Et si on se dit la vérité : IBK a oublié les populations de la base…

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An III de l’investiture du président Keita : INQUIÉTUDE ET ESPÉRANCE
IBK lors de son investiture

A moins de deux ans de la fin de son mandat, on peut dire que le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta, a pensé à tout sauf aux préoccupations de ceux qui l’avaient porté à la magistrature suprême, en 2013 ; Il s’agit de cette majorité silencieuse des Maliens appartenant à ce qu’il est convenu d’appeler la couche pauvre.

-Maliweb.net-  Au moment où il n’avait aucun espoir de conquérir le pouvoir, ce sont ces Maliens (commerçants, paysans, chauffeurs, ouvriers, pousse-poussiers, vendeurs de bricoles et autres simples débrouillards…) qui se sont, par milliers, mobilisés dans les bureaux de vote et exiger que leur prochain président soit un certain IBK. En contrepartie, ils ont demandé au candidat, outre la préservation de l’unité du pays, la réduction du coût de la vie à travers la baisse des prix denrées de première nécessité (riz, mil, lait, viande…). En effet, dans ce pays où c’est l’économie de marché, le pauvre est laissé à la merci de commerçants véreux et cupides qui ne pensent qu’à leur revenu. A deux petites années du terme de son quinquennat, les Maliens de la base ont attendu, attendu et attendu. Sans rien voir venir. Au moment où le président IBK a préféré multiplier plutôt les dépenses de prestiges : «relooking» du palais présidentiel, achat d’un avion de commandement à 20, 69 ou 70 milliards de nos francs ; visites touristiques, randonnées sur les plus belles côtes et plages du monde. Cette quête permanente de l’eldorado a fait que le président Keita est devenu ce chef d’Etat très loin des préoccupations quotidiennes des maliens de la base ; des populations qui ne demandent qu’à vivre dans la dignité. Que dire des populations martyrisées des villes du nord (Gao, Tombouctou, Ménaka, Taoudeni, Kidal) qui, en 5 ans, n’auront pas la joie de recevoir leur président une seule fois ?

Papa Sow/Maliweb.net 

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6 COMMENTAIRES

  1. Mai djo brin doit démissionner il n’arrive pas à tenir c est promesse etrorale il a négocier avec des bandits armée la corruption est une réalité au Mali les fonts bleu circul jour comme nuit par contre les produits de premier nécessité augmenter te de jour en jour le chômage augmente les maliens ont marqué contre leur propre camp

  2. Avec une analyse profonde de la situation de mon pays je me demande si Jacque Chirac n,avait pas raison kan il disait: “La democratie est un luxe pour l’afrique”. En tout cas je me rend compte qu’elle n’est pas une priorite pour le mali. On choisit pour un enfant on ne le laisse pas choisir. C’est triste et malheureux, mais nous avons une population tres ignorante dans sa grand majorite. Le choix de cette majorite ne peut etre que mauvais, raison nous avons IBK aujourdhui.

  3. Ce que je ne comprend pas est que les ne font jamais mention de Dieu dans les affaires. Sans le Dieu Vivant nul ne peu rien. IBK nest pas Dieu, il est mortel comme moi.
    M. Guindeba

  4. Que dire de ceux qui disaient que ce Ibk a sauvé le pouvoir d’ALPHA OUMAR KONARE?
    Faire un bon choix en un moment précis par rapport à une certaine qualité de l’homme n’est il pas la première qualité d’un Grand homme politique?
    La présence d’Ibk à la place de son mentor éclair tout citoyen impartial de la faiblesse d’Ibk de remplir efficacement sa fonction à la hauteur d’AOK .
    Son choix des hommes,qualité justifiant la compétence d’un homme politique ,est complètement décevant.
    Ensuite,on découvre chez l’homme une irresponsabilité effarante,n’assumant pas les pratiques de ses hommes (cas de MOUSSA MARA ).
    En trois ans ,il vient de démontrer que c’est ALPHA OUMAR KONARE qui a sauvé son régime en le choisissant à un moment critique de son régime.
    Ce bon choix est la qualité d’ALPHA OUMAR KONARE qui manque énormément au président actuel.
    Il y a de ces hommes qui sont uniquement bons dans l’ exécution des instructions.Mais nuls dans la conception des idées et le choix des hommes pour les appliquer efficacement.
    Les pratiques du pouvoir d’Ibk pendant les trois premiers années montrent qu’ il fait parti des exécutants.
    Une erreur criarde d’élire ce monsieur à un moment critique de l’ histoire du MALI.
    Malédiction?

  5. Oh! Oh! Oh! qu’à même mon très journaliste ne dite pas de choses comme çà, il y a plein de choses qui prouvent qu’IBK se rappelle de son peuple, mais force est de reconnaitre qu’il est accablé et envahit de de trop de choses superflues de la part de ses collaborateurs. Mais comme c’est lui même qui nomme ces cadres incapables et véreux; on saurait rien dire que de l’accuser lui-même. Il faut savoir prendre des bons collaborateurs pour garantir la réalisation de sa vision. C’est dommage qu’IBK ne peut comprendre çà et de savoir que tous les cadres n’ont pas la même capacité, il y a des cadres capables que les incapables ne pourraient jamais égaler quelque soit leur bonne foi.

  6. ibk n’a jamis pense aux populations de base…. ses promesses n’engagent que ceux qui y ont cru….!

    Il voulait le pouvoir a tout prix…. il la eu… il en jouit avec sa famille…. voici son programme….

    HONTE A CE VIEUX CROCODILE……

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