Allah ka barikabô nin fanga nin na ! Que Dieu nous débarrasse de ce régime ! Très grave comme malédiction dans la bouche d’une vieille dame de retour de la mosquée tôt ce mercredi 5 avril 2017.
Et elle a cru nécessaire de s’expliquer quand elle a su que nous avons entendu son juron (nous préférons).
–Pardon mon fils. Dans ce pays, les difficultés s’accumulent et finalement nous allons tous devenir folles à force de soliloquer. Depuis quelques jours, je suis contrainte de réveiller des enfants depuis 5 heures du matin pour aller chercher de l’eau au niveau d’un forage pour qu’ils puissent aller à l’école à l’heure. Le robinet ne coule que rarement ! Les puits sont à sec depuis des mois» !
Vous imaginez le calvaire de ces enfants qui, sous le poids de la fatigue et du sommeil voire de la faim, ne pourront que difficilement suivre les cours en classe ! Le Mali se veut pourtant un pays émergeant ! Cinquante sept ans d’indépendance ! Pas de courant, pas d’eau qui demeurent un luxe pour la majorité des populations.
Dans presque tous les quartiers de Bamako, la corvée d’eau pour les femmes et les enfants commence entre 4 et 5 heures du matin. Elle est indispensable pour la grande majorité des familles qui ne peuvent pas s’offrir les services des pousse-pousseurs qui entrent dans la danse aux environs de 6 heures.
Les régimes qui se sont succédé ont été incapables de fournir correctement l’électricité et d’approvisionner en eau potable la capitale à plus forte raison l’intérieur du pays. Toujours des promesses, rien de concret ! On s’éclaire à l’illusion et on boit à la fontaine de la démagogie !
Et pourtant le ministre de l’Energie et de l’Eau ainsi que ses Chefs de service ne cessent de dire qu’il y a l’électricité pour satisfaire la forte demande de la capitale. Pendant des mois, ils ont aussi assuré les populations de la mise en œuvre d’une politique de proximité avec des forages à la place des citernes qui sillonnent des quartiers pendant la période de chaleur pour offrir cette précieuse denrée aux habitants. Une pratique qui faisait la fortune de ses initiateurs car n’échappant pas certainement à la surfacturation.
A l’arrivée, rien ! Les délestages continuent de plus belle ! Faute à des pannes ici et là, se défendent leurs communicants ! Vrai ou faux ? Il est en tout cas évident que si les entretiens étaient correctement faits en amont, ces désagréments pouvaient être minimisés en période de canicule où le courant et l’eau deviennent une nécessité sociale comme manger et se soigner.
La réalité est qu’IBK et son gouvernement sont toujours dans le déni de la réalité. La preuve, c’est qu’il n’y a plus de saison pour les délestages à Bamako voire dans notre pays. Nous l’avons vécu pendant presque les douze mois de 2016 !
Visiter des chantiers, sillonner le pays et promettre ne résolvent plus les problèmes des Maliens. Bientôt une décennie qu’on brandit le projet d’adduction d’eau Kabala comme la solution pérenne au problème d’eau de la capitale parce qu’il va augmenter l’offre de 75 à 95 %. Un projet financé à hauteur de 172 milliards de F Cfa par la Banque mondiale, l’Agence française de développement, l’Union européenne, la Banque européenne de développement.
Les travaux sont confiés à la Société malienne de patrimoine de l’eau potable (SOMAPEP-SA). Avec un taux d’exécution global des travaux encore estimé à 31 %, la finalisation du chantier est prévue pour décembre 2018. Et entre temps, la population augmente sans qu’on envisage une stratégie pour anticiper sur cette hausse significative de la demande en services sociaux de base.
Face au calvaire et aux difficultés réelles des Maliens, le régime n’est jamais à bout d’ingéniosité pour maquiller l’inefficacité des politiques prônées voire son incapacité, l’embellir la triste réalité afin de mieux dissimiler ses échecs à mettre en œuvre le projet de société, Le Mali d’abord ! Le pouvoir s’est miré dans la politique du mensonge et les citoyens souffrent dans l’indifférence.
