Œil turbulent… :Une négligence qui tue

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Il est prénommé, Gondiel. Son nom de famille est, Ka. Il est citoyen canadien d’origine sénégalaise. Il y a à peu près trois décennies que ce canado-sénégalais, un homme paisible, vit au Canada.

 Depuis plus de 20 ans, il s’est marié à une canadienne originaire du Saguenay (province du Québec) nommée, Christine Sasseville. De leur union, deux enfants sont nés : Aly et Amy. Le jeune couple décide d’avoir un troisième et dernier enfant dont l’accouchement était prévu au début du mois de septembre 2008. Un peu avant cette période, en mi-août,  Gondiel Ka se trouvait à côté de sa femme pour assister à la naissance de leur bébé à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont de Montréal. Quelques heures plus tard, il devrait faire face à une amère réalité marquée par l’arrivée de son troisième enfant sur terre et le départ définitif de sa femme au ciel. C’est donc à l’âge de 38 ans que Christine a laissé dernière elle son mari et ses trois enfants pour rejoindre sa dernière demeure. Selon le rapport du coroner appuyé par celui du Protecteur du citoyen, il est précisé que cette mort «aurait pu être évitée». Au début du mois de février, l’une des infirmières qui ont soigné Mme Sasseville à l’Hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) corrobore ce constat amer en reconnaissant avoir fait preuve de négligence devant le comité de discipline de son ordre.

« C’est le 13 août 2008 que Christine Sasseville a commencé à avoir des contractions. Elle s’est présentée à l’HMR, où un test de pré éclampsie s’est révélé positif. L’éclampsie est une complication grave qui amène certaines femmes à avoir des convulsions durant l’accouchement. L’équipe soignante de l’HMR a donc décidé de provoquer l’accouchement de Mme Sasseville le jour même, au plus tard le lendemain. Comme il n’y avait pas de place pour elle en salle d’accouchement, on l’a placée à l’étage postpartum pour la nuit. Durant la nuit, la tension artérielle de Mme Sasseville n’a été notée qu’une seule fois, peut-on lire dans un rapport du protecteur du citoyen, et ce, même si la patiente avait des nausées. Le lendemain matin, la tension artérielle de Mme Sasseville était très élevée.

Erreur de traitement

Son état a dégénéré rapidement. Aux prises avec de violentes douleurs, Mme Sasseville a été mise sous morphine et amenée à la salle d’accouchement à 10h. Dans son rapport, le coroner Catherine Rudel-Tessier note qu’il s’est écoulé 90 minutes entre la visite du médecin à l’étage postpartum et le déplacement de Mme Sasseville à la salle d’accouchement.

L’accouchement a été pénible. La patiente vomissait à chaque contraction. Dempa est finalement né à 16h. Mme Sasseville était dans le coma. À 22h30, sa mort a été constatée aux soins intensifs. On a déterminé qu’une hémorragie cérébrale massive en raison d’une pré-éclampsie en était la cause. Un rapport incident-accident rédigé par l’hôpital Maisonneuve-Rosemont (HMR) dans les jours suivants a confirmé que la mort de Mme Sasseville était due à une erreur de traitement et que l’équipe soignante avait omis d’appliquer le protocole pré-éclampsie. Selon le coroner, Mme Sasseville «n’a pas eu tous les soins que nécessitait son état». «Les médecins ont sous-estimé l’importance de la tension artérielle et n’ont pas réagi assez vite». «On peut se demander si une césarienne pratiquée dès le 13 août aurait pu la sauver», écrit le coroner.

Le Protecteur du citoyen note également qu’une candidate à l’exercice de la profession d’infirmière était responsable de Mme Sasseville dans la nuit du 13 au 14 août et que les notes quelle a prises étaient insuffisantes. Le protecteur juge que l’accompagnement professionnel de la candidate infirmière a «manqué de rigueur». «Votre conjointe aurait dû bénéficier d’une surveillance plus rigoureuse», écrit le protecteur. Depuis cet incident, l’HMR a adopté un plan d’action pour éviter qu’un tel incident ne se reproduise. La formation des infirmières est notamment visée. On a aussi revu les mesures de prise en charge de la pré-éclampsie selon le rapport du protecteur du citoyen. En janvier 2010, Gondiel Ka a intenté une poursuite de 3,9 millions de dollars contre l’HMR.

Au début du mois, Marie-Claire Boivin, qui a soigné Mme Sasseville, s’est reconnue coupable de négligence devant le comité de discipline de l’Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ). La secrétaire du comité de discipline, Anne-Sophie Jolin, explique que la sanction sera déterminée au terme de quatre jours d’audience prévus en avril.»

Ce soldat américain est-il un cannibale?

Un soldat américain a été condamné à 60 jours de travaux forcés par une cour militaire dans l’État de Washington pour avoir mutilé le cadavre d’un civil afghan.
rnCe jeune soldat du nom de Corey Moore, qui n’est âgé que de 22 ans était membre d’une unité de soldats américains basée dans la région de Kandahar au sud de l’Afghanistan. Ce jeune Corey est dans un groupe d’une douzaine de soldats obligés de répondre de leurs actes criminels devant la justice militaire. Ces soldats sont accusés pour leur malin plaisir de tuer et de mutiler des civils afghans. Parmi eux, Corey Moore est un cas particulier. Grand fumeur de marijuana, il a été reconnu coupable d’avoir découpé en morceaux le corps d’un cadavre de civil et d’avoir bastonné un collègue soldat qu’il accuse d’être l’informateur des chefs sur les mauvais comportements dans leur unité. C’est probablement ces informations à la hiérarchie militaire qui ont fait perdre au jeune cannibale Corey le temps de préparer et de déguster le corps mutilé. Quant au juge militaire, le lieutenant-colonel Kwasi Hawks, il a décidé non seulement d’infliger à Corey une condamnation de 60 jours de travaux forcés mais aussi de le démettre de ses fonctions.  Les jugements des autres soldats poursuivis n’ont pas été faits encore.

 

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Les Américains amoureux de leur virginité

Les américains sont reconnus comme grands défenseurs de plusieurs libertés dont la liberté sexuelle même au niveau de la jeunesse. En dépit de cette liberté sexuelle remarquable, de nombreux jeunes américains préfèrent prendre beaucoup de temps avant de se lancer dans des activités sexuelles. Selon une importante enquête récemment publiée, il est révélé que parmi des jeunes âgés entre 15 et 24 ans, plus du quart des hommes (27%) et des femmes (29%) gardent encore leur virginité. Ce nombre de jeunes vierge va de plus en plus croissant quand on le compare au pourcentage de l’année 2002 qui ne dépassait pas les 22% des américains vierges de la même tranche d’âge. Il faut aussi noter que les nombreuses campagnes menées aux pays en faveur de l’abstinence avant de se marier, ont beaucoup contribué à faire augmenter le pourcentage de vierges.

Lacine Diawara

 

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