ses camarades apatrides pour désigner encore un nouveau président de la transition, on ne pourra pas libérer le nord,on perdra du temps pour rien, ce qui profitera aux islamistes.Ceux qui disent qu’on a pas besoin de président,se trompent, ils n’ont qu’à regarder ailleurs, en Allemagne par exemple, bien vrai que la chancelière a le plein pouvoir, mais il y’a un président.Dionconda va rester qu’on le veuille ou pas sinon la cedeao l’imposera par la force.Les politiciens ont fait honte au MALI.Incapable de parvénir à un consensus pour former une équipe gouvernementale, ce qui prouve que ces politiciens ne parviendrons jamais à trouver un accord pour désigner le président consensuel;donc Dioncounda va continuer, tout le monde ne peut pas être président.Si Sanogo veut devénir président qu’il demissionne de l’armée et se présente à la prochaine élection présidentielle, c’est très simple.Mais pour le moment, on a besoin de l’armée pour reconquerir le nord du Mali non pas pour faire de la politique.Vive Dioncounda, abas les énemis du Mali, abas l’asawad,vive le Mali,je vous remercie.

  11. Nous n’avons pas besoin d’un president pour la transition car nous disposons d’un premier ministre avec les pleins pouvoirs.
    Aussi, le FDR veut que Dioncounda soit Président de la transition pour qu’il soit hors course dela présidentielle qui suivra. cela permettra àd’autres comme Iba NDiaye de se repositionner comme candiadtde l’ADEMA aux prochaines elections présidentielles mais aussi, il il y aura un candidat de taille en moins pour les Soumaïla et autres candidats partisans du FDR.

  12. Quelle connerie et quel consensus, l’assemblée nationale n’a pas jusqu’à present lever l’immunité et radiés les députés rebelles, soyons serieux et donnons aux choses leur sens reel. La légalité commence par là ke l’assemblée soit à hauteur de ses responsabilités ke les gens soient là à defendre la préoccapation du peuple au lieu de se préoccuper d’un deuxième mandat pour bénéficier de la pebnsion parlementaire. Il faut m^me arreter l’octroi de cette pension les fonctionnaires deputés beneficieront de la pension de fonctionaire, les deputés sans emploi sans pension après leur sejour à l’hemicycle

  13. Monsieur le journaliste affamé nourri par Dioncounda et co, je vais te poser une question. Dioncounda et les autres qui dirigeaient le pays étaient ou lorsque la crise a eclaté? qu’ont_ils fait pour sauver le Mali? Vous voulez que ceux qui ont mis le Mali dans cette situation continue leur sale besogne, circulez il n’y a rien à signaler. Soyez un peu digne ATT= Dioncounda=Soumaila Cissé= Modibo Sidibé.

    • Et alors ? ce sont des acteurs du mouvement democratique .Il faudrait peut etre s’opposer au regime ATT avant le 21 mars 2012,quand le chat n’est pas là ,les souris dansent .Donnons nous la main pour booter les bandits qui occupent le septentrion de notre chère patrie .Vive le MALI !!!

    • Je suis d’accord avec vous, Mr Mamadou, Certains journalistes de la presse écrite sont des vendus, aucune dignité, ayez pitié de ce pays qui a été humilié, traîné dans la boue par la faute des gens que vous tenté de défendre coûte que coûte. C’est lamentable !

    • Qu’as-tu fait pour sauver aussi le Mali. La constitution te donne bien le droit. De grâce oublions tout ça, cherchons à faire sortir la tête de notre pays de l’eau. Que Dieu sauve le Mali.

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