Le sage de Bandiagara, Tierno Bocar (paix à son âme), disait qu’il n’aimerait pas vivre «cette période où la vérité ne servirait à rien et où le mensonge ne dérangerait plus personne». Hélas ! Les Maliens vivent cette période dans tout ce qu’elle comporte comme conséquences économiques et surtout sociales dramatiques. Réfugiés dans le mensonge maquillé en stratégie de communication, nos dirigeants actuels sont incapables de prendre la moindre initiative allant réellement dans le sens de la satisfaction des populations.
Comme le dit la bloggeuse Tetou Gologo, «chercher des solutions, c’est avoir la volonté d’en trouver. Mais, nous ne cherchons pas des solutions, surtout en milieu dit intellectuel et politique, mais plutôt des coupables, des boucs-émissaires, des gens à abattre… » ! Peut-il en être autrement lorsque pour la majorité des membres de nos gouvernements occuper un fauteuil ministériel est une fin en soi ?
Décidément, le régime d’IBK ne cesse de nous prouver qu’il est un geai paré des plumes du paon ! A qui la faute ? Les Maliens ne peuvent que s’en prendre à eux-mêmes ! Chacun, comme la vielle dame croisée tôt ce mercredi 5 avril 2017, est résigné en priant qu’Allah vienne nous débarrasser des dirigeants que nous avons nous-mêmes élus ! L’actuel régime a été plébiscité par plus de 77 % des Maliens.
Certes, en bon croyant, nous ne pouvons pas dire que Dieu n’était pas dans les isoloirs avec les électeurs parce qu’il est partout. Mais, le Très Miséricordieux et l’Omniscient n’a empêché personne de voter en âme et conscience.
Comme le dit une fable de la Fontaine, celui qui sème le vent récolte la tempête ! Il ne faut pas rêver remporter la course quand on mise sur le mauvais cheval.
Les Maliens se sont fait avoir par un discours qui était dans le mensonge et la démagogie depuis la campagne électorale. Ils en payent le prix aujourd’hui ! Malheureusement, le calice est encore loin de la lie !
Kader Toé
Les maliens n’ont pas voulu suivre ALPHA OUMAR KONARE quand il a préféré ne pas le soutenir pour le succéder.
Ils payent chèrement ce manque de confiance.
Et pourtant ,il fallait suivre les actualités pour comprendre que le pouvoir a changé viscéralement l’homme au contact des hommes influents d’Afrique tel OUMAR BONGO et EYADEMA .
Il se croyait déjà président,marchait sur les prérogatives du président qui le laissait faire.
On a eu le premier ministre le plus puissant de l’histoire du MALI.
Quand son lui fait comprendre de laisser sa place à MANDE SIDIBE,il crie à la trahison.
Six ans premier ministre ,il parle de trahison.
Les plus rationnels parleraient ingratitude puisque qu’ avant d’être premier Ibk était inconnu des maliens.Il ne faisait pas parti des visages connus pendant la révolution.
La trahison d’Ibk vient du fait qu’ il a fait régner la sécurité dans un pays en désordre total créé par les opposants qui le servent aujourd’hui.
Ce raisonnement prouve qu’ il n’est pas républicain.
Il n’a pas sauvé le régime d’ALPHA OUMAR KONARE.Il a sauvé le MALI.
Donc,ALPHA OUMAR KONARE ne lui doit rien.Il lui a donné l’occasion de réaliser pour son pays ce que tout cadre patriote rêve d’avoir la même occasion.
Il n’est pas aussi démocrate puisque ce n’est pas au président de désigner son successeur.
Une trahison inventée par Ibk et ses thuriféraires ,exploitée,à souhait,jusqu’à son investiture en 2013.
Les maliens sont tombés dans cette escroquerie intelligemment menée par les mercantilistes qui voyaient en la présidence d’Ibk une occasion inespérée de profiter des deniers publics .
Cette victoire d’Ibk est aussi le reflet d’un peuple attardé.
