Potins du jour : Des véhicules de l’Etat utilisés dans des cortèges de mariage

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Aussitôt après l’installation du gouvernement de Mariam Kaïdama Sidibé, des mesures draconiennes ont été prises par le président de la République pour lutter contre la gabegie financière, notamment au niveau de l’Administration publique. C’est ainsi qu’il a été interdit aux véhicules de l’Administration publique de circuler au-delà des heures de service sans raison professionnelle.

Il était aussi demandé aux fonctionnaires d’immobiliser les véhicules de l’Administration à partir du vendredi après-midi, pour éviter toute utilisation abusive pendant le week-end. Mais c’est comme si certains agents et cadres des services publics ont tout simplement choisi de narguer ATT.

Non seulement ils ne respectent point cette mesure, mais ils prêtent les véhicules de l’Administration publique aux nouveaux mariés qui les utilisent abusivement dans les nombreux cortèges de mariage qui sillonnent les quartiers de Bamako tous les dimanches. Renseignements pris, ces véhicules sont mis à contribution avec l’accord du chauffeur ou du chef de service. Mais en contrepartie de quoi ? Allez savoir…

 

Quand le directeur national des Sports s’acharne sur la Fédération malienne d’hippisme

Il avait mis Hamane Niang en mal avec le monde de l’hippisme, en l’amenant à suspendre la subvention destinée à la Fédération malienne d’hippisme qui ne représente, en réalité, que 4 petits millions FCFA sur la centaine de millions FCFA du budget de ladite fédération. Le directeur national des sports, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est revenu à la charge : il est en train d’induire en erreur le ministre de la Jeunesse et des Sports, PPR, qu’il a amené à suspendre toutes les compétitions de course de chevaux jusqu’à nouvel ordre. Une première dans l’histoire de l’hippisme et un acte qui ne restera pas sans conséquences si nous savons ce que représentent les courses de chevaux dans certains coins du pays.

En fait, le directeur national des Sports veut tordre le bras aux membres de cette fédération pour les obliger à revenir sur les mesures d’exclusion concernant certains anciens responsables. Comme si, de son strapontin, le ministre peut remettre en cause les délibérations des assemblées générales des fédérations sportives. Et si ce directeur des Sports se penchait mieux sur l’équipe nationale de football qui n’est pas sans poser des problèmes ? Pourquoi, n’a-t-il pas conseillé au ministre de suspendre les compétitions de football après les graves incidents causés par des supporters dans un stade ? Pourquoi aussi le directeur des Sports n’amène-t-il pas son ministre à interférer dans les activités de la Fémafoot en suspendant leurs compétitions  malgré le problème de Kayes où subsiste une ligue parallèle ?

Deux poids et deux mesures qui justifient l’acharnement contre la Fédération d’hippisme et l’implication du Département dans les affaires intérieures d’une fédération inquiète tout le monde du sport actuellement.

L’entraîneur Alain Giresse en voie d’être limogé

En refusant de convoquer dans l’équipe des Aigles du Mali l’un des joueurs africains les plus titrés et qui vient de brandir pour la deuxième fois consécutive la coupe de la Champion’s league européenne, Seydou Kéïta, Alain Giresse n’en faisait qu’à sa tête. Mais des langues se délient pour révéler qu’il a subi des pressions provenant de certains joueurs qui refusaient de voir Seydou revenir dans l’équipe. C’est pourquoi il a même bravé le ministre de tutelle qui l’avait interpellé à ce sujet.

La défaite contre le Zimbabwé, avec une prestation en deçà de la valeur normale de l’équipe, semble sonner  le départ du sélectionneur qui a d’ailleurs préféré ne pas revenir au Mali après ce match. Il a pris un vol direct Harare-Paris. Mais échappera-t-il à la fougue du ministre PPR qui a mis la Fédération malienne de football devant de ses responsabilités concernant le cas Giresse?

 

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