Pardonnez l’enfant de Bentia !

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L’attendrissant discours d’adieu d’Ousmane Issoufi n’a sûrement pas manqué d’émouvoir une partie du public assistant à la cérémonie de passation. Le ton a d’abord frisé la repentance quand il a demandé le pardon pour ses propos, gestes et ses coups de colère. Il l’a justifié par souci de bien faire, pas par mépris et méchanceté. Pourtant, il n’a pas manqué de reprendre son naturel en exhortant les cadres à l’engagement, la loyauté et la rigueur.

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De cela l’enfant de Bentia a eu besoin. Il s’est lui-même félicité d’avoir conduit, tel un titan, les domaines de l’agriculture, des infrastructures, de la macroéconomie, de l’éducation, de la culture, de la jeunesse, des sports, de la santé, de la solidarité, de la femme, de l’enfant, de la famille et de la gouvernance.  De l’auto satisfaction? Point du tout. Heureusement que la langue de Vaugelas est très riche de ses subtilités.

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Il a préféré dire qu’il a amélioré les conditions de vie des populations et d’ailleurs c’est, a-t-il précisé, ce qui ressort de l’appréciation du président de la République ATT. Apparemment le sentiment d’ATT lui suffit. Reste à savoir si au-delà de ATT son mandant, les Maliens voient les choses telles que décrites.

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Reste aussi à savoir s’il ne donne pas à d’autres l’impression d’un homme qui fuit, après les rudes épreuves face à l’Untm, la hausse des denrées de première nécessité et la bande à Bahanga. En effet, on a attendu en vain la libération des otages pour encercler les poseurs de mines.

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Le terrain est donc chaud, d’autant plus qu’il a averti son successeur des brûlants dossiers qui l’attendent, en lui fixant même une échéance, l’horizon 2012. Ce qui peut paraître irritant pour ceux qui y voient un carcan. Décidément, il n’a pas changé, malgré ses excuses.

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Il faut toutefois reconnaître qu’il s’est confessé, Dieu seul étant parfait. D’ailleurs, c’est à lui qu’il s’en remet en lui demandant de continuer de guider notre pays sur le bon chemin. On a rarement vu Ousmane Issoufi Maïga avec autant de facettes, celui de la repentance, de la rigueur, de l’abandon à Dieu. Celui de Narcisse étant du déjà-vu.

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Baba DEMBELE

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COMMUNIQUE DE PRESSE DU PARENA

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La nomination de l’Inspecteur Général de Police Modibo Sidibé au poste de Premier ministre, Chef du Gouvernement, indique clairement que la politique de marginalisation et de dévalorisation des partis politiques engagée par le Président Amadou Toumani Touré lors de son 1er quinquennat se poursuivra pendant le second.

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Sinon, comment comprendre que le Premier ministre n’ait pas été choisi dans les rangs de la majorité parlementaire issue de l’élection législative de juillet ? Le président de la République a-t-il de la considération pour le suffrage des Maliens?

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A titre de comparaison, au Maroc, le Roi vient de nommer comme Premier ministre,  le chef du parti qui a remporté la majorité relative (52 députés sur 325) à la suite du scrutin législatif du 7 septembre. Le Parena invite tous les partis politiques et leurs militants à un sursaut pour réhabiliter l’action politique et crédibiliser le fait partisan afin de mieux ancrer les principes démocratiques et républicains dans notre système institutionnel.

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