Les peuples évolués ne tombent jamais dans cette escroquerie.
C’est dommage que les politiciens sachent comment toujours gagner sur ce pauvre peuple, cette fois-ci IBK et son entourage miseront en 2018 sur le taux d’abstention pour regagner encore. Face à cette situation difficile du peuple malien, personne n’ira voter le jour de l’élection présidentielle de 2018 et l’entourage d’IBK mettra cette insuffisance à profit pour le faire élire à un fort pourcentage des votants, mais avec un faible taux de participation, qui serait estimé peut-être à moins de 5% et les structures de l’élection feront grimper ce taux à 20% pour faire valider cette élection. Mais, mais, mais il ne faut pas se méprendre car un soulèvement populaire peut venir à bout de ce régime à tout moment. Notre pays est dirigé par des gouvernants qui ignorent comment gouverner? C’est dommage et fort dommage, le chao est proche et très proche.
Ce que la vieille a dit c’est vrai, chaque jour ma maman se lève à 4h30 du matin pour prendre de l’eau de robinet, à 6h00 du matin déjà le robinet est coupé jusqu’à 1h du matin à Faladié Sema
Nous souffrons tellement de manque d’eau ça fait 30 ans qu’on ait à Faladié Sema on n’a jamais vu ça.
Je demande au Ministre de tut faire pour régler cette situation ça ne pas continuer comme ça.
La prochaine fois, les Maliens réfléchiraient par deux fois avant de déposer leurs bulletins dans l’urne, pour être sûrs de ne pas se tromper de candidat. Ils préfèrent mourir que de voter de nouveau pour l’incompétence, le laxisme et la corruption. Plus qu’une déception, I.B.K a été un malheur pour les Maliens. Jamais les Maliens n’avaient pensés, que l’élu de leur cœur allait les tromper de cette manière. Il serait venu simplement pour s’enrichir, s’en mettre plein les poches avec les siens, laissant les populations dans la merde. Cet homme, comme a eu à le dire l’ancien Président Alpha, ne sera jamais un bon Chef. Les Maliens croyaient, que I.B.K allait démentir ces propos. Mais, force est de constater, qu’Alpha n’est pas du genre à tenir des propos en l’air, surtout lorsqu’il s’agit d’un homme qu’il a eu sous ses ordres. Il connait bien l’animal pour prévenir les Maliens de ne pas commettre l’erreur de leur vie en l’élisant. Cette vieille dame n’est malheureusement pas la seule à prier Dieu, de débarrasser le Mali de cet voleur, incapable et incompétent. Voyez ce qu’il est advenu de ce pays. I.B.K est insensible aux problèmes qui minent le pays. Il n’est préoccupé que par sa réélection, un point c’est tout. Les enseignants, médecins et autres travailleurs peuvent continuer leur grève, sans que cela n’émeuve I.B.K outre mesure. Il s’en fout de ces hassidi, comme il aime à le dire de ceux qui ne sont pas d’accord avec lui. Il oublie que les Maliens ont cessé de faire l’unanimité sur sa personne. Il n’a pas compris, que le désamour s’est installé depuis longtemps, et qu’aucun Malien ne le soutien. Les populations ne souhaitent qu’une seule chose, le départ de I.B.K par tous les moyens, au besoin par la force, car personne ne souhaite le revoir au pouvoir même une seule petite heure à la fin de son mandat. Qu’il dégage afin que ses complices rendent des comptes aux Maliens. Plus personne ne s’en ira du pouvoir avec un butin. Nul ne peut plus s’enrichir sur le dos du peuple et aller se la couler douce quelque part avec les deniers volés. Que le clan I.B.K se le tient pour dit. Ils auront à expliquer aux Maliens, ce qu’ils ont foutu avec autant d’argent détourné, alors que les populations se trouvent dans la pauvreté et la misère. Pendant ce temps, c’est par milliards qu’eux se font la concurrence. Il leur a manqué juste de célébrer leurs milliards comme dans d’autres pays Africains. Eux n’ont pas eu ce courage.
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