Entre Nous : Pauvre Mali !

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Un nouveau chaos à Bamako est synonyme de la partition de notre pays. Sauvons le Mali !

 

 

Le vendredi 28 mars 2014, le quotidien français « Le Monde » publiait un article consacré à Michel Tomi sous le titre « la justice sur la piste du parrain des parrains » qui mettait en cause plusieurs chefs d’Etat africains dont le président de la République, Ibrahim Boubacar Kéïta. La publication de l’article de notre confrère « Le Monde » suivie du communiqué du gouvernement lu par son porte-parole, Mahamane Baby sur le plateau du journal télévisé a fait couler beaucoup d’encre et de salive en reléguant au second plan des informations sur le virus Ebola et la prestation de serment des membres de la Haute Cour de Justice.

 

 

Ce n’est pas la première fois que le chef de l’Etat du Mali soit attaqué même si c’est à des degrés différents. On se souvient que la publication d’un pamphlet publié en 2006 par la Maison d’édition ‘’L’Harmattan’’ avait attaqué au-delà du président de la République, Amadou Toumani Touré, tout le système ATT avec un titre très évocateur « ATTCRATIE : la promotion d’un homme et son clan ».  Un article de presse est différent d’un livre tout comme comparaison n’est pas raison.

 

 

Les accusations contenues dans l’article du quotidien français « Le Monde » sont extrêmement graves. La gravité des accusations est à la hauteur de la réaction suscitée dans le milieu politico-institutionnel. Mais quelle que soit la gravité des accusations, il est important de savoir que les uns et les autres gardent toute leur sérénité afin d’affronter d’autres épreuves qui sont inhérentes à l’exercice même du pouvoir.

 

Les actions entreprises par la Présidence de la République et le Gouvernement permettront-elles de minimiser les dégâts en lavant l’honneur du Mali qui est atteint à travers son Président ? Quel sera l’impact des révélations faites par les journalistes de « Le Monde » sur les rapports entre Paris et Bamako ?

 

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Mnla = Fores

Dans un contexte marqué par des campagnes diplomatiques des traîtres du Mnla qui veulent imposer la partition de notre pays, il faudra rester serein et très vigilant pour ne pas tomber dans certains pièges. Et surtout que les apatrides du Mali ont trouvé leurs frères jumeaux avec la naissance du Fores qui véhicule déjà des idées génocidaires.

Aujourd’hui, personne n’a intérêt à une nouvelle déstabilisation du Mali où les institutions commencent à se remettre après la grave crise multidimensionnelle de 2012 consécutive à la chute d’ATT.

 

 

Par des actes et des propos, le Président de la République et ses collaborateurs, notamment certains membres du gouvernement, doivent favoriser la réconciliation des cœurs et des esprits. Cela est extrêmement important.

 

 

Les grandes déclarations à l’allure populiste sont de nature à briser l’union sacrée dont le Président de la République a indispensablement besoin pour sortir le pays de la crise, notamment celle qui secoue le nord de notre pays.

 

 

Le chef de l’Etat doit se mettre au-dessus de la mêlée et cesser de répondre à certaines attaques comme le berger à la bergère. Pour fonder une nation moderne, forte et crédible, il faut affronter les problèmes avec courage et détermination. Un nouveau chaos à Bamako est synonyme de la partition de notre pays. Sauvons le Mali !

Par Chiaka Doumbia

 

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