Le prix Nobel kényan Wangari Maathai, décédée dimanche à 71 ans et célèbre pour son combat contre la déforestation, avait fait savoir qu’elle refusait qu’on coupe un arbre pour son cercueil, qui ne pourra donc pas être en bois, a indiqué mardi sa famille.
Wangari Maathai “avait dit qu’il nous faudrait penser à autre chose qu’à couper des arbres pour des cercueils, donc nous allons essayer d’éviter d’utiliser un cercueil en bois”, a indiqué à la presse la porte-parole de la famille, Vertistine Mbaya. Wangari Maathai avait reçu le prix Nobel de la paix en 2004 pour son action pour l’environnement et en particulier pour avoir incité à planter plusieurs dizaines de millions d’arbres en Afrique, à la tête de son mouvement le Green Belt Movement (“Mouvement de la ceinture verte”). Elle est décédée dimanche à Nairobi des suites d’un cancer, et ses funérailles devraient se dérouler a priori vendredi, selon sa famille. Une messe sera dite ce jour-là en l’église St Andrews de Nairobi. Au delà des funérailles religieuses, sa famille souhaite rendre hommage à l’engagement de Wangari Maathai pour l’environnement, d’une façon qui reste encore à préciser. “D’ici demain (mercredi) nous devrions disposer des derniers détails sur la façon de célébrer la vie de Wangari Maathai”, a déclaré la porte-parole familiale, appelant d’ores et déjà “les gens à planter des arbres en son honneur”. La famille du prix Nobel souhaite également créer un site dédié à sa mémoire dans la forêt de Karura, dans la banlieue nord de Nairobi, pour le maintien de laquelle elle avait mené un de ses combats les plus emblématiques.
jeudi 6 octobre 2011